mercredi 28 décembre 2016
lundi 26 décembre 2016
Vous êtes ici
Rue de l’Abandon
Cité des Abus
Quai des Alcooliques
Avenue des Âmes brisées
Rue de l’Apocalypse
Rue de l’Arbre mort
Place des Bipolaires
Avenue des Chiens écrasés
Rue du Châtiment
Place des Chômeurs
Rue du Ciel gris
Rue des Déceptions
Traverse du Désert
Montée du Désastre
Passage Douloureux
Rue de la Déveine
Cité des Enfants perdus
Rue des Espoirs déçus
Autoroute de l’Enfer
Rue des Extinctions
Impasse de la Fatalité
Rue des Femmes battues
Place des Fleurs fanées
Rue de la Frustration
Parc de la Gadoue
Avenue des Gens méchants
Avenue du Grand cafard
Boulevard de l’Holocauste
Avenue de l’Hiver
Boulevard des Illusions
Rue des Impuissants
Rue des Injustices
Allée du Massacre
Place des Meilleures intentions
Rue Mesquine
Rue Morne
Boulevard de la Mort
Rue des Oiseaux malades
Boulevard Pathos
Place de la Peste
Rue des Préjugés
Rue de la Poisse
Rue du Petit Pyromane
Rue des Rats crevés
Chemin des Regrets
Rue des Sales petites combines
Rue Stérile
Rue de Ta mère
Cours du Temps perdu
Jardin des Tueurs en série
Centre commercial des Pigeons
Parking municipal des Voitures Brûlées
Ecole de la Révolte maudite
Eglise ND de l’Amertume
Hôpital des Derniers jours
dimanche 25 décembre 2016
La Bête.
Le Besoin de Partir se sent de loin, il se rapproche vite mais il est presque toujours impossible de voir à quelle distance il se trouve. Peut-être est-il tout près, en réalité, déjà contre ta peau, peut-être même la langue sortie, prête à se coller à toi et à rapper tes mains et ton visage laissés à l'air libre, avec innocence, candeur, oui peut-être est-il à deux doigts de rentrer sous nos habits, de parcourir nos dos et de remonter en coupant par le jardin pour se lover contre notre ventre, et on ne le sait pas.
On ne connait pas la distance qui nous sépare, mais on le sent : il est là. Son odeur change régulièrement, on ne peut pas dire objectivement ce qu'elle est, boisée ou sucrée, amère, tentante, mystérieuse, nouvelle, risquée ou changeante. Elle s'accommode au climat, n'est pas difficile, se fond dans la masse, rajoute sa touche ou envahit l'espace.
On sait que c'est elle parce qu'alors on pense aux cosmonautes, aux grands aventuriers, on se dit qu'ils n'avaient pas de portables avant, pas de TGV ni de covoiturage, comment ils faisaient, et l'eau courante, le matelas, faut que je pense à prendre rdv chez l'ostéopathe, putain le dentiste ça fait cinq ans au moins, tiens je vais racheter du rince-bouche là, antibactérien, le vert il sent la menthe, bon le noir c'est normal, l'usure normale des molaires, j'ai pas mal alors je vais avoir l'air bête à y aller pour rien, dépense inutile, la mutuelle est à jour, oui l'air bête, sûrement, oui. Mais qu'est-ce que je pourrais dire au conducteur ? Pourvu qu'il ne mette pas Rire et chansons.
On s'imagine lui succomber, on essaie de prévoir, planifier, on sait qu'il ne nous a pas encore sauté dessus, peut-être il se lassera, mais bon, si ce n'est pas le cas, faudra bien en faire quelque chose, l'apprivoiser ou le relâcher ailleurs, par exemple, dans son habitat naturel, lui trouver de quoi faire, pourvoir à ses besoins, parce qu'il en a, lui aussi, des besoins.
On fait des listes de choses à faire, de ce qui nous est nécessaire, on regarde les annonces, on met des choses incroyables dans des paniers virtuels mais zut, le navigateur plante : trop de fenêtres ouvertes. Bon, y a l'historique, on verra ça plus tard. Éventuellement.
Alors en attendant on essaie d'identifier son trajet, de le localiser : il se rapproche, c'est sûr, en ligne droite, puis recule, ou bien un obstacle face à lui peut-être, ou le vent qui tourne et on ne le retrouve plus, il nous a quitté et on l'oublie vite avec d'autres odeurs, des familières, des familiales, des anciennes, prégnantes, tenaces, dans lesquelles on se vautre goulument.
Mais c'était une feinte.
Et le revoilà, bim il a mis la dose, t'es obligé d'en parler, tu ne peux plus l'ignorer, il rentre dans tes poumons, les teinte à sa manière, rayée, irisée, alors tu en parles, tu prévois, on te conseille. Tu as droit à beaucoup de conseils, les gens sont contents de pouvoir te conseiller, soit parce qu'ils en ont déjà adopté un, soit parce qu'ils pensent le connaitre bien, l'animal, la Bête, pouvoir la dompter.
Toi tu écoutes.
Tu hoches la tête.
Tu crois et ne crois pas à tout ce qu'on te dit de lui, car le tien est tout jeune et fou, son caractère se façonne à peine, à travers de vieux rêves, des contes de Noël, des images sur les murs ; il se fait tendre, dur, brumeux, volatile et physique tout à la fois.
Et tu veux en savoir plus.
Alors tu bouges plus, tu le laisses venir.
Et ça il le sent.
Bim il est là.
Sa langue sort.
Tu sens son haleine, c'est plus fort, irrésistible, obscur.
Tu ne vois toujours rien mais tu en es sûr, plus de doute.
C'est lui, il est tout contre.
C'est chaud, c'est fort, et ça se colle à toi. C'est ça.
Tes vêtements frémissent.
Une petite boule sur ton ventre point.
Tu bouges.
Tout se met en place.
On ne connait pas la distance qui nous sépare, mais on le sent : il est là. Son odeur change régulièrement, on ne peut pas dire objectivement ce qu'elle est, boisée ou sucrée, amère, tentante, mystérieuse, nouvelle, risquée ou changeante. Elle s'accommode au climat, n'est pas difficile, se fond dans la masse, rajoute sa touche ou envahit l'espace.
On sait que c'est elle parce qu'alors on pense aux cosmonautes, aux grands aventuriers, on se dit qu'ils n'avaient pas de portables avant, pas de TGV ni de covoiturage, comment ils faisaient, et l'eau courante, le matelas, faut que je pense à prendre rdv chez l'ostéopathe, putain le dentiste ça fait cinq ans au moins, tiens je vais racheter du rince-bouche là, antibactérien, le vert il sent la menthe, bon le noir c'est normal, l'usure normale des molaires, j'ai pas mal alors je vais avoir l'air bête à y aller pour rien, dépense inutile, la mutuelle est à jour, oui l'air bête, sûrement, oui. Mais qu'est-ce que je pourrais dire au conducteur ? Pourvu qu'il ne mette pas Rire et chansons.
On s'imagine lui succomber, on essaie de prévoir, planifier, on sait qu'il ne nous a pas encore sauté dessus, peut-être il se lassera, mais bon, si ce n'est pas le cas, faudra bien en faire quelque chose, l'apprivoiser ou le relâcher ailleurs, par exemple, dans son habitat naturel, lui trouver de quoi faire, pourvoir à ses besoins, parce qu'il en a, lui aussi, des besoins.
On fait des listes de choses à faire, de ce qui nous est nécessaire, on regarde les annonces, on met des choses incroyables dans des paniers virtuels mais zut, le navigateur plante : trop de fenêtres ouvertes. Bon, y a l'historique, on verra ça plus tard. Éventuellement.
Alors en attendant on essaie d'identifier son trajet, de le localiser : il se rapproche, c'est sûr, en ligne droite, puis recule, ou bien un obstacle face à lui peut-être, ou le vent qui tourne et on ne le retrouve plus, il nous a quitté et on l'oublie vite avec d'autres odeurs, des familières, des familiales, des anciennes, prégnantes, tenaces, dans lesquelles on se vautre goulument.
Mais c'était une feinte.
Et le revoilà, bim il a mis la dose, t'es obligé d'en parler, tu ne peux plus l'ignorer, il rentre dans tes poumons, les teinte à sa manière, rayée, irisée, alors tu en parles, tu prévois, on te conseille. Tu as droit à beaucoup de conseils, les gens sont contents de pouvoir te conseiller, soit parce qu'ils en ont déjà adopté un, soit parce qu'ils pensent le connaitre bien, l'animal, la Bête, pouvoir la dompter.
Toi tu écoutes.
Tu hoches la tête.
Tu crois et ne crois pas à tout ce qu'on te dit de lui, car le tien est tout jeune et fou, son caractère se façonne à peine, à travers de vieux rêves, des contes de Noël, des images sur les murs ; il se fait tendre, dur, brumeux, volatile et physique tout à la fois.
Et tu veux en savoir plus.
Alors tu bouges plus, tu le laisses venir.
Et ça il le sent.
Bim il est là.
Sa langue sort.
Tu sens son haleine, c'est plus fort, irrésistible, obscur.
Tu ne vois toujours rien mais tu en es sûr, plus de doute.
C'est lui, il est tout contre.
C'est chaud, c'est fort, et ça se colle à toi. C'est ça.
Tes vêtements frémissent.
Une petite boule sur ton ventre point.
Tu bouges.
Tout se met en place.
samedi 24 décembre 2016
vendredi 23 décembre 2016
jeudi 22 décembre 2016
[Machine O-1] GLING
J'veux faire "gling" derrière les gens qui font semblant de rien sentir, qui font semblant que le monde n'est rien qu'à eux...
samedi 17 décembre 2016
"Dépôt-vivante" le dimanche 18 décembre à Marseille
Le dimanche 18 décembre 2016, de 16h à 21h, une mini-librairie temporaire se tiendra à l'Asile 404 (135 rue d’Aubagne - 13006 Marseille / Métro Notre-Dame-du-Mont / entrée libre).
Seront en vente tous les livres et CD des éditions Caméras Animales, ainsi que tous les livres de Mathias Richard chez différents éditeurs, et les CD du label Invidation (tenu par Nikola Akileus).
Ce sera aussi un moment ouvert à la rencontre et la discussion.
A partir de 18h il y aura aussi des projections et lectures autour des livres présentés.
Avec (entre autres) Sabrina Cerisier, Nicolas Debade, Roselyne Frick, Marc Hernandez, Aurélien Marion, Nora Neko, Agathe Paysant, François Rossi, Diego VB et Annabelle Verhaeghe.
A dimanche !
L'événement sur le site de l'Asile 404 :
L'événement sur Facebook :
>
caméras animales,
CD,
communauté,
invidation,
livre,
stand
mercredi 7 décembre 2016
Le monde comme il vient
Black-out
Je me réveille à 4 h du matin
Je prends un bain
Je comate
Longtemps
Je comate
A 7 h j'en sors
T'es partie chez Romy
Toi mon ange gardien
J'fais plus le malin
Le matin sans toi
Ressemble à un bois
Sans rosée
Sans toi
J'emmerde le matin
Des magiciens
Il n'y a plus rien
Qu'un chien en moi
Des fils de barbelés
Autour des reins
Alors
Je prends le monde
Comme il vient (x3)
Après je bois
A la santé
Des temples
De la foi
T'es partie
Toi mon ange gardien
J'fais plus le malin
Le matin sans toi
Ressemble à un bois
Sans rosée
Sans toi
J'emmerde le matin
Des magiciens
Il n'y a plus rien
Qu'un chien en moi
Des fils de barbelés
Autour des reins
Je prends alors le monde
comme il vient
Et je marche
Vers toi
Le monde
Comme il vient (x2)
Je vais vers ce monde
Et tu me rejoins
Viens
Viens
Viens
Viens
On y va
Viens
On y va
Viens
On y va
mardi 6 décembre 2016
jeudi 1 décembre 2016
[Machine TH-1] Dyspixing
Dyspixing //
⩺ Dys, préfixe induisant un quelconque dysfonctionnement au regard d'une activité/fonctionnalité ou fonctionnement dit(e) normale.
Nuit d'été, un ordinateur déjà mal en point, effectue à ce moment quelques opérations simultanées, ralentissant son fonctionnement à vitesse normale.
Une image traitée via photoshop fait partie des opérations ; peu à peu, les manipulations deviennent laborieuses, ralenties,
le film commence.
- Fonction/Utilité :
"Créer de nouvelles images en poussant à ses limites la rapidité de traitement d'informations d'un ordinateur, sorte de micro-cinéma abstrait & aléatoire."
⩺ Seconde ?
"Produire de l'information apparemment inutile avec un degré très faible d'intervention"
Requis : logiciel de traitement d'image ou permettant tout au moins le déplacement dans l'image.
Image avec définition minimum de 400 pixels par pouce,
textures & nuances chromatiques variables.
Utilisation :
Ouvrir le document, puis, pour assurer le ralentissement de l'ordinateur, ouvrir quelques applications supplémentaires usant de la
mémoire vive.
Ouvrir un logiciel de capture vidéo de l'écran, définir le cadre de l'image dans la fenêtre de l'application concernée, démarrer la capture vidéo puis :
tel un pilote surplombant un paysage, naviguer dans l'image en utilisant zoom et déplacement latéral, essayant différents rythmes pour définir
les effets les plus adaptés/recherchés :
déformation d'image, superposition de l'avant et après réception de l'information, décomposition saccadée, distorsion, ralentissement,
grésillement du grain photo, strates de lignes...
Faire un premier test de réaction physique de l'ordinateur.
Espacer les prises pour éviter le flambage de disque et/ou de ventilateur ;
Extrait d'un test de pilotage-
Séance de tournage.
Assise choisie : pseudo horizontale, corps semi-replié sur couette amassée.
Cadre : Plein écran // agrandissement de la fenêtre, mise en veille des fenêtres outils.
Image: collage numérique sur une quinzaine de calques, noir et blanc, grain photo ajouté, définition à 600 pixels/pouce.
Démarrage de la capture vidéo de l'écran, début de la navigation intra-pixels, zoom, zoom, zoom, déviation-en-parallèle, Est, Ouest, Sud, dézoom,
zoomzoomzoom,
virée gauche/droite, prise d'altitude, piquée, sentiment de pilote sur une surface plane, atteindre le grésillement du grain numérique,
semblable à une télévision sans connexion,
image décharnée, démembrée, amputée de sa lisibilité, image-mouvement/saccades, limites repoussées de l'outil-générateur de nouvelles
images par sa défaillance, ou sa déficience.
2 minutes, réactions ralenties, 3 minutes, décompositions abstraites de l'image, arrêts dans le mouvement, 5 minutes, perte de contrôle sur le rythme de l'activité, 6 minutes, défilés d'actions en chaîne enregistrées au préalable par l'ordinateur, contemplation de celles-ci.
Fin de capture vidéo, l'ordinateur reste alors soumis à quelques saccades, enchaîne les ouvertures/fermetures de fenêtres aléatoirement,
nouvelle séance de contemplation : sans action, par une prise d'informations intense et trop rapide pour lui, l'ordinateur continue d'agir, seul,
jusqu'à lentement et difficilement, retrouver la simultanéité de la demande et de l'action ; après quelques heures, ou quelques jours.
NB//Extension : Dans un cadre performatif, utiliser un ordinateur à usage unique et piloter à travers les images (vidéo-projection) jusqu'à extinction, arrêt définitif ou flambage complet de l'ordinateur.
En réaliser plus tard un totem pour un futur musée des muta-médiums.
⩺ Dys, préfixe induisant un quelconque dysfonctionnement au regard d'une activité/fonctionnalité ou fonctionnement dit(e) normale.
Nuit d'été, un ordinateur déjà mal en point, effectue à ce moment quelques opérations simultanées, ralentissant son fonctionnement à vitesse normale.
Une image traitée via photoshop fait partie des opérations ; peu à peu, les manipulations deviennent laborieuses, ralenties,
le film commence.
- Fonction/Utilité :
"Créer de nouvelles images en poussant à ses limites la rapidité de traitement d'informations d'un ordinateur, sorte de micro-cinéma abstrait & aléatoire."
⩺ Seconde ?
"Produire de l'information apparemment inutile avec un degré très faible d'intervention"
Requis : logiciel de traitement d'image ou permettant tout au moins le déplacement dans l'image.
Image avec définition minimum de 400 pixels par pouce,
textures & nuances chromatiques variables.
Utilisation :
Ouvrir le document, puis, pour assurer le ralentissement de l'ordinateur, ouvrir quelques applications supplémentaires usant de la
mémoire vive.
Ouvrir un logiciel de capture vidéo de l'écran, définir le cadre de l'image dans la fenêtre de l'application concernée, démarrer la capture vidéo puis :
tel un pilote surplombant un paysage, naviguer dans l'image en utilisant zoom et déplacement latéral, essayant différents rythmes pour définir
les effets les plus adaptés/recherchés :
déformation d'image, superposition de l'avant et après réception de l'information, décomposition saccadée, distorsion, ralentissement,
grésillement du grain photo, strates de lignes...
Faire un premier test de réaction physique de l'ordinateur.
Espacer les prises pour éviter le flambage de disque et/ou de ventilateur ;
Extrait d'un test de pilotage-
Séance de tournage.
Assise choisie : pseudo horizontale, corps semi-replié sur couette amassée.
Cadre : Plein écran // agrandissement de la fenêtre, mise en veille des fenêtres outils.
Image: collage numérique sur une quinzaine de calques, noir et blanc, grain photo ajouté, définition à 600 pixels/pouce.
Démarrage de la capture vidéo de l'écran, début de la navigation intra-pixels, zoom, zoom, zoom, déviation-en-parallèle, Est, Ouest, Sud, dézoom,
zoomzoomzoom,
virée gauche/droite, prise d'altitude, piquée, sentiment de pilote sur une surface plane, atteindre le grésillement du grain numérique,
semblable à une télévision sans connexion,
image décharnée, démembrée, amputée de sa lisibilité, image-mouvement/saccades, limites repoussées de l'outil-générateur de nouvelles
images par sa défaillance, ou sa déficience.
2 minutes, réactions ralenties, 3 minutes, décompositions abstraites de l'image, arrêts dans le mouvement, 5 minutes, perte de contrôle sur le rythme de l'activité, 6 minutes, défilés d'actions en chaîne enregistrées au préalable par l'ordinateur, contemplation de celles-ci.
Fin de capture vidéo, l'ordinateur reste alors soumis à quelques saccades, enchaîne les ouvertures/fermetures de fenêtres aléatoirement,
nouvelle séance de contemplation : sans action, par une prise d'informations intense et trop rapide pour lui, l'ordinateur continue d'agir, seul,
jusqu'à lentement et difficilement, retrouver la simultanéité de la demande et de l'action ; après quelques heures, ou quelques jours.
NB//Extension : Dans un cadre performatif, utiliser un ordinateur à usage unique et piloter à travers les images (vidéo-projection) jusqu'à extinction, arrêt définitif ou flambage complet de l'ordinateur.
En réaliser plus tard un totem pour un futur musée des muta-médiums.
Une machine de Tina Hype
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