Les algorithmes et les machines ont remplacé (ou sont en passe de remplacer) l’homme dans la classification et la rationalisation des informations. Le web est le terrain de jeux de prédateurs numériques à la recherche constante de données (Intelligences artificielles, logiciels espions, robots d’indexation des moteurs de recherches, systèmes de reconnaissance faciale et autre applications d'ingénierie sociale).
Des fenêtres s’ouvrent, des portes s’ouvrent - elles mêmes ouvrant de nouvelles portes - quelque soit l’endroit où l’on se trouve, le robot cherchera toujours à créer de nouvelles associations, de nouvelles interactions, il ne nous laissera aucun répit.
Une froide obscénité : ce serait une définition de la pornographie / et une définition de la manière dont les machines nous traquent de manière invisible et analysent le moindre pixel de notre identité et de notre intimité - via les traces que nous laissons sur internet.
Comment les robots nous regardent-ils à travers ce qu’on leur donne à voir ? Je ne le sais pas, je l’imagine, je l’envisage, j’extrapole et je vous offre, l’espace de quelques secondes, ce rôle de voyeur via le détournement de la fonction “seachbyimage” (recherche par images associés) du moteur de recherche google.
J’ai cherché le bug dans la mise en coupe des individus. J’ai demandé à Google, via la fonction "Chercher une image similaire", de faire le lien entre des images trouvées sur des sites pornographiques et l’ensemble des images présentes dans sa base de données. A gauche de chaque photomontage se trouve l'image de base et à droite du photomontage se trouve le resultat de Google pour cette "Recherche d'images similaire".
Mon choix d’image source s’est limité à des portraits d’actrices (amatrices et professionnelles) venant juste de recevoir une éjaculation faciale - une figure imposée de l’industrie pornographique n’est pas sans rappeler la figure imposée des réseaux sociaux (photo de profil, selfie…).
Mon choix d’image source s’est limité à des portraits d’actrices (amatrices et professionnelles) venant juste de recevoir une éjaculation faciale - une figure imposée de l’industrie pornographique n’est pas sans rappeler la figure imposée des réseaux sociaux (photo de profil, selfie…).
NB : Aucune pénétration ou partie génitale n’est visible dans cette galerie.
Extraits :
épateffayant !
RépondreSupprimerkrrr.