samedi 28 juin 2014

Point d'assemblage...

C'est samedi je me dit, p***** de semaine de merde, j'ai cru que j'était repartis pour un tour de manège, d'accident administratif, mais non tout vas bien jusque la, ou mal, c'est au choix, on s'y fait, même si dans le procédé on y perd le sourire et la santé, même qu'on se dit qu'on vas s'en refaire une, et qu'on procrastine, et que le regard de l'autre rime avec décollement de la rétine, la routine dans un monde d'aveugle, tout pue la défaite comme quand on était jeune et que le week end on allais galérer a belle épine, pour n'y retourner que des années aprés et vomir cette galerie marchande dans des mission d'esclavagiste ordonnée par la boite d'intérim, ouais moi aussi j'ai une conviction intime, c'est que quand les keuf me contrôle, ta notion d'intimité finis toujours violée, du moins comment oublier quand il t'ont demander de t'accroupir et de tousser, comme pour te démontrer que y a pas de limite aux humiliations qu'on peut t'infliger ici, les abus de pouvoir peu importe le fonctionnaire redouble d'intensité quand sur tes papier il est notifié que tu n'est qu'un citoyen de seconde zone, un clandestin pour toujours, qu'on rêve de renvoyer a sa mère patrie, la misère sans nom d'une algérie franco française et du vice qui se déversera a chaque fois que la nostalgérie reprend le dessus comme les media ça y vas franco, inspiré par la peur d'une france algérienne, mais pas de soucis tout cela n'est qu'un mauvais rêve, qu'un mauvais moment a passer, comme un été a la cité, ou il semble que même l'hiver est trop pauvre pour oublier la grisaille, et s'offrir des vacance, ce râleur a l'heure, s'accorde en parfaite harmonie avec mes humeur, et celle des coeur qui toute leur vie comme le ciel ici encore une fois pleure ... ben chiale pucelle tu pissera moins, du qu'en diras t'on ... je suis pas renaud je vais pas te chanter "laisse béton", car justement le bitume est une laisse quand on est en chien ducon, tu peut toujours courir pour me voir aboyer quand la caravane passe, je m'en bat la race, pourvu que je puisse continuer de ronger mon os, comme tout ces sale gosse qu'on a vu naitre adulte, j'ai toujours été précoce pour le meilleur comme le pire, et peu importe si j'abuse les mots si j'ai la formule et la syntaxe barbare c'est que la rage transpire qu'on mange ou pas de porc et crois moi c'est rien de le dire j'ai rencontrer des gens pieux, qui était le diable incarné et des voyous qui en fait était des anges bien plus spirituel que tout ces gourou ces contre maitre soumis au colon souvent cruel, qui fait que pour nous indigène nos vie se résume a cette seule envie ce désir de se faire la belle, surtout quand désespoir et dégoût se mêle il ne reste de refuge que nos rites vaudou, pour que nos cauchemar ai raison de ce réel qu'on nous vend a grand coup de promo et de pub, pour qu'on oublie nos chaine celle qui me ronge les poignets et les chevilles, cette nuit encore une fois je tenterais de m'évader, ce sera sans retour, car si il me rattrape il me couperons les jambes, alors entendez ma prière, car je préfère de loin qu'on abrège mes souffrance et tant qu'a faire il n'ont qu' a me pendre, car a la première occasion je leur sauterais a la gorge, je n'ai pas appris le pardon, je ne trouve pas d'excuse, ou que je regarde je ne vois que des lâches voila pourquoi j'accuse, continue de croire que je plaisante et que je fait ce que je fait seulement pacque ça m'amuse, quand j'aurais sortit ma lame pour tailler sur ton visage un sourire kabyle, tu verras qu'elle idée je me fait du jeu et si je me fait de la bile pour mon devenir, autant te dire que j'ai le don de sublimer tragédie et drame, tu peut me juger quand je crache dans la soupe, j'en ai rien a branler, me demande pas pourquoi je jette de l'huile sur le feu ça fait longtemps que tout crame, que je reste l'immonde bête, celle qui aime cette chaleur des corps et de leur émois le seul et dernier rempart a ces monstre froid,  ceux que des milliard d'individu idolâtre alors que je ne rêve plus de briser le glace, preuve est faite qu'il n'est plus besoin d'attendre il parait que ça fait déja un moment qu'elle a commencer a fondre cette putain de banquise, mais peut importe notre humanité n'existe en fait que dans l'exil, et si je n'ai rien de docile, je suis comme castaneda pris pour un barge surtout quand je dit que mon existence suffit a bouger leur point d'assemblage, tellement je suis excentré, désintégré par la politique d'intégration, mon centre a finis par devenir extérieur et si ce n'en est pas un de richesse c'est un signe de perspective sombre et nocive pour eux, car je ne suis pas dévorer par la haine ni par un désir de revanche, chasse le naturel il revient au galops et si tu ne ressent aucune culpabilité, je ne vois pas pourquoi je perdrais mon temps a en faire un cas de conscience, je connais la musique et sait reconnaître la transe quand le diable mène la danse ceux qui ont écrit et imaginer la chorégraphie sont souvent intoxiqué a la poussière d'ange, c'est pour cela que je n'aime que la mélodie et le chant de mes ancêtre qui résonne et sonne comme un exorcisme, si ils sont tous possédé, alors il reconnaissent tous leur salut dans ceux qui n'ont rien, qui ne veulent pas se rendre, qui ont tout a donner rien a prendre ou a vendre, tu peut toujours monter en l'air, au risque de te surprendre, tu finiras toujours par redescendre, sans rien apprendre, pourtant comme le sol combien joue les dur, et scande au scandal quand même les coeur tendre refuse de tendre l'autre joue ... 

non ce n'est pas ton coq que j'ai entendu ce matin, mais le chant des sirènes, et ce refrain qui rappel a mon souvenir que je n'ai rien a gagner tout a perdre, la seule mélodie dont je me souviens encore et celle du chaos qui m'habite a l'image de ce monde qui pour tout et rien s'agite, avec ce désir commun de communier, de célébrer quoi on ne sait plus nous diras t'on sur un ton désinvolte, car la fête et dénuée de sens si elle n'est pas animée et n'as pas pour diapason un authentique sentiment de révolte celle de nos émotions sinon que le diable m'emporte dans un dernier frisson ....
Si une fois se dresse un homme d’honneur
Et qu’il fasse vœu de vaincre ton sort : 
Sous une dalle, ravalé en exil,
Tel est le destin qu’il scelle en ton nom...

Mouloud Mammeri avait été très touché par les paroles de Jean Amrouche lorsqu'il lui dit notamment :

" Je conçois et raisonne en français, mais je ne peux que pleurer en berbère. "

En plus de tous ses hommages parvenus de par le monde, sache bien Lounés, que nous avons tous pleuré dans toutes les langues et comme disait aussi Pierre de Ronsard :

"Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,

Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,

Afin que vif et mort ton corps ne soit que roses ".

Un poète peut-il mourir ? Non, certes ! Les gens de ta trempe ne meurent jamais.

Comme disait Dda Lmulud à propos du célèbre poète Si Mohand u Mhand :"il y a des gens qui sont vivants, on dirait qu'ils sont morts et ils y a des gens qui sont morts et qui demeurent toujours vivants.»

" Illa walbεḍ illa ulac-it, illa wayeḍ ulac-it illa ", Keçç a Lwennas ulac-ik, telliḍ. "
TRIBUTE TO MATOUB LOUNES - RUN THE AMAZIGH TRAP - ALYENS



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