dimanche 26 octobre 2014

Le rat biomécanique


Le rat biomécanique s'amuse tout seul dans sa petite boîte.
Je lui ai laissé un morceau de fromage usb à grignotter, pour faire semblant.
Il s'est rarement aussi bien porté, vous en faites pas.
Mignon craquant, je le garde entier pour le salon des amatrices de bel ouvrage : Finement fini, fraichement fiché.
La pulsation du processeur fait ce petit bruit particulier : comme une coccinelle qui fait un voeu sur un morceau de papier.
Je chéris bien mes artifices, il me le rendent au cent-millième, c'est le plaisir des gens jaloux qui rendent la vie un peu moins morte.
C'est la tension quand on s'expose, le rire couiné des connaisseurs me fait douter des précisions pourtant palpées.
Le coup fameux des xyloflûtes désaccordées, le salto désarticulé et puis l'hypnose rhizoscillée : tout y était !
Pas convaincus ?
Le charme opère pourtant sous les pupilles d'une très jolie fleur organique.
Merde, son chihuahua métatronique me colle la frousse jusqu'aux principes.
Rencontre innée, la connaissance des morts passées.
L'approche rusée, en courte laisse maintenir le raton écarté.
Finement capté, le regard clair m'apprend l'avenir dans un diamant.
Picottent synapses les cristaux blancs, c'est bien mon cas mais je suis pas le seul dans l'embarras.
Le rat songeur, le sas rongé, l'acide rongeur m'évite le flip articulé pour un moment.
Compatriote qui prend la fuite, clébard déboule et claque ses boules, c'est un classique.
L'enlace du déséspoir, le calin qui déçoit. Putain c'est trop bizzare, pourquoi ça me fait même pas un petit peu froid ?
L'artificier des sentiments me fait triper.
En plus lui aussi je l'ai déja rencontré.
Il y a un petit truc qu'on comprend pas, un petit renard ou un oiseau qui fouine doucement dans les thorax, c'est comme du réchauffé.
Un verre de sax.
J'ai vu des trucs quand je me faisai chier, en train de souder d'inutiles structures abimées, vapeurs dans le nez.
La cabane motorisée qui s'échappe vite de l'occident.
L'amour aventurier, un peu douillet, un brin vaillant.
Mémoire qui flanche, prénom perdu dans un brin d'herbe.
Une planification absurde prend forme et s'articule, tel une boîte belge dans laquelle on ose pas piocher : trop de chocolats pas proposés.
Soirées croisées, murmures s'échappent, question bizzare et puis le tactile qui pète un cap.
La poudre aux yeux et les visages creusés qui s'indignent chacun à leur tour.
Gênante poussée d'adrénaline un peu trop fraiche, un flocon de neige qui fondrai même pas dans un four.
Un engrenage qui s'enclenche plutôt bien huilé, bien salivé, ça donne un autre coté qui coince : Dans les rouages microscopiques, le petit gravier.
Caillou crasseux qu'on alimente, la machinerie rouillée tiendra vraiment plus très longtemps.
Un chocolat tombé de la boîte, qu'on avai même pas remarqué : j'y croyai pas tant que c'était pas si compliqué.
Si c'est gratuit, on m'assure qu'il faut pas gâcher.
Mon techno-rat se jette dessus, en une bouchée le gobe tout cru.
Remarque, il parait que la valeur des entités dépendrai parfois du prix à payer.

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