lundi 31 mars 2014

GPS (Geo-Psychotronic-Situation) 2 [Machine mutantiste B/B / Plugin Photobombe]

[Plugin] Photobombe
[Type] Boîte noire et bombe pop
Machine mère : Bombes pop et boîtes noires domestiques

Le GPS (Geo-Psychotronic-Situation), enregistrera des mouvements, des changements de position, des démarages, des redémarage, des passages, ad vitam eternam, sans aucun autre sens que la collecte de données sans utilité et sans fond.



Bombes pop et boîtes noires domestiques :
http://mutantisme.blogspot.com/2013/10/machine-bombe-boite-b-b.html
Plugin Photobombe :

mutantisme 1.2

in progress


dimanche 30 mars 2014

mutantisme 1.2

in progress


P3T1T P03M3 CYB3RPUNK P0UJ4DIST3 W4LT3R-RI3N P0UR F1N DE L1ST3 aka "PETIT POÈME CYBERPUNK POUJADISTE WALTERRIEN P0UR FIN DE LISTE" (DÉGODEUR ANAL + MODE ON)



Non mec
Hollande n’est pas un Dude
Hollande est mou du genou
Il ne connait rien
Au système d’exploitafion GNU
Dites “gnou”
Hiboux
Genoux et cailloux

Dans sa gueule
Car c’est bien le roi des “enculés!”
Et rien ne rime avec ce mauvais lait

Non mec

Hollande n’est pas un Dude
Hollande est le totem banquier
Des übber-bobos
Un gros babar des feu socialos
A la lèche des patrons du MEDEF
Qui donnent pas beezef

Non mec

Hollande n’est pas un Dude
Même pas pour un kopeck
Pour les habitants de Gros Land
C’est une lande

Non mec

Hollande n’est pas un Dude
Juste un vieux bandit
Pourri au service
Des dictateurs
De tous les vices

Non mec

Hollande n’est pas un dude
Juste un Achille des gros talons
A la botte des winneurs
Comme feu Sarko et ses faux jalons
La Chine les dictateurs
Comme feu Chi-irak
Avec ses emplois virtuels
Pour des cons
Eux bien réels

Non mec

Hollande n’est pas un dude
Pas plus que feu Mité-rang
Qui suckait les ortolans
C’était festif pour les vieilles pies
Déjà Bétancourt & Cie
Mais pour les petits loosers
Les oiseaux aux fourneaux
Marinés c’était la peur

Non mec

Hollande n’est pas un dude
Pas plus ni moins
Que le prochain président2merde
De la feu 5eme république2merde
De l’Europe2merde
La Merde
La Merde
ça rime seulement avec
Toute cette MERDE

Non mec

Hollande n’est pas un dude !
Et si il fallait faire dans le journalisme bobo
mou comme son gelou
Alors La Danièle Conne-Bandit serait
plus un vrai faux Dude
Nicole-4$$ Bulotcomme dit La BS
avec qui je vis dans un hublot

La politique n’est pas pour les Dudes

Cons-promis et tentafions
A tous les étages
A part l’Abbé Pierre
Mère Teresa
et Gandhi

Les autres tous

Des bandits
Des escrocs
Aux longs crocs
Suckers de l’Humanité
Cancer de la planète
Mère ils veulent la crever
En brûlant tout le blé

Non mec

Hollande n’est pas un dude
Et c’est TH en mode Walter
Qui te le spamme bien vénère.


30 mars 2000 WTF Jour J  pour le
DUDISME (tendance Walterienne)

Spam en copylfet = perfectionner-le (ya du taff)
et mettez votre nom derrière le mien

* Si vous êtes des Dudes Warriors Cyberpunks *


RAPPEL


source = Phoenix Hellcat



samedi 29 mars 2014

vendredi 28 mars 2014

En Picardie on a pas de neige mais on a de la pluie (Taake - Nordbundet)


En Picardie on a pas de neige mais on a de la pluie. Vos amis vous font une blague. Anesthésie générale. Réveil douleur blanche. En combinaison de ski avec des moon boots aux pieds dans un ancien champ de blé stérile alors que rien ne perce à l’horizon pas un arbre, pas un poteau EDF, pas une ferme, pas un tracteur, pas un homme, que de la terre grise à perte de vue. Pas même un couple de corbeaux ni même un cimetière. Il pleut. Sur une terre. Oubliée des hommes. Le ciel est gris. Gris au pluriel. Un million de nuances de gris et il y a bien une soucoupe lumineuse qui tente de percer la brume mais vous ne savez pas s’il s’agit de l’astre solaire ou de la pleine lune qui cherche à vous envoyer des signes. Ton unidentité se morcelle à mesure que la brume patauge à la surface du cercle. Un million de nuances de gris et autant de facettes de toi qui se font face à face à face aux même faces dans un cauchemar de personnalités parallèles conjointes connexes disruptives dégradées disturbées déconnectées reconnectées rebootées oubliées refoulées carbonisées. Le pire ce ne sont pas les lumières et les ténèbres mais les interstices entre chaque face de toi moi même. Le moment de glissement entre deux fissures. La seule issue est de rejoindre les ténèbres et de se mettre à nu comme un ver et de creuser la terre pour y trouver le grand noir et pour s’y planter comme une graine et repousser sous la forme d’un arbre à l’écorce sombre sans feuille dansante dans le vent. Il n’y a pas de vent. Chaque pleine lune est l’occasion de prendre un peu plus tes aises dans le ciel. Chaque millionième de millionième de nanogramme de nutriment de la plaine est subtilisé pour ta croissance. Chaque pleine lune est l’occasion d'accélérer ta route vers l’espace. Une Puissance sacrifie la Terre pour porter le regard des corbeaux jusqu’à la vision des dernières traces de civilisation.

mutantisme 1.2

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jeudi 27 mars 2014

mercredi 26 mars 2014

mardi 25 mars 2014

[Machine mutantiste Espaces libérés] ZAM (Zones Autonomes Mutantistes)

[Plugin] (ZAM) Zones Autonomes Mutantistes
Machine mère : Espaces libérés
http://mutantisme.blogspot.com/2014/03/machine-mutantiste-espaces-liberes.html

Les ZAM sont des bâtiments, espaces, lieux et tout autres types de constructions humaines prises d’assaut par les mutantistes.
 
Pour installer une Zone Autonome Mutantiste il suffit d’apposer une “plaque” pour annoncer que nous avons pris possession du lieux. Le principe de ce plugin passe directement dans le message, écrit sur un support fixé sur le bâtiment.

Un modèle de plaque (une simple feuille dans une pochette plastifiée) est téléchargeable (à imprimer et modifier à loisir) à cette adresse
au format Open Office :
http://data.doubles-v.com/doc/ZAM-fichier-source.odt

ZAM #1 : Base secrète de surveillance mutantiste : déconnexion en cours.

 






Autres Zones Autonomes Mutantistes :

[Machine mutantiste Espaces libérés] Texte théorique


“Les mutantistes sont des réplicants, c'est-à-dire des humains découvrant qu'ils sont des robots. Ils veulent échapper à leur destin de réplicant et à l'uniformisation de la masse. Ils recherchent la liberté au sein d'une société de vendeurs, de publicitaires et de consommateurs.”
- Citation du manifeste mutantiste.
“Les graffitis apportent une certaine grâce aux métros si laids et aux monuments publiques si rigides - le Terrorisme Poétique peut également servir dans les endroits publiques : des poèmes gribouillés dans les toilettes des palais de justice, de petits fétiches abandonnés dans les parcs et les restaurants, des photocopies artistiques placées sous les essuie-glaces des pare-brise des voitures en stationnement, des Slogans écrits en Caractères Enormes collés sur les murs des cours de récréations ou des aires de jeux, des lettres anonymes postées au hasard ou à des destinataires sélectionnés (fraude postale), des émissions radio pirates, du ciment humide.“
- Hakim Bey

Constat
Les messages ont pris possessions de tous les espaces publiques et privés, dans une quasi totale acceptation et/ou résignation des individus. Il s’avère impossible de vivre sans être interpellé par un flux incessant de signaux, d’informations, d’interdictions et de publicités.
Objectif
Il n’est pas seulement question de passer ces messages sous silence ou de les substituer par de nouveaux messages tout aussi invasifs. Le but est de changer (spatio-)temporairement les règles, révolutionner sa propre réalité, transmuter les messages pour révéler l'indifférenciation entre messages publicitaires, politiques et informatifs. Des ces conditions, des messages poétiques, prophétiques, symboliques et oniriques venus d’une autre réalité pourront alors se manifester ; ouvrir de nouveaux espaces dans la ville et dans la conscience tout en cherchant, paradoxalement, à boucher chaque espace encore non occupé pour concurrencer les publicitaires, les marchands, les moralistes, jusqu’à l’absurde, jusqu’à ce que l’édifice bugue, se crashe et s’écroule sous son propre poids.
Les objectifs de cette machines montrent de nombreuses similitudes avec les développements de la machine “Bombes pop et boîtes noires” et en particulier le chapitre “Appendices explosion de conscience” ; avec des moyens d’actions différents et un terrain de jeu limité aux zones urbaines et péri-urbaines.
Dispositif et diffusion
Les plugins déjà développés ou en cours de développement sont un indicateur de la diversité des réponses possibles à cette machine abstraite.
Le champ d’action est grand ouvert, voici quelques pistes et contraintes pour la création de plugins :
  • Le terrain d’action est la ville au sens le plus large possible.
  • Les moyens d’actions seront avant tout graphiques/visuels (affiches, pancartes, peintures, collages, sculptures, installations…) mais aussi performatifs, sonores et olfactifs.
  • Le discours et les concepts développés inviteront à la mutation dans l’esprit du manifeste.
  • Chaque plugin fera l’objet d’un rapport photographique et éventuellement un descriptif théorique détaillant les conditions d’utilisation.

Rappel des objectifs
Les objectifs de cette machine pourraient être résumés ainsi : interventions dans le cadre urbain en vue de libérer les espaces informationnels et dérouter leurs usagers.
En soi l’idée n’est pas nouvelle (cf activistme anti-pub et streetart), mais ici l’action n’est pas politique, bien que cette machine interroge la notion de “polis” et de vie en commun. Nous proposons une recherche réclamant plus de subtilité et de sensibilité qu’un activisme revendicatif bas du front, c’est un projet de libération au sens large : provoquer un bug dans le quotidien des habitants, s’attaquer directement au public, en le bousculant dans son carcan de sujétions quotidiennes normalisées.
Cette intention passe par la création d’ouvertures sur d’autres mondes, des disruptions dans la normalité et des ambiguïtés de perceptions, à la fois dans le média et le message. Faire du beau ou de l’humour n’est pas incompatible avec le propos, mais ne suffira pas en soi. Dans cette optique, le créateur est invité à expérimenter ces ruptures avant tout sur lui-même afin de cheminer dans son processus de mutation personnel.
La question de la légalité de l’action
L’utilisateur de cette machine jugera en premier lieu de la pertinence de son action avant d’en considérer les aspects légaux, accessoires dans le cadre de notre action de libération. Dans tous les cas, le champ d’action restera toujours borderline avec les lois et les normes.
La question du rapport aux institutions
Les créations issues de cette machine ne doivent pas être exposables et ne doivent pas être récupérables par les galeries d’art et des institutions culturelles. Il n’est pas question de produire du streetart de salon à la chaîne. Cette restriction coupe court à toute marchandisation et mise sous tutelle administrative des créations issues de cette machine.
Le jeu est hors jeu
Du streetart hors des sentiers battus / du streetart non exposable / du streetart indépendant des manifestations labelisées “arts de rue”. Les productions sont mutantes, sans signature. La finalité ne réside pas tant dans la qualité plastique ou conceptuelle que dans la trace ou la mémoire d’une mutation, par le sentiment généré à la rencontre d’un espace libéré. On ne s’attaque pas à la réalité tant que l’on ne travaille pas directement dans les espaces de la réalité.
Plugin(s) déjà développé(s)

Quelques exemples de plugins en cours de développement :
  • Fragments d’incertitudes
  • Votre message ici
  • Itinéraire secondaire
  • Disruptions

mutantisme 1.2

in progress


La transmutation pour les nuls [Machine mutantiste B/B / Plugin Videodrone série 2]

[Plugin] Videodrone
[Type] Boîte noire
Machine mère : Bombes pop et boîtes noires domestiques
 

Plugin Videodrone :
http://mutantisme.blogspot.com/2013/10/machine-mutantiste-bb-plugin-videodrone.html
Bombes pop et boîtes noires domestiques :

Un cancer en Picardie - Chapitre 5 sur 5

(texte republié à cause d'un gros problème de caractères mutants infiltrés dans la première version)
 
 
Au matin de noël, le soleil a l'insolence de pointer le bout de son nez. Reprenons une bonne dose de nihilisme en attendant l'hiver. L’exorciste ne prit jamais la décision de partir le néant pris forme autour de lui sans qu’il ne s’en rende compte. Néant était déjà en lui. Ne put que suivre chemin. Laissa libre court à son destin. Une esquisse de liberté s’affirma à l’horizon. De toute évidence, nous avions à faire à des visions. Ainsi qu’à un processus. C’est un avertissement quand il n’y a plus de mots pour
 […]
pour un road movie, oui, mais un road movie autour de chez moi, hors de chez vous, hors-vie, hors-moi, formule spirale, tourne en rond je tourne des films de routes de campagne à l’abandon je trace des bornes je compte les pommes pas de béton mais du bitume granuleux qui fond au soleil de juillet et s’éclate les nuits de pleine lune. Entre les deux : poste frontière. Le front l'extérieur contre le front de l’intérieur. Le front contre de la terre entière. La terre réclame du sang. Dans le sens du nouvel âge et qui vogue, équinoxe, heure d’été. Automne or. Au tonnerre. Au tour de (f)rance des arrêts de car. L’hiver approche, j’aime l’hiver, j’aime 10 centimètres de neige, j’aime le monde à l’arrêt, mes pas craquent sur le sol, mes pas frappent le sol, l’univers ne meurt pas dans une explosion, il se refroidit peu à peu, de plus en plus, de plus en plus pale, la neige se transforme en cendre, j’aime marcher comme fouler les cendres de la terre, l’horizon est une forêt sombre dont les feuilles n’ont pas pas échappées aux attaques de rayons cosmiques. Les humains non plus : ils soignent leurs plaies devant des programmes télévisuels distordus mélanges de clowns synthétiques et d’épiphanies antiques Star Wars Academy, la pythie squatte les ondes, elle fume des blondes, clope sur clope sur clope sur tes cendres, crache le cancer dans les yeux embrumés, tu pourris de l’intérieur ça commence par les yeux, tu portes des lunettes ? tout le monde porte des lunettes tu les changes tous les ans ça te fait une sortie le samedi après t’es content ta mutuelle te sert à quelque chose ça te fera chaud au coeur le jour où tu décompenseras aux soins palliatifs en tremblant comme un peuplier en pleine tempête tu récompenseras ton entourage ta famille toute ta famille enfant petits enfants petits petits petits par une belle transe, de beaux souvenirs, c’est tout ce qui compte emporte les avec toi, cache les précieusement dans ton coeur, ta vie défile devant tes yeux mais tu t’accroches, ne les oublie pas : monde sublunaire à l’abordage pour entités spiritophages, pourquoi t’agiter ? Tu n’as qu’à laisser faire, laisser tes désirs, lisser ta peau, lancer tes amarres, l’enjeu de tes destins joués aux cartes par une poignées d’anges grimés en démons.

J’ai vécu les 30 dernières années comme un anthropologue qui s'immisce dans la vie des tribus autochtones pour comprendre les subtilités de leur mode de vie. Je vous observe jeter aux feux, jours après jours, ce que nous avions mis tant de temps à bâtir. Comment pourrais-je ne pas avoir de l’envie de reconstruire le puzzle en le pulvérisant en un tas de cendres ? Je peux vous dire que c’est pas joli joli et je n’ai pas eu de mal à m’adapter à la théorie des 5 B = BAVARDER (parler de tout et de n’importe quoi avec n’importe qui tant que l’on aborde pas l’essentiel) / BOIRE (se liquéfier le cerveau et le foie avec de l’ethanol, label art de vivre) / BAISER (surtout en parler sans en parler) / BOUFFER (des cadavres d’animaux industriels combinés à une batterie chimique d’exhausteurs de vie) / BOUGER (au supermarché ou en vacances, mer ou montagne ? Pepsi ou Coca ? Frites ou Nuggets ?) / Si le Christ (Jesus, Krisna, X????, Whatever…) revenait sur Terre aujourd’hui, il ne viendrait pas détruire les supermarchés, incendier les églises ou haranguer le pape un jour d'homélie pascale comme certains le prétendent - pour jouer à se faire peur avec le père noël. Une partie de l’humanité le prendrait seulement pour un illuminé de plus, aussi véhément et convaincant que puisse l’être un chef de secte et le laisserait parler sans lui prêter plus d’attention qu’un anarchiste en mal d’attention sur Twitter. Le reste le tiendrait pour hérétique, blasphémateur, incendiaire ou tout simplement bien trop dérangé pour ne pas exiger qu’on l’empêche par tous les moyens de bouger et d’ouvrir la bouche avant d’envoyer le psychopathe qu’il est en hôpital psychiatrique - JESUS WAS A PSYCHOPATH MANIC DEPRESSIV DISORDER MOTHERUCKER - GPS existentiel : D.IEU vole toujours à mon secours : pour bien m’enfoncer la tête sous l’eau. C’est comme ça que j’ai appris à nager. GEOKORTEX : notre cerveau est la plus formidable technologie de navigation disponible de ce côté de la suburbia de l’Univers - nous sommes des parasites évoluant dans des machines de chair à la recherche de je-ne-sais-quoi-je-ne-sais-où nous avons oublié les règles du jeu en débarquant par l’utérus - l’Adversaire a tenté de stopper la biodynamique du Temps et de l’Espace en me clouant sur une croix mais manque de bol - j’avais un pion d’avance - Estás muerto fils de pute. Chacun de nous est prête, roi et thaumaturge, j’étais devenu le prêtre exorciste qui guérit le cancer à coup de décibels et d’incendies de forêt.

L’affiche sur la vitrine du Lapin Noir annonce : EXORCISME DE NOEL : 23H : avec Walter Van Der Mäntzche : chanteur des Vermines Volantes (noise progressif acoustic) / GRATUIT. Répétition générale du spectacle d’ouverture du Haine(s)fest en comité réduit, ce soir il n’y aura que le top du top des sans-amis, des sans-abris, des sans-vies, des sans-familles pour fêter la noël autour d’une grosse dinde aux antibiotiques et d’une montagne de plastique offerte à des gnomes surexcités à la cocacolaaféine. La rue des bars donne directement sur un enchevêtrement de rues pavées étroites et tordues comme au moyen âge, ça monte ça descend, ça descend très fort dans le véritable coeur de la ville, village dans la ville, la cuve Saint Vincent, de la montagne couronnée nous descendons une sente escarpée à la lumière des torches et dans les effluves capiteuses de l’encensoir. La descente pourrait se poursuivre dans les entrailles de la butte, la légende dit qu’un lac souterrain sous-plombe la cathédrale, je l’ai déjà visité en rêve, mais cette nuit le programme est clair : filer dans une sorte de forêt quasi sauvage au centre topographique de la ville. 40.000 habitants tout autour de nous, routes nationales, autoroute, aérodrome, héliport et pourtant même en plein jour vous n’entendriez que le croassement des corbeaux ou le bruissement des feuilles qui rejoignent le sol. Un avant-goût du désert, à la fois lieu de méditation idéal et refuge des drogués, des branleurs, des toxicos et des SDF, pas besoin de panneau d’entrée pour comprendre où l’on est : cadavres de bouteilles, paquets de clopes, sachets de junk food et boîtes de médicaments tapissent le sol. Une fois passé ce porche vénéneux, s’attendre à ce que le monde disparaisse derrière chaque arbre. Je n’ai besoin que de tracer un cercle avec la fumée d’encens pour que ma troupe prennent place autour de l’autel. J’avais passé trois jours et trois nuits à construire un totem de troncs d’arbres et de branches mortes, la sculpture s’élève à quelques mètres du sol. Pour l’allumer il ne suffit que de mettre le feu à quelques écorces de bouleau ça flambe instantanément, j’avais vu ça à la tv dans MAN VS WILD, même en plein hiver ou sous la pluie. Avec un peu d’essence pour accélérer de la combustion. BOOMBOOMBOOM c’est le son du solstice qui frappe à la porte du temple / BOOMBOOMBOOM c’est l’entrée des novices dans la légende / BOMBADABADABXXM JX PXRLX XSRPXT DE LA FXRXT LE FEU fait apparaître un portail - de branches/braises s’élevant dans les airs - le public y a disparu - qui était là déjà ? : des portraits, des déjà-morts, des parcelles de mondes, des ombres, de nouveaux liens entre nous, nos ancêtres et le cosmos. La terre réclame des coups, le sang réclame la chair, la chair part en fumée. Des portes, des ponts, des tunnels. Des émotions, simples et limpides. Des apparitions, cryptées, brutales et spontanées. Des gestes, hermétiques et inspirés, pour de nouveaux rituels désincarnés, départs de nouvelles sagas. Un trait. Terriblement simple et direct - dans le feu de l’action - presque inaccessible - sans aucune concession, ni repenti. L’esprit de la forêt vient à moi sous la marque d’un cerf géant, sorti de terre, bois végétaux vibration brame raccord avec l’esprit de destruction retombe face à face à spectateurs abasourdies aussi hagards qu’un gibier pris au piège. Le maître des lieux à tunique fougères capture le regard plein de pitié d’un homme pour se faire homme à la place de l’homme devenu bête à la place de la bête sacrifié d’un coup de hache sur le collet. Tête sur le sol. Tête vers la cime des flammes. Tête sur la tête. A bout de bras un masque pour crier par delà mon corps, masque pour déjouer le gardien des portes double face double vues double sens entrée sortie - CONNEXION - faire place à la parole des anciens et de la belle endormie sur laquelle nous avons construit cette ville. GEANTE ! SORT DE TON SOMMEIL ! SEIGNEUR ENDORMI ! SOUFFLE FIN DE PARTIE ! REPOSE COURONNE SUR L’HOMME DECAPITE ! La grande mère se lève emportant la vanité des hommes, la confusion retourne à la confusion, oeil dans l’oeil, chaos par chaos, cercle de cendre s’étend à perte de vue jusqu’à jamais. Cercle de feu est épargné, face au lac reflet de lunes, reflet planète bleue dans l’autre monde / déserté / des les terres / délangage / déserte le monde ou le monde me déserte / hors temps / hors de loi / dehors de moi / hors du cercle : la scène larsen, écho sonar fréquence ralentie à l'extrême (moins 666 battements par minutes) rompre le cercle magique et entrevoir le soleil se poser sur la ville. Le réveil est fini.
Le message est vivant.

dimanche 23 mars 2014

mutantisme 1.2

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samedi 22 mars 2014

mutantisme 1.2

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vendredi 21 mars 2014

HPL

VENDREDI 21 MARS 2014 - TH rêve d'un réseau qui fonctionnerait directement à partir de l'esprit reptilien - un plug façon eXistenZ - et ne spammerait comme statuts que l'arrière fond des pensées les plus refoulées des abonnés, sans censure, ni suckage ("flagorneries" en français 20ème siècle). Strictement que La Vérité, rien que La Vérité. Crue, violente, admirable. Libéré du social, le réseau SDH asocial serait alors magnifique. Les dépressions fleuriraient telles d'immenses fleurs cannibales. Les démissions de bullshit jobs, exploseraient, les divorces libérateurs pleuvraient, les fausses amitiés seraient brisées. La discorde germerait du mensonge. Les mues seraient constantes, les abonnés deviendraient des Dudes par programmation neuro-psychique. ça aurait d'la gueule. Bon. TH va rendre ses livres à la biblio, putain2siècle2merde 2000 WTF mou du genou. TH pense à vous HPL.

Panneaux (48)


Panneaux (47)


mutantisme 1.2

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jeudi 20 mars 2014

mutantisme 1.2

in progress


Pure reborn (Lorde - Pure heroine)


 
Une voiture roule [à l’envers] dans la suburbia. Je n’ai entr'aperçu que cette image du vidéo clip. Une seconde. L’impact du cliché. Je roule en ligne droite l’oeil fixé sur le rétroviseur. Je n’ose imaginer quels genre de gouffres s’ouvrent dans les banlieues d’occidents. Aux USA on appelle ça des sinkholes. Toujours les yeux braqués sur le passé. Vous auriez pu percuter un gosse. Un chien au moins. De quoi briser le silence. Susciter l’émotion de la communauté. Je ne parle même pas de déclencher un mythe en écrasant son papa qui courrait sur le bitume pour passer sous la barre des trois heures le jour du prochain marathon d’une quelconque mégalopole. Dans la précipitation - toute relative : ici même les alarmes sonnent au ralenti - dans l’excitation de l’accident vous auriez fait l’amour à votre mère - dans l’herbe d’une pelouse parfaitement taillée et encore humide du coup d’arrosage automatique du matin - qui passait par là par inadvertance déguisée en byatch’ pour son cours hebdomadaire de pole dance avec les copines. Maman retrouve bébé. Bébé retrouve le ventre chaud de maman. Pure reborn. D’inceste en renaissance anesthésiée par des nappes de rayons cosmiques fréquencée inconnue. Un nouvel oedipe filmé en direct par une caméra de surveillance ferait sauter les serveurs de Youtube. Sinkhole s’ouvre sur le sol. J’écris toujours skin-hole comme un trou d’acnée sur le visage de la Terre. SKIN HOLE / TROU D’ACME / CLIMAX CLIMATISÉ. Le spectacle de l’occident s’efface en spectre je plonge dans un affaissement-effacement de terrain. C’est l’écho de ma chute qui surgit. Au ralenti affaibli / affadi / abilify / en lieu et place de vapeurs d’héros s’échappent du trou fumant des vagues d’aripiprazole. Une fine pellicule sur la surface du bitume pour qui sait encore écouter cette vibration qui nous vient des profondeurs sur les ondes longues. La route défile. Les pistes défilent. Le temps déroule. Toujours aussi lentement en attendant qu’il se passe quelque chose. Les saisons passent. Le bitume craque. La vieillesse est le seul effet spécial disponible dans cette partie du cosmos.