jeudi 28 décembre 2017

C'est simple comme Van Gogh.





Bonjour, c’est simple comme Van Gogh.

Au nom du fils du taureau en or et de la chatte à la voisine, il faut que ça soit original.

Bonjour, vous voulez que ça soit beau, donc ça ne sera pas du tout orignal.

Bonjour, vous voulez que ça soit fort mais la faiblesse d’un texte est toujours originale.

Bonjour, vous voulez un thème, malheureusement il existe, et un jour ça ne sera pas du tout orignal.

Bonjour, voilà, vous comprenez maintenant pourquoi

Au nom du fils du premier gorille et de la chatte de madame, il faut un premier problème.

Bonjour, Je suis un singe sage et le sourire c’est la rage, voilà, vous comprenez maintenant pourquoi tout ça se passe dans une cage…personne ne sait si c’est à cause de moi ou juste comme ça…ne cherchez surtout pas à comprendre car ça ne sera pas du tout original, c’est la nature.

Au nom du fils de quelqu’un et la chatte original, je cache le soleil dans mon dos et je dis que je m’appelle Bélial

Bonjour, je suis comme une fleur, celle qui ne ressemble à rien, celle qui ressemble à un fantôme dont on sent la présence, dont on entend la voix mais dont on ne comprend pas le sens.

Bonjour, pour ce que ça soit original, il faut que j’assassine l’idée d’être… c’est le premier problème, il faut que j’assassine mes pensées.

Bonjour, pour que ça soit original, j’étais là, il y avait du bruit et chaque jour c’était à cause de… et je ne savais pas que j’étais toujours là.

Bonjour, si je meurs, ça sera original, vous comprenez maintenant comment ça va se passer et une fois que j’ordonne aux sens de ne rien dire et de partir apprendre à danser, ça ne sera pas du tout original.

C’est simple comme Van Gogh, c’était moi depuis le début.

Khalid EL Morabethi




mercredi 27 décembre 2017

jeudi 14 décembre 2017

"Dépôt-vivante 5" le dimanche 17 décembre à Marseille


Le dimanche 17 décembre 2017 de 16h à 21h, à l'Asile 404 (135 rue d'Aubagne, Marseille), Mathias Richard tiendra une mini-librairie avec ses livres, les livres/CD des éditions Caméras Animales, les CD/K7 du label Invidation et de l'artiste Ichtyor Tides (Nikola Akileus).

A partir de 18h il y aura également des lectures, performances, projections, avec Laurent Bouisset, Aziz Boumediene, Sabrina Cerisier, Rémi Coste, Roselyne Frick, Marien Guillé, Nora Neko, Victor Plantey, Maxime Reverchon, Fred Vaysse, Kevin Yvars.
L'événement est participatif et il est possible de venir lire (5-10mn par lecture) un extrait d'un des livres présents au stand.


A dimanche !

mardi 12 décembre 2017

FRENCH POEM #3. Mathias Richard


I can feel it coming in the air tonight.
Nothing compares to you. Little doll. My little China girl. Captain of my heart. 
Such a lovely face.
I've been waiting for you.
Searching for a heart of gold.
Everybody's looking for something.
All you need is love.
Unchain my heart.
I need hot stuff. I want some hot stuff.
Knock, knock, knockin' on heaven's door.
Light my fire. Kiss.
Femme fatale. Voulez-vous coucher avec moi ?
Can you help me, occupy my brain ?
Who do you love ?
Are you experienced ?
I've been waiting for this moment for all my life, oh Lord.

Good times. When a man loves a woman. 
I'm beginning to see the light. 
Everybody needs somebody. 
Do you think i'm sexy ? You keep me hangin on...

Baby please don't go
Tell me why
You make me feel
I'm in the mood for love
I'm a man
We are family
I just can't stop loving you
Love to love you baby
I'll be good, I wish I could, I get this message over to you now.
Come together right now over me.
Don't let me be misunderstood. (Girl you know it's true).
I want to know what love is.
Don't go breaking my heart.
Whole lotta love. High on emotion. 
Let's get together and feel all right.
Girl, you gotta love your man
When the music's over

Try a little tenderness.
I need you tonight.
All night long, all night.



But my baby don't care. 
She is not alone.
It's something I can never have. Help.
Confusion is sex. 
Should I stay, should I go ?
Do you really want to make me cry ?

Your gonna miss me baby. I will survive. Stayin' alive. With or without you.
Wish you were here. Look at all the lonely people. 
You tell me to enjoy life, I wish I could but it's too late.
I'm dead I'm dead I'm dead. 
No future. No fun. 
I'm dead.
Let it be.


Boys boys boys... Girls just want to have fun. It's the power of love. Just an illusion. Just my imagination. Terrible lie. But we won't get fooled again. I put a spell on you. A bullet in your head.



jeudi 30 novembre 2017

vendredi 24 novembre 2017

"Quelque chose d'inexplicable", texte de Laurent Bouisset lu au Dépôt-vivante # 4 / Caméras Animales le 19/11/2017


(Photographie d'Anabel Serna Montoya)


J’aime que la poésie garde quelque chose d’inexplicable. J’aime faire le singe en haut des branches plutôt que redescendre sur terre et fournir la réponse qui m’était imposée par votre question. L’écriture n’a pas à être où on la veut. Elle garde en elle une marge incompressible. Regardez-la. Voyez-la clignoter, changer de rythme, quitter le port, affronter Dieu pour retomber l’instant d’après dans un désert, en haut de l’Everest ou sur les mains. Deux vers seulement et trois mondes naissent. Trois vers plus loin, une bonne dizaine. Il n’y a pas d’ordre. Pas de discours posé, pensé, poli par de bien zélés profs logiques. J’aime retrouver au bord des vers ce serein pas savoir, ce serein pas prévoir. Cet instant brèche où se percutent et se font signe en riant les contraires. Du rock d’abord. Ça débute là. On a branché nos vies avec les potes au fond d’une cave. Trafiqué bien dix ans un raffut increvable. De la poésie dans cette foire ? Ce grand bazar de lave gueulée sans respirer jusqu’à l’extase ? Dur à dire. Peut-être oui. Je ne pense pas. Je crois que la poésie, c’est après. C’est quand j’ai commencé à supporter le mot silence. J’ai balancé mon brouhaha au fleuve qui m’a offert des carnets pour écrire sur la route sans arrêt. J’ai rencontré. J’ai écouté. J’ai regardé. J’ai voulu voir. C’était immense et bien trop fort pour moi, le monde. Je cherchais dans les strophes un peu de calme. Et tu te calmais ? Ben non... en sueur, j’enrageais ! Alors pourquoi dis-tu que tu cherchais un peu de calme ? Sale habitude encore qui revient dans les mots. On nous a tellement bourré le mou avec tout ça. Sagesse. Bouddha. Lotus. On va pas un jour arrêter de trimbaler ces vieilleries dans nos sacs ?! Bosnie, Turquie, Hongrie, Pologne, Mexique. Cassoulet sur le Maroni. Pommes de terre/corned-beef au Baïkal. Guitare sèche dans la steppe. Pogo sous un volcan guatémaltèque. Silence en haut de Massada, à dix-huit ans. Baleines soûlardes à Tadoussac. Gnawas fumeurs d’Essaouira et leurs guembris. M’en vais pas faire la liste des lieux, mais ce sont eux, les poèmes, plus que moi. Pas faire non plus la liste des gens, des planètes, animaux, rivières, étoiles, trous noirs, crottes, arbres, mais ce sont eux, les poèmes, plus que moi. Tout ça part d’eux, à chaque instant, à fond la caisse ; je mets mon nom après en bas du texte, mais c’est du vol. Il faudrait signer simplement : LE MONDE, ou plus précisément encore : LA VIE, mais la mort est pour beaucoup dans l’histoire ; elle aussi pousse au cul les flemmards que nous sommes ; au petit jour elle débarque dans nos turnes, nous fait sentir sa gueule un peu et vas-y qu’on RECRACHE DU VERS ! alors tant pis... On saura jamais qui fait quoi, on s’en balance ! On se prolonge ; on se traduit ; on se transmet ; on se récite. On se fait lire à droite, à gauche, aux autres, tout le temps. Voilà ma vision de la poésie : celle d’un sport collectif, une lutte plutôt... une lutte ensemble à mort où il faut faire la passe pour subsister. Un poète pense aux autres ou c’est un gland, y en a beaucoup. Y en a des tas. Des mottes entières de poètes-rats mais qui poussent pas. Qui font pourrir le chêne, c’est pas pareil. Ça n’a même rien à voir. Mais pourquoi perdre des mots à parler d’eux alors qu’on arrive déjà tout au bout de la page ? Parle-nous des loups plutôt et des écorces. Parle-nous des batteurs et des graffeurs libres. Dis-le bien haut que TOUS ENSEMBLE ON FRAPPE PAREIL ! ON BAT PAREIL ! ON CAUSE PAREIL AU VIDE QUI NOUS CHIE DESSUS ! Qu’importe on pue, on doit le faire. On doit continuer le grand tournis à cinq heures du matin, tu y seras ? Un poète fatigué, c’est un poète qu’on a mis en vacances. L’idée de devoir s’arrêter l’épuise. Déjà il fuit dans les calanques. Sue l’inertie. Dégote un tronc et s’y remet à graver dans le bois, murmurer dans la roche, où qu’il pourra. Le vrai papier s’appelle le temps. On écrit là-dessus, sur le temps libre. Quand il s’épuise, on écrit dans nos têtes, en conduisant vers le boulot, ou dans les couches de nos mioches... y a de la place ! Un pare-brise embué peut être un livre. Un carton dans une benne une vraie Pléiade. Tu parles d’un rythme. Tu parles d’un tempo d’acharné au quotidien. D’ailleurs je vais devoir y retourner, pardon les potes. J’ai déjà trop parlé et des rongeurs m’invitent à bouffer leurs noisettes. Sûr qu’ils auront quelques vers à me refiler, les cons ! Je ne peux pas les laisser partir comme cela ! Retrouvons-nous aux alentours de 17h dans l’improbable... D’ici là, quartier libre. Boussole au clou. Oubliez-moi.

Laurent BouissetMarseille, été 2017


et là :




jeudi 23 novembre 2017

Humeur Dugong

Les têtes aplaties dans les vitrines qui
Reflètent les feux follet de nos esprits.
Rendent  l'âmes des gens malades.
Regardez la tronche que tirent vos clebards.
Je jette des petits clous du troisième étage
Dans les poussettes.
Re-prendre
Ré_applatir
Re-visiter
Ré_à paraître





J'ai encore vomi un rat crevé.
Petite chanson
Pour pas perdre le nord.

Je suis Sapiens
Dans les dépenses
Des pendances.
Je suis Sapiens
Tant que je pense.

(à pisser ma panse de belle essence à contresens.)

Je suis Logos
Un peu Eros
Thanatos
Je suis Logos
Un peu comme un gosse

(Filer des coups de crosse au boss, lui faire des bosses)



Il faudrait que je pleure.
Il faudrait que je pleure.
Mes ganglions n'en peuvent plus
Ils ressemblent à des boules de noel.
Je jette des clous.
C'est pas pour être méchant
C'est devenu comme un reflex
Il faudrait que je pleure un peu
Ré_à paraître
Je suis Sapiens.

Video: Le clip n'existe pas.
           Musique pour robots disléxiques.

dimanche 12 novembre 2017

Performance restaurant Frioul (vidéo)


Le 30 septembre 2017, sur l'initiative de la danseuse Anaïs Poulet, a eu lieu une performance collective au restaurant Tapaloca (île de Ratonneau, archipel du Frioul), "chez Michel". La vidéaste américaine Laura J. Lukitsch en a créé le petit film ci-dessus.

Avec Marion Ruault (contrebasse), Nora Neko et Tina Hype (sons et mots), Mathias Richard (mots, voix, danse), Aziz Boumedienne (mots, danse), Chloé David, Leonie S., Elsa Ferret, Anaïs Poulet (danse), Benoit Guidi (caméra), Laura J. Lukitsch (caméra et montage).

prenssée z


J'ai horreur des mots et j'ai horreur du langage. On m'écoute que quand je dis rien. Lis en te cachant les yeux. 8, 7, 6, 5, 4, 2, 1 : t'es en mode mort.
Tire sur les poignées de ta tombe, rentre dans ta peau par le bas et par le haut. T'es un grand chien assis sur une chaise, sur le sol, sur la planète Terre. Noir de vie. L'univers hurle. Monte le volume. 

je peux danser avec toi, avec ça
je peux danser avec toi, toi toi
je peux danser avec toi, hé hé
je peux danser avec toi, hé

Attends, j'ai mon pied devant mes pieds.
Attends, j'ai un pied devant mes pieds.
Attends, j'ai un pied devant mon pied.

Ton esprit dans mon esprit. Tes pensées dans les miennes. Un bon moyen de se connaître est de connaître les autres. Chercher d'impossibles accords avec ses contemporains. (Plus on comprend l'autre, plus on est célibataire.)
Tu penses que beaucoup cherchent trop à s'économiser au lieu d'être dans une dépense et ouverture totales.
Regarder les gens mentir ne t'intéresse pas plus que ça. Tu te sens proche de celles et ceux qui sont proches de la mort.
Et pourtant, ce qui te maintient en vie, est ce que tu ne pourras jamais vivre. (Souris, ta vie en dépend.) Ton livre sur l'échec fera un triomphe.

Hallucinations complexes inaugurales. En une génération, la Bible, l'Odyssée et l'Iliade sont complètement oubliées à jamais. Il a suffi d'une génération pour que tout soit oublié. Pour que l'histoire de l'humanité disparaisse. Il a suffi d'une génération. Pour que la mémoire de l'humanité. Disparaisse. La répétition renforce la répétition. Le changement crée le changement. Il y a des drogues dans les robots. Les écrans te regardent. Il y a de la drogue dans les ordinateurs. Drogue-robot. Addiction. À la connexion. A. ddi. Xion. À la. Connex. Ion. La télé te regarde. Figure désœuvrée de la concentration nerveuse. Tellement excitée. Ton vagin vient de s'avaler lui-même. Ton vagin se mâche lui-même tellement. Tu pourrais me rendre les clés de mon cul s'il-te-plaît ? Mon corps, ma peau, sont plein de détails super bien faits. J'ouvre ma nuit, en deux, pour te laisser voir, dedans. Plonger. Un poing de velours dans un gant de fer. Tu n'es pas parfaite. Ce qui est parfait. Perfection is perfect. Il est temps pour moi de cesser d'explorer nos différends.
La mort est une respiration. Death is breath. J'ai mis ma respiration dans ton verre.
Arrête de parler dans ta bouche. 
Glisse en voiture à travers les choses.
Glisse à travers les choses.
Avec un téléphone enfin idiot.
Toute la planète est couverte de cercueils. (Reflets d'éclair dans vitres.)
Monte le volume, monte le volume.
L'univers est recouvert de cercueils.  
Le monde entier, tous les immeubles, sont recouverts de cercueils.
Chais pas si vous avez déjà traversé une ville avec un fute qui tombe sur les genoux. Ma plus grande peur est que les statues se mettent à parler. J'ai la Terre qui tourne trop vite, donne-moi du speed ça va me calmer. Me suis maquillée comme un cafard. Quand t'es modeste, les gens te disent que t'es trop timide. Quand t'es confiante, te disent que t'es arrogante. Continuons à construire notre propre prison. Le projet, si j'ai bien compris, est de rendre les insultes politiquement correctes. Caresse mon maquillage. Terminalien. Un oiseau avec une seule aile. Triple pull, double pantalon, quadruple slip. Je fais tout à l'envers, quand je vais à droite je vais à gauche, etc. Je suis une sorte de sélecteur de la réalité. DJ Réalité. Tu remixes la réalité, joues avec, la fous dans tous les sens. La redéfinis. Amplification neuronale. Lumière bouillante. Hyperlogique extrémiste. Ah, parler d'alcool en buvant de l'alcool, c'est tellement bien. Moins t'as, moins t'as, et plus t'as, plus t'as. Ton n° de tél lu à l'envers ressemble à un mot secret. J'ai pas pu aller à la boulangerie aujourd'hui, le pain était complet. Y a une végétarienne qui bosse dans un abattoir, elle m'a mordu avec une fausse dent, donc elle m'a pas mordu. Et je l'ai vu couler, le sang, j'ai vu couler le sang. J'ai vu le sang couler. Maintenant je ne suis plus perdue j'ai trouvé une cigarette. Faut pas prendre le bon du mauvais. Ni le mauvais du bon. Mets le mot sexe et tout ira bien. De la poésie dans un pays, est de la pornographie dans un autre. Tu peux te servir de mon nom, je m'en sers pas.

I'm not interested in France anymore.
L'Alliance des Planètes Extérieures :
We / are / the / cosmos.
KILL THE EARTH. WE ARE THE COSMOS.
WELCOME TO THE OUTSIDE.
THIS IS THE TIME FOR LIGHT.
PERFECTION IS PERFECT.

You are beautiful. Can I kiss you ?
I want to see you. I want to feel you. I want to know everything about you. I want to forget you. I want to unforget you. I want (you).
(I'm afraid of beautiful girls.)

La perfection est parfaite. 
Perfection est parfaite.

Nous voulons découvrir les veines et les muscles des galaxies. 
Superautoroute relie diverses formes de conscience et de vie.
Je vais vous parler un peu de vous-même! Je sexuelle de la jeune fille! j'aime le sexe, j'aime beaucoup! J'aime fessées !!!
Je vis dans votre ville Je pense que nous pourrions vous divertir. Comment pensez-vous? 
Pour commencer, nous pouvons apprendre à mieux les uns les autres communication !!!
Moi, c'est très excitant!!! Et toi?
J'espère vous voulez 
Je sais que beaucoup!
J'ai déjà culotte! 
Dépêche-toi!

I'm gonna hit you with hate. Même t'insulter serait te faire une faveur. La moindre erreur on meurt. (Je ne suis jamais allé à Nevers.) La discipline, c'est un savoir-faire, un geste technique, une manière d'être, qui nous rend plus libres. Toute ta vie, tout ton amour, toute ta haine, tous tes souvenirs, ta douleur, ce n'est qu'un rêve, un rêve que tu fais à l'intérieur d'une pièce verrouillée. yeux = yeux . (La pub implantée sous les paupières.) Un arc-en-ciel noir bloque le soleil. Qu'est-ce qu'il y a après la lettre z ? Une génération. On a écrit de nouvelles histoires.






vendredi 10 novembre 2017

mercredi 8 novembre 2017

Rétroplanning de soi-même



Etre soi-même
Se créer une ENTITE
Remplir des cases,
produire des rendus des actions,
prendre des notes des pensées,
vérifier l'état physique,
vérifier l'état émotionnel,
vérifier l'état SOCIAL,
passer du temps en zone de contact humain
faire des listes,
(avoir plusieurs AVATARS
avoir une bonne raison)
avoir un costume,
(avoir une tenue ZERO)
-être dans le TON-
Vérifier le nombre de silences dans l'interaction,
essayer de nouvelles choses,
de nouveaux rapports humains.
Commencer sa biographie.
Mettre des choses en LIGNE.
Mettre les choses en ORDRE.
Actualiser sa PAGE.
Répondre aux mails.
Ne.jamais.éteindre.le.téléphone.

(penser à la famille,
penser au contexte de la mort,
communiquer ses sentiments)

Donner des nouvelles de SOI,
(a sa famille, à ses amis,
à ses amours disparus).
Donner de son SANG
pour les autres,
prêter ses objets,
penser au processus de PRÊT , de ses biens
être prêt,
à tout, au, dysfonctionnement, contextuel, prévisible,
se rendre, disponible, malléable,
adaptable, A TOUT,
au, changement, inopiné, mais, nécessaire, à, la, continuité, de, l'opération, en, cours.



Texte: Tina Hype
Texto: Nora Neko


mardi 7 novembre 2017

Et.I.Sub 1(a-c)-2(AKT)-3 (Parentés et Paravents)

Les paravents mythologiques (Et.I.Sub 1(a-c))
FATIGUE ET FORCE

1 (a): Le cri fonde...

Ce monde est un monde de juridiction manquée.
L'être a du apprendre à traiter avec le sentiment d’injustice comme avec son alter ego.
La faculté de justifier les surpassera toutes.

La faculté de sentir est assiégée de l'extérieur par les prémonitions de particules aussi fines qu'incontournables, et de l'intérieur par la rumeur de son élimination sédative – c'est une peste sans symptôme qui se rejoue.
Que dire de l'universel banquet des bouches pincées qui s'entretient sur les ruines de la Raison?
Que sa réalité n'est plus un critère effectif à son existence, sa prononciation est le facteur unique et suffisant à son existence en tant que contenue pédagogique de la vie - «que cela sorte et soit!».
Dieu est de retour.

Tous les jours les peuples se dressent dans l'espoir d'un jugement dernier avec pour seul arme l'argument de l'apocalypse et comme seule promesse l’avènement aveugle des capacités nouvelles. L'étau de l'échappement se presse sur l'être pour faire jaillir les plus hauts sacrifices d'innocents et les plus cruels dans cette arène aux noms fleuris.
Les victimes hurlent l'abomination des justes sur la roue des révolutions solaires.
(se répètent les jouissances de l'autisme, la beauté congédiée dans l'irrationnel profit de l'extase, la joie se confondant en agitations compulsives – le temps, écartelé dans le va et vient des fins périodiques, s'assied dans les transports aux teintes de rouge en attendant la venue d'un point final que le marteau solaire viendra cogner.)


1 (b) : ...le courage...

J'ai la certitude que rien ne change lorsqu'en résultats l'idée donnée, idée déjà reçue, revient avec la confirmation de son retour en statut, et fige plus vite les tremblements de la pierre.
Car le choix métaphysique qui plane au dessus de la vie inscriptive et sur ses collabo est celui d'une avancée absolument nécessaire à la croissance informatique; nécessairement soumise avec honte et silence aux besoins grumeleux de certains corps terrestres, on ne peut – avec l'air d'un temps – plus diaphane, comme entendus seulement à ces portes sans serrures ni loi (?).
Tandis qu'en esprit la vérité ressemble aux premiers mots des anciens grecs sur la régence foudroyante du monde et à la nullité d'un progrès de sens pluriel, quelque chose dans ou à l'esprit même, et nommées Idées, a jalousé jusqu'à la hantise, la ballade des quasi corps du monde afin d'en décidé par contractions, frissonnements et surprises rodées, les bords et les jointures – les murs enfin! - l'être de claudique qui s'érige d'une à l'autre extrémité entre les fichus beaux-monstres et l'immobilisme du certain. Entre linceul iridescent et la posture soumise à quelque part. S’accommodant de quitter ce qui n'est pas de lui partie.


1(b-c/c): ...des bêtes à cornes.

Croire que l'on a une pensée, que l'on possède un corps. Cette piété. L'être voyage en lui-même comme à travers un livre très corné dont on aurait égaré la seule marque.
Le miracle serait de s'y retrouver.

Alors, à un carrefour entre deux déchirements d'où s’opère le choix du devenir, l'un dirait: c'est par là, je sais où me trouver, je suis là et serai bientôt ailleurs. Mais, enfin, ces déplacement n'arrivent que dans la tête.

Dehors, c'est le spectacle de l'accidentel, le règne de l'épiphanie hasardeuse des naissances – le monde déploie une telle énergie à faire publicité du mouvement que l'on finirait par y croire; par une sorte d'heureux délassement, se figer assis dans ses transports.
On finirait par croire à d'autres fourmilières qu'à celle de notre tête, avec son lot de contacts et ses effets de phéromones; et l'hypothèse de la tranquillité rejoindrait celle du temps vacant dans le congrès des idéaux achevés, d'un éternel ailleurs.

Croire que l'on a un corps. La vitesse ne travaille qu'à substituer ses immobiles.
Pas de sens; sans mobile, il n'y a qu'états de sièges.

Le visible est un tour de passe passe incessant où s'échangent les corps assis et les visages de masques. Les signes et les codes, les organes et les faces sont les cicatrices inhérentes à ce désordre de marbre, comme produits dans la CORNE.
Les places ont besoin de plusieurs occupants et d'autant de prétendants à l’occupation. L'état de siège permanent est celui d'un incroyable confort où s'échangent d'un signe de main les muets bienvenus dans le décor brûlant du vide.

samedi 21 octobre 2017

FRENCH POEM #2. Mathias Richard



Go go, go Johnny go. 
Jack. Hit the road. Walk this way. Walk on the wild side. Of the moon. 
Sometimes I feel I've got to. Run away. I've got to. Get away. On the road, again. Ghost rider. Run with me. Don't stop me now.
People are strange, when you're a stranger.
Who ya gonna call. Cause i'm bad. 
Under pressure, I lost control. 
I shot the sheriff. I'm a killer on the road.
No one knows what it's like, to be the bad man.
I'm bad. And I need love.
Losing my religion. Killed by death. Where is my mind ? Paint it black. Society is a hole. It makes me lie to my friends. I do not want this. You can't always get what you want. Fuck off and die. Life is life. You know I'm born to lose. I am the world's forgotten boy. The one who searches and destroys.




jeudi 19 octobre 2017

FRENCH POEM #1. Mathias Richard






Hey Joe, hey Jude, sweet Jane. Gloria. Hey hey my my. Hey... ya. Boom boom boom boom.

It's such a perfect day. Sweet dreams are made of this. What a wonderful world. Real cool time. Fish are jumpin' and the cotton is high. I feel good. I feel alright. Like a sex machine. I got you babe. You don't have to be a rich to be my girl. You're fresh, you're so fresh. Flesh for fantasy. So beat it. Push it. Cause we are born. Born to be wild. Wild child, voodoo child. Born in the USA. I'm afraid of Americans – I hurt myself today. But a DJ saved my life. Nothing can stop me now, cause I don't care anymore.  

I love you. I need you. I want you. I want to hold your hand. I want to feed in your hand. What's your name ? I want to be your dog. I don't need no education. I want you, I need you. Wild thing, kool thing : touch me, kiss me, gimme your lovin', gimme danger, gimme shelter, gimme power, gimme more, raw power, you are the perfect drug and I can't get no satisfaction, all day, and all of the night. This is the end, I don't care, I don't care, I want to break free, to the other side, I'll be your mirror, so let's dance, dance dance dance to the radio, we are nighclubbing, hey ho, let's go, run, run run, let's run, like a rolling stone, let's rock, you don't stop, jump around, shake your money maker, shake it, shake it, shh you got to, shake it, shh shake it, got to shake it, Shaka Khan, you better lose yourself in the music, the moment, cause I'm in E-F-F-E-C-T, don't push me 'cuz I'm close to the edge I'm trying not to lose my head. Ha ha ha ha ha. 
You're just another brick in the wall and i want to fuck you like an animal. I won't do what you tell me. Relax, come as you are, rape me, don't do it, stand by me, close to me, love me, love me true, love me tender, love me do, love me two times, be bop a lula, chabadabada, in a gadda da vida, la la bola, ba la ba la bamba, mala vida, baba baba, boo ya, flash!, flash!, jumpyjackflash, good golly miss molly you really got me, gabba, gabba hey... 


Good vibrations... 

It's a kind a magic.


mardi 17 octobre 2017

Un message de Darty


Prêt ?

Lève-toi de bonne humeur. Gère ton stress. Gagne du temps. 

Mets-toi au sport.
Affine ta taille sans efforts.
Chasse ta cellulite.
Mincis sans régime.
Objectif ventre plat.
Beauté -20%.

Tendance jus de légumes.
Craque pour le chocolat. 
Pomme de terre varie les plaisirs.
Réchauffe tes restes.

Prépare-toi pour l'été.
Checklist vacances n'oublie rien.
Épile-toi définitivement.
Évite les bouchons.
Zen sur la route.
Appelle gratuit depuis l’étranger.
Aie une bonne mine après un long voyage.

Relooke ta cuisine.
Garde ta maison fraîche.
Lutte contre l’humidité.
Déménage ton électroménager.
Nettoie vite et bien.
Relooke ton salon rustique. 
Choisis le repassage optimal.
Innove avec l’aspi-robot. 2-en-1. Et le vélo sans fil.
Installe des enceintes sur la plage. Musique en streaming. Filme en 4K. Imprime en 3D. Mission bikini. Bracelet connecté. Montre connectée. Fauteuil massant. Bébé Samsung. Rasoir souris Philips. Bons plans. Nouvelle télé. Détecteur incendie. SOS allergies. Vente flash. Épilateur-frigo-GPS. Prépare Noël sans stress. Packs économiques. Sélection fête des grand-mères. Veilleuse Barbapapa. 
Utilise ton subconscient. Pour ouvrir les portes du succès. Deviens Hypnotiseur. Contrôle tes rêves. Ne laisse pas passer cette chance.





lundi 16 octobre 2017

prenssée y


En France on n'a pas de pétrole mais on a des idées. À Marseille on n'a pas d'idées mais on a des rats. (Et des cafards.) Et c'est bien trop beau pour être photographié. L'endroit est si touristique qu'il se filme lui-même. 
L’œil humain perçoit plus d'informations que n'importe quel télescope jamais construit à ce jour. Tu regardes d'un œil fixe le soleil qui se lève, hors d'état de concevoir la réalité du monde. Une ligne haute tension, une autoroute, un sens giratoire, un supermarché, un programme informatique. Des bébés aux yeux couleur de mer. 
On dit que la réalité, c'est ce qui ne disparaît pas quand on arrête d'y croire. Je scrute chaque seconde, soigneusement, l'une après l'autre. (Je vois une seconde qui dure deux secondes). Je ne pense rien du tout de ce qui n'est pas vrai. 
Chut, les plantes dorment (les ronces ronflent). Tu dors sans dormir comme une méduse sans cerveau. Dans cet état de stase où même se coucher est fatiguant, cet état où cela demande moins d'effort de ne pas se coucher. (La Mer bouge mais elle ne se déplace pas.)
Un cerveau produit assez d'électricité pour faire fonctionner une ampoule. Goûte une pensée sauvage, c'est délicieux. Mange les yeux des morts pour voir ce qu'ils ont vu. Récolte les idées en coupant les têtes avec des idées dedans. Agglutine des cerveaux encore vifs en une grappe juteuse. Rassemble l'énergie psychique de 200 000 pensées en une seule. Boum. Cet endroit offre une expérience du chaos dans sa chair. C'est la ville où l'on naît le plus. Géographie des cris. J'ai des mondes en moi, qui poussent. Tout me dérange, je réussis même l'exploit de m'auto-déranger. Je sais même pas quel problème je suis en train d'essayer de résoudre. Je bad-trippe. Mais.         Je.   Sais.   Plus.   Pourquoi.   Dans ce bruit continu, il y a des moments de calme aléatoires. Ils seront balisés avec des petites ténèbres. En vrai c'est mieux que comment je le dis. Restons en vie pour continuer à fumer.

T'as des jours bizarres, et des jours très bizarres. Là t'es dans les jours très bizarres. C'est une démarche générale de libération, psychique et physique, personnelle et collective. Mon sac à dos me suit. J'essaie de le semer. La lumière au fond du tunnel est un train (qui fonce). J'ai beau marcher, tourner, mon sac me suit toujours. Roule aveugle. Fonce aveugle. Je ne suis pas ça. Je ne suis plus ça. Je ne suis pas plus que ça. Je ne suis plus que ça. Je suis ça qui. Qui vraiment quoi. Roule aveugle. Je ne suis pas ça. Fonce aveugle. Je ne suis pu ça. J'ai du désir pour cette brune, et pour cette rousse, et pour cette maigre, et pour cette grosse, j'ai du désir partout, qui déborde, qui me sidère, cette petite j'aime son sourire, et celle-là ses yeux et sa poitrine, celle-ci j'aime son odeur, cette autre c'est comment elle parle qui me rend fou, j'ai du désir, du désir partout, ça bouge, ça vibre, c'est pas clair, ça part là et là, dans plusieurs directions, ce désir c'est bon, c'est un truc dans l'air et y a rien de mieux. Tendu, torsadé, cordon ombilical d'un arbre. Des dizaines de personnes se retrouvent connectées sur une même ligne téléphonique et discutent ensemble, interconnexion par les voix. Le sable coule comme de l'eau en formant des gouttes. On vient à nous les uns les autres. Visages déstructurés et recomposés. Je n'ai pas très, n'ai pas, je n'ai plus peur de la peur. Il y a de l'espoir dans les gouttes de pluie. Une langue de cascades s'interpénétrant. Les barrières entre nous disparaissent. Rien ne nous y a préparés. Enfin des rêves. Ça faisait tellement longtemps. Le fucking monde réel est tellement bon. Je fais une cure d'air. Sète-Troie : 2 partout.

T'es composé de 7 quadrilliards d'atomes (7,000,000,000,000,000,000,000,000,000). Toutes les 8 secondes, tu produis plus de nouvelles cellules qu'il n'y a d'habitants au Brésil. C'est la sélection naturelle cosmique : que ton univers sorte vainqueur de la compétition qui l'oppose à une infinité d'autres univers.  

De plus en plus de gens, de plus en plus méchants. Nous vivons dans un royaume de conneries, un royaume que tu as habité pendant bien trop longtemps. Le manque de créativité s’acquiert. Il est nécessaire à la survie ici. Reste toujours prêt, à tout rater, à tout moment. Le mal-être, ça s'apprend. Vivre consiste pour une bonne part à résister à la pensée, à ce qu'on pense pour nous. 

85 personnes sont plus riches que 3 milliards d'autres. Un professeur d'économie conséquent tue un à un les élèves de sa classe. Dix balles entrent dans dix têtes. Que dix machines effacent et remplacent. Des choses doivent mourir pour que l'on puisse grandir. L'Histoire avec une grande hache. Une loi générale régit l’univers : tout s’écroule. Le seul moyen de contrôler une émeute sous amphétamines est que les forces de l'ordre en prennent aussi. 

Scène récurrente : des gens médiocres te font la leçon. Celui qui t'ouvre toujours sa phrase par un compliment pour la fermer par un reproche, avec l'apparence intelligente et mauvaise de certaines fioles de poison, des reptiles et des poignards. À quoi ça sert la politesse quand un mec te chie sur la gueule. Ton humeur est tellement noire que tous les lampadaires s'éteignent autour. 
Cette sensation entêtante (que l'on veut pourtant éviter). Que l'on n'a rien en commun avec personne. Que tout mène vers la solitude. Mécaniquement.
Une personne souhaite changer le monde pour une seule raison : toutes les autres personnes. Et échoue pour cette même et inévitable raison. 
Il reste toujours trop de piliers pourris debout, trop d'humanité infectée pour que l'homme puisse fleurir. Il n'y a rien à attendre de quiconque. C'est une notion pourtant simple que tu as toujours eu du mal à intégrer. La morale : une stylistique des comportements. Peut-être cette stylistique est celle qui compte le plus, même si c'est irrecevable aujourd'hui (voire de tout temps). 

Lieu Des Rencontres, là où la terre finit. Sur la plage de Souviens-Vague, ta peau dit le contraire de la mienne. Complètement décalée, t'essaies de te décaler toujours plus pour retomber à l'endroit mais là t'es au moment où t'es complètement à l'envers, tourne-disque sur le plafond. Riche, tu as percé à jour les riches, et pauvre, les pauvres, tout comme, en bonne santé, les gens en bonne santé, et malade, les malades, comme pour finir, un peu cinglée, tu as percé à jour les cinglés, et vrai malade mentale, les malades mentaux. École insatiable de la vérité. École inconsolable. Le geste de la pensée a un prix, l'accès à la vérité est douloureux. Connaître et se connaître impliquent d'être en risque. Rituel face au vide : jouer au morpion avec les os de ses prédécesseurs. Parler avec du sang. Instructions répétitives chuchotées dans l'oreille. (Test, test, test, testament). Naître dans une tombe. Du death metal dans la maternité.
Un(e) poète est un(e) malade pratiquant l'egothérapie. Ça donne des frissons jusque dans des zones inconnues de l'anatomie. Il y a un manque en toi. Un trou. Tu le sens. T'as tout essayé pour le remplir. Un vide. Et la soif de le combler. Tu sais que je le sens aussi.
- J'aime pas comment tu fumes.          
- Et moi, j'aime pas ta coiffure.
- Ah oui ? J'aime pas ta chemise !
- Ouais ? Ben, j'aime pas ta nana.
- Moi, j'aime pas ta mère.
T'es de mauvaise humeur, ça veut dire que tu vas mieux. Mais si tu veux faire un concours de fragilité fais gaffe, dans ce domaine je suis forte.

Les temps ont changé. Plein de jeunes gens ne connaissent pas la signification du mot pogo. Internet a tué le rock. La musique est devenue une affaire spécialisée, de chapelles et professionnels, non plus un lien sacré, l'affaire de toute une génération et de ses rêves. La musique n'est plus une religion, la musique n'est plus que de la musique. Le rock n'est plus une religion, c'est une secte. (Dont je suis).
Écoute ce truc, c'est comme si cet album avait été fait à l'intérieur d'un rêve de quelqu'un dans un autre monde. 
(Une parole donnée, un effort que déploie l'individu pour se lier au discours qu'il énonce). 
Tant de gens rêvent de ce disque, sans savoir qu'il existe déjà, qu'il est là. Alors fais-le écouter, tant que tu le peux. (La fin parfaite serait "pas de fin"). Les choses sont là, déjà là. Ce qui manque, c'est des gens pour les voir, les entendre. 
Tout est possible. Mais rien ne se passe.





dimanche 15 octobre 2017

mardi 10 octobre 2017

Candida Albicans


« Dimanche 24 septembre 2017

10 H 19

Question - urgent

Bonjour Docteur,

J'ai commencé le traitement antibiotique hier midi (j'en suis à trois prises) j'ai fait le prélèvement hier matin. J'aurai les résultats question microbes/bactéries jeudi soir et pour la mycose, comme prévu dans quatre semaines...

Par contre, les symptômes (démangeaisons) se sont aggravés depuis hier soir et c'est pénible. Réveillé à 3 h cette nuit... et là ce matin ça me gratte beaucoup plus qu'avant.

Que puis-je faire pour soulager ? Remettre de la cortisone ? Mais ça nourrit la bactérie si j'ai bien compris... Et je me pose la question : si la crème anti-champignons que j'ai appliquée hier soir n'a pas nourri également aussi le parasite, du coup j'hésite à l'appliquer cette crème car depuis son application cela a empiré.

Bref, que je puis-je faire pour soulager cette inflammation gênante ?

Si vous pouviez me répondre rapidement s.v.p malgré que l'on soit dimanche.

Je vous souhaite une bonne journée et je suis désolé de vous déranger justement un dimanche.

Cordialement

Thierry Théolier »


lundi 25 septembre 2017

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samedi 23 septembre 2017

Mantra






A ce moment-là, il m’a dit : 
...tu sais c'est facile : tu roules tu rampes tu fraies tu tailles tu construis tu déconstruis et tu défais, et tu refais. Eveille-toi. Fais. Tu fabriques tu empiles tu désempiles, tu agglomères tu conglomères, tu colles tu copies, oui, tu copies tu imites tu t'inspires tu écho-ises tu doubles, tu souffles, tu vibres, tu sculptes des palimpsestes, tu corps-à-corps, contre les cops, tu visses, tu crisses, tu polisses, tu moules, tu modèles, tu donnes forme à l'argile brut sur la pierre tournante, tu siffles le début d'un air qui se construit à petit pas incertain, sans hésitation, halte au barrage c'est tout, indice, exposés, livré debout les choses dehors, réveille ton derviche tourneur, fume, soufi, des mantras fourmillent…
 Approche la flamme du shilom et aspire. A fond.  
Tue les tourneurs, tu sais c’est facile, tue les mantras et ton réveil, tu es incertain et ça, là, tu écho-ises les modèles à tout-va sur des copies en aggloméré, palimpsestes spirales, tu imites, tu moules, les corps, tout, vu d'un tu, tu imites les mantras qui vissent sans hésitation. Ça tue, ça éveille. Tu les contres les choses qui sifflent au-dessus des barrages d'un ciel sans étoile –  tue ça & colle incertain, tu visses, c'est tu empiles, tu construis l'argile, tu fabriques, tu déconstruis, tu doubles, tu crisses la tournante, tu imites, tu fourmilles, tu refais les barrages, tu les détruits, tu fais, défais et refais tout, sans cesse…
Tu ne dois pas t’apitoyer sur toi-même. Inspire.
Tu dois te laisser aller maaaannnn
Finis le shilom, refais t’en un autre, tu t’en fous. Tu sais c’est facile : fais contre et conglomères un nouveau monde, réveille-toi, tu souffles, tu haltes, tu peux former et aggloméré, tourneur, tu roules, sculptes, tu te déconstruis on air. TU devient en indice, sans craies ni moules, tournant dans les spirales. Je te jure – Gaté, Gaté. Respire les étoiles – Paragaté. Fabrique, polisse, souffle, corps-à-corps, siffle la pierre brute çà et là, tes pas vont vibrer sur les palimpsestes. Parasamgaté Bodhi Svaha. Souffle, roule l'argile tourneur, et refais sans hésitation, ton être fourmille de mantras, ton être de taille exposée construit l’univers. Tu peux refaire, rouler, dé-modeler, exploser les barrages du déjà-vu. Tu aspires les échos soufis, tu dehors, copies vu souffles, à la facile tu moules, inspire,  surtout inspire, tu contre-indices, tu sculptes, c'est toi, c'est : tu modèles & ton modèle qui
T r o u v e   t a   l o n g u e u r
Un truc naturel
Qui pousse
Tout seul