samedi 2 juin 2012

Ce matin, je me suis réveillé. Je suis allé à la salle de bains. Et j'ai du ressortir de la salle de bains, vite. Non seulement parce que j'étais moi, mais en plus parce qu'il y avait environ 5cm d'écart entre moi et les carreaux de la douche.
Ma tête pensait alors : " tu es dans une salle de bains, et tu es toi. Tu es seul aussi. Si cette salle de bains n'était qu'un rêve? Si tu ne savais pas le distinguer?"
Un engoncement de trappes, sur ma tête, fit d'elle une vraie blessure. Et je m'en fus embrasser ma copine avant de la perdre.
Ca se répète. Ca se répète. Et dans tout ça, je ne su jamais à quel moment ma mort fut connue de tous.




Ce matin, il m'est arrivé la même chose. Je l'ai réfréné, réfréné en poussant à toutes forces avec mon cerveau un bon coup en avant. Alors ça s'est calmé.
Mais j'ai quand même du me dépêcher de prendre ma douche, car ce n'était pas très stable donc je ne voulais pas me perdre dans mes pensées donc je ne voulais pas me perdre dans mes pensées.

Se perdre dans ses pensées? Se perdre dans ses pensées rend télépathe.



J'étais dans cette bibliothèque, quand je me suis vu dans cette bibliothèque. Allez, autant dire que j'y étais. ca n'a pas duré un instant cette fois-ci. Je ne suis pas né de la dernière pluie, allons, je sais me situer dans l'espace-temps.



La première fois que ça m'est arrivé, mon oncle me demandait son avis sur un bouquin. J'ai déconstruit tellement mon langage que je n'ai pas pu lui répondre.


Maintenant, il me semble que les os de ma poitrine rient, mais entre eux.

Maintenant, l'os de mon sourcil, un peu plus grand à gauche, un peu plus grand à droite, tombe, maintenant déjà, youpi.

Maintenant, la chaleur nerveuse de ma tête me rend prisonnier de la phrase, jusqu'à son énonciation, par moi, je suis mon propre Dieu. Mon propre Dieu.

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