dimanche 10 avril 2011

Quand tout le monde pensait que ce n'était que balivernes, je crois avoir percé le secret de la mort, et son incidence sur l'être humain.

Voyez-vous, nous n'apparaissons pas à la naissance. Nous sommes juste projetés à notre mémoire, et c'est cela qu'on appelle la vie. Sinon, je suis bien sûr et persuadé que nous résidons tous allongés sous terre, que nous le sommes depuis le début, que nous le serons jusqu'à la fin des temps.

La vie est éternelle car elle n'a pas une puissance de haute volée, mais bien plutôt une des propriétés les plus basiques de notre cerveau. Même quand celui-ci ne reçoit pas d'influx électrique, il peut créer la vie de l'être humain, de l'être humain auquel il appartient.

La mort, à l'inverse et pareillement ne veut rien dire, puisque c'est l'état où nous sommes tout le temps. Mais le temps ne veut rien dire non plus. Bref. Nous ne sommes pas – il faut le répéter. Nous nous projetons le résidu d'être que nous pensons avoir, considérant un instant ce corps que nous avons, allongé dans la terre, depuis jusqu'à.

Alors l'homme ne se lève pas, et ne marche pas face à jadis. La vie humaine se constitue dans le refus de ne pas être.

Et ça, la nuit nous le faire voir quand, dans le désordre de la mémoire, nous ne sommes plus que des étoiles.

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