On voit bien la lune en plein jour.
Pourquoi ne verrait-on pas le soleil en pleine nuit ?
Quoi qu'il en coûte. Whatever it takes.
Je veux marcher dans le soleil. Je veux boire du jus d'orange en marchant vers le soleil. Moi boa soleil orange. Je veux marcher la bouche ouverte dans l'orange. Je veux boire la lumière en m'avançant dans la lumière. Je veux me baigner dans le soleil comme boire du jus d'orange. Je veux boire du jus de soleil par tous mes pores, quasi-nu m'avancer dans l'aveuglement. Je marche la bouche ouverte en dégustant la lumière, chaque grain de lumière se fiche dans ma peau, des javelots se fichent au fond de mon oeil, me gonflent, multiplient et remplissent mes jauges, me nourrissent, lumière et peau et cerveau ne font qu'un, et air et nez et bras levés, le soleil jaune-blanc se déverse sur la bouche ouverte qu'est tout mon corps comme un jus d'orange nucléaire, orange, citron, pamplemousse, citron, citron, j'aime la vie, j'aime la vie, suis une plante-animal nourrie par les aveuglements, je vois avec ma peau baignée, je veux boire des fruits frais, que la terre et les plantes passent dans mon corps, et continuent à pousser en lui grâce au soleil qui passe à travers la peau, ma peau est une paupière qui même fermée laisse passer la lumière et elle devient rouge, rose, orange, blanche au sein d'une dentelle noire.
Toujours depuis petit j'ai voulu marcher dans le soleil. Presque inconscient, souvenir de balancements blancs, de terrasses blanches frappées à midi par une lumière pleine, complète, totale, créant des phénomènes sonores, éloignant tous les sons en une sorte de réverb lointaine, un disque des années soixante-dix joue et ses sons s'intriquent définitivement avec la lumière, au point que depuis les intensités, les variables de lumière, se sont indexées dans mon corps, dans mon âme, à des sons, des syntagmes sonores, des odeurs, des couleurs, un certain blanc aveuglant, un certain bleu à l'arrière-plan, un certain son de synthétiseur, sec et mélodique mais infiniment réverbéré, en se répétant, se déformant, dans une rêverie qui tangue, tranquille et s'engage dans des directions en colimaçon, en courses dans l'indifférencié... Des variations d'intensités de lumière se sont indexées dans mon corps à des pressions atmosphériques, des sensations de l'air sur la peau et dans l'appareil respiratoire, des fraîcheurs, des douceurs, des moiteurs, des picotements.
Je marche comme on boit. Dans la lumière je m'avance comme dans du jus d'orange intense. Je m'étoile dans le jus du soleil. Dans la lumière je bois comme une éponge, je marche comme on boit, s'avancer c'est boire, s'unifier à ce qui sort du sol et à ce qui tombe du ciel. Toujours petit j'ai voulu courir vers le soleil, grand dans les cités sombres toujours en aurai nostalgie, toujours m'arracherai pour me mélanger avec la lumière, la manger, la rechercher, m'en infuser.
Bigarré, tigré, encore je m'en vais loin des toits et des portes vers les stries de lumière, rêvant de m'en baigner dans des piscines, d'ingérer la lumière pour qu'elle traverse les détails du corps par l'intérieur, le transfuse-traverse de l'intérieur vers l'extérieur, dans les deux sens, que ma peau mes pores ne soient plus que des molécules perdues dans la lumière, temporairement rassemblées en un corps mais sentant leur liberté et leur parenté avec toute matière, toute lumière, toute vie en cet univers. Toute matière, vivante, ou inanimée, nous en sommes partie, parents.
J'ai depuis l'inconscience, puis l'enfance, ce tangage, ce balancement, cet écho, cet aveuglement, cette soif, ce sourire vers la lumière, cet appétit les dents blanches, cette joie quand le ciel l'orange explose en citrons, en jus, en pollens, en grains de photons, comme une explosion continue qui respire, un incendie partout qui nourrit, un jus royal qui donne soif et étanche et donne soif encore et donne envie d'escalader les hauteurs les plus haut possible pour aller exploser dans le ciel et intensifier encore plus la lumière que l'on boit qui nous désintègre.
Je bois les rues et marche dans
MARCH DANS LUM. BOIS RANGE. TRONS-CITRONS XPLOSENT. ZYEUX NOURRIS XPLOSION CIEL. CIEL BOUM LUMIÈRE BON. SRIRE AU SLEIL VA TANG VA MARCH, BOUCH OUVRE, CONTENT MIÈRE DANS COR, VEUGLÉ CONTENT VAIS SANS VOIR MAIS GLOAR, MAIS BOAR, MAIS CROAR, CROATR, SAVOIR, SAVOURER, CHÉRIR, JOUIR, SOURIR. PISCINE AUX CITRONS T'ATTEND, DANS DRAPS BLANCS. VEUGLÉ CONTENT T'ATTEND D'ENCEINDIE, RESPIRE VIE PAR OEIL QUAND SOLEIL LÀ, RESPORE VA TOUT AIL TOUT-ÎL. CULES-MÉLO MOLÉ CALES PLISSENT FREMISSEN PLOSENT. CULES-MÉLO MOLÉ COOL ÉGALE TOUTE TERRE, TOUTE MATIÈRE, TOUTE AIME-TÊTE, TOUTE VIE, TOUT CAILLOU TOUT VERS, SOMMES TIE, SOMMES PRENTS, SOMMES ZITES, AGAGE OEIL EMERGE GRAINS SOUFFLE PLLEN', GLOIRE OEIL BLANC.
Pourquoi ne verrait-on pas le soleil en pleine nuit ?
Quoi qu'il en coûte. Whatever it takes.
Je veux marcher dans le soleil. Je veux boire du jus d'orange en marchant vers le soleil. Moi boa soleil orange. Je veux marcher la bouche ouverte dans l'orange. Je veux boire la lumière en m'avançant dans la lumière. Je veux me baigner dans le soleil comme boire du jus d'orange. Je veux boire du jus de soleil par tous mes pores, quasi-nu m'avancer dans l'aveuglement. Je marche la bouche ouverte en dégustant la lumière, chaque grain de lumière se fiche dans ma peau, des javelots se fichent au fond de mon oeil, me gonflent, multiplient et remplissent mes jauges, me nourrissent, lumière et peau et cerveau ne font qu'un, et air et nez et bras levés, le soleil jaune-blanc se déverse sur la bouche ouverte qu'est tout mon corps comme un jus d'orange nucléaire, orange, citron, pamplemousse, citron, citron, j'aime la vie, j'aime la vie, suis une plante-animal nourrie par les aveuglements, je vois avec ma peau baignée, je veux boire des fruits frais, que la terre et les plantes passent dans mon corps, et continuent à pousser en lui grâce au soleil qui passe à travers la peau, ma peau est une paupière qui même fermée laisse passer la lumière et elle devient rouge, rose, orange, blanche au sein d'une dentelle noire.
Toujours depuis petit j'ai voulu marcher dans le soleil. Presque inconscient, souvenir de balancements blancs, de terrasses blanches frappées à midi par une lumière pleine, complète, totale, créant des phénomènes sonores, éloignant tous les sons en une sorte de réverb lointaine, un disque des années soixante-dix joue et ses sons s'intriquent définitivement avec la lumière, au point que depuis les intensités, les variables de lumière, se sont indexées dans mon corps, dans mon âme, à des sons, des syntagmes sonores, des odeurs, des couleurs, un certain blanc aveuglant, un certain bleu à l'arrière-plan, un certain son de synthétiseur, sec et mélodique mais infiniment réverbéré, en se répétant, se déformant, dans une rêverie qui tangue, tranquille et s'engage dans des directions en colimaçon, en courses dans l'indifférencié... Des variations d'intensités de lumière se sont indexées dans mon corps à des pressions atmosphériques, des sensations de l'air sur la peau et dans l'appareil respiratoire, des fraîcheurs, des douceurs, des moiteurs, des picotements.
Je marche comme on boit. Dans la lumière je m'avance comme dans du jus d'orange intense. Je m'étoile dans le jus du soleil. Dans la lumière je bois comme une éponge, je marche comme on boit, s'avancer c'est boire, s'unifier à ce qui sort du sol et à ce qui tombe du ciel. Toujours petit j'ai voulu courir vers le soleil, grand dans les cités sombres toujours en aurai nostalgie, toujours m'arracherai pour me mélanger avec la lumière, la manger, la rechercher, m'en infuser.
Bigarré, tigré, encore je m'en vais loin des toits et des portes vers les stries de lumière, rêvant de m'en baigner dans des piscines, d'ingérer la lumière pour qu'elle traverse les détails du corps par l'intérieur, le transfuse-traverse de l'intérieur vers l'extérieur, dans les deux sens, que ma peau mes pores ne soient plus que des molécules perdues dans la lumière, temporairement rassemblées en un corps mais sentant leur liberté et leur parenté avec toute matière, toute lumière, toute vie en cet univers. Toute matière, vivante, ou inanimée, nous en sommes partie, parents.
J'ai depuis l'inconscience, puis l'enfance, ce tangage, ce balancement, cet écho, cet aveuglement, cette soif, ce sourire vers la lumière, cet appétit les dents blanches, cette joie quand le ciel l'orange explose en citrons, en jus, en pollens, en grains de photons, comme une explosion continue qui respire, un incendie partout qui nourrit, un jus royal qui donne soif et étanche et donne soif encore et donne envie d'escalader les hauteurs les plus haut possible pour aller exploser dans le ciel et intensifier encore plus la lumière que l'on boit qui nous désintègre.
Je bois les rues et marche dans
MARCH DANS LUM. BOIS RANGE. TRONS-CITRONS XPLOSENT. ZYEUX NOURRIS XPLOSION CIEL. CIEL BOUM LUMIÈRE BON. SRIRE AU SLEIL VA TANG VA MARCH, BOUCH OUVRE, CONTENT MIÈRE DANS COR, VEUGLÉ CONTENT VAIS SANS VOIR MAIS GLOAR, MAIS BOAR, MAIS CROAR, CROATR, SAVOIR, SAVOURER, CHÉRIR, JOUIR, SOURIR. PISCINE AUX CITRONS T'ATTEND, DANS DRAPS BLANCS. VEUGLÉ CONTENT T'ATTEND D'ENCEINDIE, RESPIRE VIE PAR OEIL QUAND SOLEIL LÀ, RESPORE VA TOUT AIL TOUT-ÎL. CULES-MÉLO MOLÉ CALES PLISSENT FREMISSEN PLOSENT. CULES-MÉLO MOLÉ COOL ÉGALE TOUTE TERRE, TOUTE MATIÈRE, TOUTE AIME-TÊTE, TOUTE VIE, TOUT CAILLOU TOUT VERS, SOMMES TIE, SOMMES PRENTS, SOMMES ZITES, AGAGE OEIL EMERGE GRAINS SOUFFLE PLLEN', GLOIRE OEIL BLANC.
NRONES XPLOZ SPLISSENT
OMBR FAITE DE NOMBR
MOMBR MONDR NONDR
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