24
> C’est l’édition de la nuit.
> On retrouve dans un instant
> des tracts tombés du ciel.
>
On peut commencer ?
> Suivez
vos sens,
> je
vous écoute.
> Tout d’abord,
> désolé mais pour se parler c’est difficile
> avec une écriture très simple…
>
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
>
Il faut sans cesse brouiller les pistes,
>
je m’y connais vous savez.
> Mais
êtes-vous qui je pense ?
> J’ai conçu un projet de vie
> par souci de discrétion.
> Vous
êtes revenue là pour moi ?
> Primo, je n’avais plus besoin d’un ersatz,
> c’était plus possible…
> Il
n’est pas trop tard pour vos cicatrices.
> Tout
est illimité, alors pourquoi se priver ?
>
Moi, ce que je pense, c’est que
>
je vous ai apporté mon numéro de portable
>
et je ne suis pas très douée pour les discours.
>
Arrêtez de tourner autour du pot !
> Peut-être pourrions-nous discuter de tout ceci dans mon bureau ?
>
Mais pourquoi faire un telle mise en scène ?
>
Je ne veux pas être
>
cruelle diablesse.
> Alors
si on allait se boire un café
> au
milieu des icebergs
> dans
ce monde parallèle ?
>Si le récit ne plaît pas, on meurt,
mais l’important comme disait le sage, c’est de se perdre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire