samedi 31 août 2013

rêves nuit du 17 au 18 juillet 2005


rêves nuit du 17 au 18 juillet 2005


rêve 1

pendant une demi-heure un lieu entre la librairie et la bibliothèque est mis à notre disposition dans un objectif scolaire et promotionnel. nous pouvons nous emparer gratuitement de tous les ouvrages qui nous intéressent dans le délai de cette demi-heure, ce semble être une politique mise en place par les éditeurs pour que les étudiants prennent l’habitude d’être lecteurs et consommateurs de leurs livres.
j’erre dans le lieu, saisis quelques livres, entre autres de D., d'E., en anglais. très rapidement le plan change, le lieu s’agrandit de façon géométrique jusqu'à atteindre la taille d’une petite ville. ce ne sont plus simplement des livres qui sont mis à la disposition d’un public surgissant de partout, mais absolument tout ce qui est consommable, achetable : habits, aliments (je prends un steak), accessoires, œuvres d’art (je prends des petites sculptures extrêmement vicieuses faites par un vieux à lunettes à l’air concupiscent), tout, tout, tout, une église, etc. des putes (l’on voit un homme se faire sucer par une pute) MAIS au bout de 30 minutes (les lieux sont séparés de façon thématique par des cloisons et sont sur des socles différents), au bout de 30 minutes chaque lieu thématique s'autodétruit, il subit une sorte de tremblement de terre qui tue, engloutit ceux qui y sont restés trop longtemps : le rêve est une longue course-poursuite entre repérer et ramasser des objets d’intérêt ou de valeur (j’en trouve très peu, ma vue est comme floutée par la précipitation, et les objets intéressants ont déjà été en partie pris par des rapaces plus rapides, je jalouse des petites Japonaises qui ont trouvé de superbes combinaisons et casques et mini-dragsters argentés, je passe mon temps à courir poursuivi par ce tremblement de terre qui engloutit ceux qui ne sont pas assez rapides ou trop cupides, tout en regardant à la volée tous ces objets infinis offerts gratuitement mais pour si peu de temps. fin floue, courir hors du bâtiment dans une forêt clairsemée au-dessus de laquelle patrouillent des hélicoptères de police. / réveil.



rêve 2

A. : je la rencontre dans une brasserie qui pourrait être à montmartre. elle refuse formellement de signer le manifeste surréaliste, et se condamne elle-même à vivre dans un quartier parallèle, invisible, de Paris, où les gens ne meurent pas : elle se condamne à l’immortalité. retour d’affection fort entre nous (après une entrevue toute aussi forte avec son dernier copain, alors que se présageait un affrontement : partage avec lui du côté inquiétant de la folie d’A., il semble jeter l’éponge), j’essaie de l’en sortir mais une fois entré dans ce lieu d’immortalité, il semble impossible d’en sortir. (petites rues et appartements sans fenêtres ou avec vue plongeante sur Paris). 
sans transition, affrontement gore entre moi et des « immortels » extrêmement mauvais et mal intentionnés. contre toute attente j’en triomphe et arrive à les couper en morceaux, mais ce n’est pas suffisant, ils continuent à vivre, se reformer petit à petit, je suis contraint d’en affronter les morceaux, de les attacher, les passer au mixer et les réduire en poudre que je mets au feu. je pense enfin en avoir triomphé –en regardant Paris du haut d’une fenêtre d’où je laisse tomber la poudre de leurs cadavres de ma main. sans transition je suis en fait vaincu, coupé en morceaux, rien ne pouvant les tuer, ils se sont reformés et ont dû triompher de moi pendant mon sommeil, je suis réduit à une sorte de lego ridicule volant au milieu (entre la libellule en plastique, avec un effroyable smiley figeant l’expression de la face, et le vaisseau spatial miniature) et croissant en taille au milieu d’eux, je suis leur risée, et ils hésitent en se caressant la barbe à me couper en plus petits morceaux encore. / réveil : conclusion : les morts ne meurent jamais.



rêve 3

rêve extrêmement long et complexe, que je n’arriverai pas à raconter. affrontement à géométrie variable entre deux groupes de personnages (chacun a une personnalité très forte et différente). les uns et les autres changent de camp plusieurs fois. manoir, tour d’un château. P. par ruse sauve deux personnes des griffes de la bande adverse, moins nombreux mais plus forts et sanguinaires. long flash érotique sur une chatte prise par derrière (levrette debout) tout en discutant avec les autres de la stratégie à suivre (attaque, faire le guet, fuite) pour se protéger des autres. mais la troupe est trop dissipée en discussions, rhizomes érotiques, etc. les deux ennemis restants s’échappent dans des cercueils vers la ville où ils deviennent des ogres baisant et tuant et mangeant des dizaines de victimes, souvent féminines : vision macabre de leur antre et de leur harem avec des dizaines de cadavres de filles nues, désirables mais sanglantes, souvent mortes : sentiment de toute-puissance du mal, les deux monstres font ce qu’ils veulent, s’ennuient et deviennent de plus en plus vicieux, ainsi l’un d’eux accostent un type et lui offrent de lui acheter des gâteaux parfumés, afin de manger sa chair parfumée à ce type de gâteau, d’arôme. mais pour ce faire il va dans un grand magasin et est repéré par l’un des vétérans du premier affrontement de la première partie du rêve (celui-ci voit en indice par la caméra de surveillance une sorte d’énorme tête de mort invisible, un corps-squelette invisible et scintillant). les anciens combattants se retrouvent tous un par un, ils ont tous beaucoup changé, c’est un peu comme le début d’un film, on se dit qu’ils vont allier leurs singularités et surmonter leurs désaccords et affronter les deux psychopathes-monstres malfaisants et tout-puissants. réveil à ce moment-là, sensation très frustrante que le rêve ne peut continuer alors que le mal triomphe toujours. sensation extrêmement morbide du triomphe de la mort, du sadisme et de la violence, car le rêve s’interrompt avant que les deux bouchers aient été attaqués par la bande dont je fais partie. sensation malaisante des scènes gores des deux malfaiteurs violant, tuant et mangeant leurs victimes sans être inquiétés, dans un sentiment de toute-puissance.



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Notes à chaud :
- 2 rêves sur 3 : triomphe de la mort, de la pulsion de mort. rêves en deux parties.
- resurgissement étonnamment proche de figures féminines du passé (X) ou assez distante (Y).

Note à froid (publication blog) :
- remplacé tous les noms de personnes réelles par des lettres.

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