Le rat
biomécanique s'amuse tout seul dans sa petite boîte.
Je lui ai laissé
un morceau de fromage usb à grignotter, pour faire semblant.
Il s'est rarement
aussi bien porté, vous en faites pas.
Mignon craquant,
je le garde entier pour le salon des amatrices de bel ouvrage :
Finement fini, fraichement fiché.
La pulsation du
processeur fait ce petit bruit particulier : comme une coccinelle qui
fait un voeu sur un morceau de papier.
Je chéris bien
mes artifices, il me le rendent au cent-millième, c'est le plaisir
des gens jaloux qui rendent la vie un peu moins morte.
C'est la tension
quand on s'expose, le rire couiné des connaisseurs me fait douter
des précisions pourtant palpées.
Le coup fameux
des xyloflûtes désaccordées, le salto désarticulé et puis
l'hypnose rhizoscillée : tout y était !
Pas convaincus ?
Le charme opère
pourtant sous les pupilles d'une très jolie fleur organique.
Merde, son
chihuahua métatronique me colle la frousse jusqu'aux principes.
Rencontre innée,
la connaissance des morts passées.
L'approche rusée,
en courte laisse maintenir le raton écarté.
Finement capté,
le regard clair m'apprend l'avenir dans un diamant.
Picottent
synapses les cristaux blancs, c'est bien mon cas mais je suis pas le
seul dans l'embarras.
Le rat songeur,
le sas rongé, l'acide rongeur m'évite le flip articulé pour un
moment.
Compatriote qui
prend la fuite, clébard déboule et claque ses boules, c'est un
classique.
L'enlace du
déséspoir, le calin qui déçoit. Putain c'est trop bizzare,
pourquoi ça me fait même pas un petit peu froid ?
L'artificier des
sentiments me fait triper.
En plus lui aussi
je l'ai déja rencontré.
Il y a un petit
truc qu'on comprend pas, un petit renard ou un oiseau qui fouine
doucement dans les thorax, c'est comme du réchauffé.
Un verre de sax.
J'ai vu des trucs
quand je me faisai chier, en train de souder d'inutiles structures
abimées, vapeurs dans le nez.
La cabane
motorisée qui s'échappe vite de l'occident.
L'amour
aventurier, un peu douillet, un brin vaillant.
Mémoire qui
flanche, prénom perdu dans un brin d'herbe.
Une planification
absurde prend forme et s'articule, tel une boîte belge dans laquelle
on ose pas piocher : trop de chocolats pas proposés.
Soirées
croisées, murmures s'échappent, question bizzare et puis le tactile
qui pète un cap.
La poudre aux
yeux et les visages creusés qui s'indignent chacun à leur tour.
Gênante poussée
d'adrénaline un peu trop fraiche, un flocon de neige qui fondrai
même pas dans un four.
Un engrenage qui
s'enclenche plutôt bien huilé, bien salivé, ça donne un autre
coté qui coince : Dans les rouages microscopiques, le petit gravier.
Caillou crasseux
qu'on alimente, la machinerie rouillée tiendra vraiment plus très
longtemps.
Un chocolat tombé
de la boîte, qu'on avai même pas remarqué : j'y croyai pas tant
que c'était pas si compliqué.
Si c'est gratuit,
on m'assure qu'il faut pas gâcher.
Mon techno-rat se
jette dessus, en une bouchée le gobe tout cru.
Remarque, il
parait que la valeur des entités dépendrai parfois du prix à
payer.
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