Mon passage préféré dans Permanent vacation : le générique de fin (et les deux minutes avant, quand il discute avec celui qui arrive de Paris -ils échangent leurs deux "Babylone" dans lesquelles errer, New York et Paris -hélas ce passage n'est pas inclus ici) dont je conseille l'écoute de la musique "cloches & free jazz" à très fort volume.
Paris 19e, 1980, si loin. Beaucoup entendu ce disque enfant, le 33 tours (dont cet extrait sur Youtube n'est qu'une partie) tournait sur la platine du séjour, il me plongeait dans des états complexes, des rêveries, des états visionnaires, des perceptions étranges, des incompréhensions, comme une initiation au mystère, une infinité de replis. (Je ne comprenais pas l'origine de ces sons, des cloches décomposées dans la voix d'un enfant). Des états mentaux uniquement causés par des sons, et qui marquent pour une vie. Mon éveil à la vie fut intéressant, riche, peut-être est-ce pour cela que j'ai eu l'impression que tout partait en couilles après ? ;)
(perso je joue les deux vidéos en même temps)
RépondreSupprimer