Personne n'entendait la musique.
J'étais assis dans un coin de ce bar paumé.
Seule lumière qui brillait encore à cette heure ci.
Il était tôt, mais la ville était perdue dans la neige.
J'avais marché pendant des heures, dans le silence ambiant. Je cherchais quelque chose qui ne venait pas.
Les lumières filaient comme des ambulances et les hommes n'étaient que des ombres furtives qui glissaient d'une histoire à l'autre.
Ils s'évanouissaient au bout de rues. Comme on souffle sur la flamme d'une bougie.
Vous savez.
Elle danse un temps puis elle s'éteint dans un écrin de fumé.
Les choses étaient comme ça. Elles s'éclipsaient lentement dans ce chaos ambulant.
Seule lumière qui brillait encore à cette heure ci.
Il était tôt, mais la ville était perdue dans la neige.
J'avais marché pendant des heures, dans le silence ambiant. Je cherchais quelque chose qui ne venait pas.
Les lumières filaient comme des ambulances et les hommes n'étaient que des ombres furtives qui glissaient d'une histoire à l'autre.
Ils s'évanouissaient au bout de rues. Comme on souffle sur la flamme d'une bougie.
Vous savez.
Elle danse un temps puis elle s'éteint dans un écrin de fumé.
Les choses étaient comme ça. Elles s'éclipsaient lentement dans ce chaos ambulant.
Personne n'entendait la musique
J'avais
commandé une bière mais je n'avais pas envie de boire. Je voulais juste
être là, parmi les hommes. Je regardais la neige tomber, par la
fenêtre. Comme elle recouvre tout.
Des cendres de train.
Des carnavals qui flottent sur les étangs.
Des rives aux étranges lumières.
Des lueurs d'espoir,
De rien.
Des milliers de questions qui se reflètent sur la neige et vous transpercent les yeux.
J'avais marché pendant des heures et je m'étais assis dans ce bar et j'écoutais la neige tomber par la fenêtre. Et la musique.
Des carnavals qui flottent sur les étangs.
Des rives aux étranges lumières.
Des lueurs d'espoir,
De rien.
Des milliers de questions qui se reflètent sur la neige et vous transpercent les yeux.
J'avais marché pendant des heures et je m'étais assis dans ce bar et j'écoutais la neige tomber par la fenêtre. Et la musique.
Personne n'entendait la musique.
Les notes étaient des voitures, et les animaux conduisaient dans la nuit.
Je ne sais pas comment dire.
Là.
Au cœur du bar.
Il y
avait ce gars chétif planqué derrière une table. Il martelait des notes
au milieu des noctambules. C'était comme s'il tenait la vie au bout de
ses doigts.
Les femmes riaient, les verres s'entrechoquaient, les hommes passaient leur bras autour de leur cou.
Personne n'entendait la musique.
Elle était comme joué pour moi.
Elle était comme joué pour moi.
Les rires ont laissé place au vide. Je suis seul à écumer ma bière.
La patronne commence à bouger les chaises. Mais je ne veux pas partir.
Je veux rester là.
Je veux écouter la musique encore une fois.
La musique du gars que personne n'entends.
Mais qui est là.
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