et grondent. les
fondations. les édifices. cervelles de beurre au soleil noir. les
sous-sols rugissent. nous venons des caves de l'esprit porter une
parole. décomposée. destructurée. nous venons semer à vos orbites
les drapeaux gris: pas savoir. pas vouloir. pas chercher. pas tomber.
pas le marbre et pas l'onyx. nous qui sommes rien à dire et rien à
voir et rien avoir. jamais. les restes du vieil humain. les fantômes.
les mécaniques. combien de temps pour programmer une âme. combien
de temps pour supprimer du crâne les virus enchanteurs. mémoire
corrompue. mise en scène sublime. caché dans les fichiers le soleil
et les rayons de sa peau vierge. n'oubliez jamais. tout cesse. tout
change. tout reste à l'état de squelette adoré par des pantins
amorphes. pas vivre c'est comme pas sentir. c'est comme croître au
bord des routes piétiné par l'armée des heures à face humaine.
pas vivre c'est tourner en cercle de plus en plus étroits. pas vivre
c'est des litanies sérieuses. c'est cueillir des grappes d'images
vides et dans les images quoi. plus de vrai. plus de beau. plus de
Soi que des vers luisants d'un reste de frissons. nettoyer le système
à coup d'idées transcendantales et si rien à faire. prophétiser
le crash. ouvrir le cuir des arbres. l'écorce glacée des filles
pour voir se dessiner des lignes pâles. le rouge est une ligne de
nuages en fleurs sur un quai de gare et le noir. des cheveux emmêlés
qui sont encore des lignes. des codes. des informations stériles.
autopsie binaire du monde et du coeur. oui. non. tes plus belles
passions sont encore des codes gelés. même ton souffle qui dilate
les cieux hurlant sa peur panique. c'est un oui. c'est un non. c'est
un plus. c'est un moins. et tout doit s'évanouir. car à l'ombre des
hypothèses. demain. tout devra renaître.
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