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lundi 2 décembre 2013
mardi 11 juin 2013
jeudi 18 avril 2013
elle avait la beauté
elle avait la beauté
triste d’une
caissière d'un franpourri
quelconque
on est là gluants collés
les uns aux autres
dans les souterrains
puants intestins moisis de paris
ville qui schlingue ses
entrailles
ville lumière mon cul
ville sous traitement oui
elle nous dévore et nous
digère mastiqués plastiqués
maladie contagieuse de la
publicité
les ordures les souris
qui courent sur le carrelage odeurs tenaces
odeurs de souffre de
souffrances
de loin en loin
d'aucuns
gravent leur pseudos sur
les murs
seules perspectives
libre?
gueules grises défaites
les mineurs d'ailleurs
ont été remplacés ici par de la charpie
bouillie de salariat sous
seroplex® gavés de
journaux gratuits
un enfant poignardé
footre météo
horoscope
surtout ne pas angoisser
prendre un xanax®
et ça repart
continuer le même
tripalium
triple valium®
jusqu’à la tombe froide
enterrés
savourés par les
insectes
qu’est-ce qui pourrait
bien nous faire renaître?
une forêt le vent dans
la tronche un bord de mer
retrouver la vie fraîche
et froide
le monde réel
beau et cruel
la cellophane crevée à
l'air.
ce message vous a été
gracieusement offert par le cercle amical pour la promotion et la
renaissance de la joie par l'industrie pharmaceutique (CAPRJIP) en
partenariat avec Salarria (Kultur & Servage), sponsorisé par
Bank of Bk (liechtenstein).
jeudi 30 août 2012
Manifeste du Mur Bruitiste (HNW) (2008)
"L’individu n’a plus d’autre alternative que de refuser en masse la vie contemporaine promue et prônée. Le comportement juste se trouve dans le bruit et le repli, dans un refus de capitulation à la manipulation, à la socialisation, au divertissement.
Le Mur Bruitiste ne promet pas de redonner un sens et des valeurs à l’existence vécue. Le bruit opaque, morne et continu permet une réduction phénoménologique totale, un moyen contre l’interpénétration existentielle: désengagé dans l’apaisement bestial pur et inaltéré.
Le Mur Bruitiste est pro anomie, l’anomie volontaire. Il remet en question l’institution de toute relation, annihile tout ce qui survient dans un repos menaçant.
Le Mur Bruitiste est une récusation sociale. Il récuse toute notion de groupe, communauté, organisation et admet l’alternative de la claustration postmoderne hikikomori. Le refus est dans le repli car tout acte –qu’il soit considéré futuriste, dada, situ, anarchiste ou straight edge- est devenu inapte. L’actionnisme du délabrement ne peut faire face à la récupération factice, à la prostitution, de notre civilisation dérivative.
Observer l’extérieur abject ne doit être qu’un dernier rappel du non-sens humain avant l’épochè contestataire. Toute chose et tout être deviennent sans signification.
Le Mur Bruitiste est la perte de conscience du temps pour vivre en abîme et se laisser couler dans l’instant.
Le Mur Bruitiste est la perte de conscience physique.
Le Mur Bruitiste est la pratique ininterrompue du bruit mental.
Le Mur Bruitiste est la pureté militante dans la non-représentation.
Vigilants des derniers soubresauts, adoptons une nouvelle posture dans le repli – ni soumission, ni fuite, ni fléchissement – afin de pouvoir affirmer « je n’ai jamais été là » dans le désert créé par l’effacement de notre environnement. Perdre tout espoir est la liberté.
Dans l’isolement du mur bruitiste, le néant cellulaire, devenir son ombre - impassible meurtrier de soi - et ainsi devenir l’ombre de l’homme, inconnaissable, impersonnel.
Dans le Mur Bruitiste, aggraver son être, se tenir ignoré et ignorant de tout ; le repli exige l’élaboration d’une indétermination pure qui se forge dans l’oubli des éléments contraignants émotionnels et intellectuels.
Le Mur Bruitiste, obscurité d’un calvaire spirituel, est la non-opposition entre l’être et le néant, une berceuse sans fin.
Le Mur Bruitiste répand ses vertus occultes par les vrombissements et les bourdonnements de ses formules hermétiques, il désagrège et appelle à la désintégration irrévocable."
Je ne suis pas vraiment d'accord sur le fond, avec l'isolationnisme hikikomori, le côté pro-autisme, le nihilisme "délabré", mais bon, je trouve le texte très bon en lui-même, et toute personne tripant sur la musique a un moment ressenti (et donc comprendra) ce qui est dit ici. La jouissance souveraine du bruit/son pour mettre à distance une civilisation à chier, un monde à vomir.
Ce manifeste "Vomir" daterait d'octobre 2008, si j'ai bien compris l'auteur est Roro Perrot. Son site : www.decimationsociale.com
Cela m'est arrivé via Lucille Calmel, elle-même via Cdrik Croll, merci à eux.
jeudi 24 novembre 2011
PEINE A VIVRE
GUERRE A LA DROGUE PEUR DE L IMMIGRATION RETOUR DE L INSÉCURITÉ
DÉBRANCHE TON CERVEAU PAS BESOIN DE PENSER PAR SOI MÊME
LAISSE FAIRE LE SYSTAIME
PRÊT A PORTER
PRÊT A MANGER
PRÊT A PENSER
PRÊT A ETC
...
TOUT EST FAIT POUR TE LAISSER LE TEMPS D'ALLER TRAVAILLER
DE TE DIVERTIR ET CONSOMMER
SANS TE SOUCIER DE DONNER DU SENS A TA VIE
TU N'EST RIEN
TU N'EST PERSONNE
ALORS TAIS TOI ET FAIS CE QU ON TE DIT
C'EST PARTOUT PAREIL ET CE N'EST PAS UN HASARD
COMME LA DROGUE SI C'EST ILLÉGAL
CE N'EST PAS UNE COÏNCIDENCE
AUTANT QUE L'ALCOOL LUI L'EST
POUR DES RAISON NON LAÏQUE ET JUDEO CRÉTINE
CERTAIN SE VOILE LA FACE MEME DANS LES LIVRES
MAIS CE SONT LA ENCORE LES DOGMES QUI S AFFRONTENT
TU N EST QU'UN SOLDAT
POUR QUI MENE TU TON COMBAT FILS
POUR QUEL DRAPEAU POUR QUELLE EGLISE POUR QUELLE FOIE
CELLE QUI TE SOUMET OU CELLE QUI FAIT LOI
QUI TE PROTÈGE DE TOI-MÊME
TU PEU TOUJOURS TE BOUCHER LE NEZ
ÇA PUE QUAND MÊME
LES IDEES NAUSEABONDES ABONDE
CAR C'EST L HUMANITEE QUI ES DANS LA MERDE
TOUS INFANTILISER PAR NOS MÈRES PATRIE
ET NOS IDENTITEES NON CHOISIES
TU NE SAIS PAS CE QUI EST BON POUR TOI
JE SUIS TON PÈRE
QUE TU TE LE TIENNE POUR DIT
SINON ON T'ENVERRA DANS TA CHAMBRE
COMME CES GAMINS QU'ON ENFERME DANS DES CAGIBI
COMME PUNITION POUR LEUR EDUCATION
LA CAROTTE ET LE BÂTON
SOIS SOUMIS OU VAS MOURIR
TU RICANE
ON PEUT TOUJOURS FAIRE PIRE
MET TOI LE DANS LE CRANE
COMME QUAND VIVRE DEVIENT PEINE
LA MORT DANS L’ÂME
UNE HAINE DE VIVRE
QUI NOUS REND TOUS IVRE DE HAINE
C'EST PEU DIRE A SUIVRE
PEINE A JOUIR ET PEINE SUR PEINE
DOUBLE TRIPLE EN BOUCLE INFINI
DOUBLE TRIPLE EN BOUCLE INFINI
DANS L'ENFANCE DE L'ART
CELUI DE SOUFFRIR EN SILENCE
LE SOUVENIR CET ÉCRASANT FARDEAU
D'UNE MÉMOIRE RETROACTIVE
QUI POURRAS SURVIVRE ?
QU'UN SEUL TIENNE ET LES AUTRES SUIVRONT
MAIS PERSONNE NE GUÉRIT DE SON ENFANCE
ET DANS LE FOND C'EST DE CELA
DONT ON MEURS TOUS QUAND ON Y PENSE
COMME QUAND VIVRE DEVIENT PEINE
C'EST PEU DIRE ET A SUIVRE
OUI EN SOMMES C'EST LA SEULE CHOSE ICI BAS
DONT LA FIN NOUS DÉLIVRE,
NOS PEINE A VIVRE ...
Selyan
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