samedi 26 mai 2012

I C I


...électrique, néons, lumière noire, vagues d'asphalte figées, mâchoires imprévisibles, grondant, frégates mates à l'abri lampadaire, une sonate, stigmates, sanglants, gras, macule l'embâcle d'huile, synthétique, seul un cauchemar, emplâtre gluant, racle, drague, épuise, exhume les mécaniques souillées, oxydées, l'acide, béant, béat, une plate et verticale gaze de pluie s'étend sur la ville, ondée, le vase d'une vasque ne se vide pas, ni rase des rides l'extrémité visible du marécage, d'une fente dans le trottoir, le fleuve sombre dont l'apex tendu suave glisse entre les mains automates programmé dans l'amphithéâtre réminiscence, Styx indus, noir, charriant masques et statues antiques, bras du fleuve d'ombre, matières suintantes, la masse, sulfate, statique, bulles-miasmes éclatant, sourdes, cuirasse concave – d'une onde le débarcadère désert, en contre-jour, photo presque passée, plantes grimpantes en acier, noir et blanc, les grues statiques, pendues, hiératiques, zoom, extatiques : le trottoir fendu laisse passer, élastique, le soleil blanc, les particules plastiques, suspension, le soleil au ras de l'eau, vibration, vibre, des sacs vides, comme une vague, scintillante, l'asphalte figé, métallique, une lame prise, cryogénéisé, immobile, compacte, blessante, compresseur strident, rouleau affûté, broyeur décadent, la masse, le gouffre d'ombres en mouvement, des souvenirs englués depuis que tu n'es plus là où...  

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