samedi 28 décembre 2024

Mort de rêve - Mathias Richard

 
Y en a qui sont morts de rire, moi je suis mort de rêve. On peut mourir de rêveries. Trop prolongées, trop prononcées. Je switche dans mes pensées, dans mes rêves, si profondément, si longtemps. Ça fait des années, des dizaines d’années, que je rêve, et je commence à comprendre trop tard que je vais en mourir, que j’en suis mort, que cela m’a fait prendre au quotidien un chemin si différent que l’on ne peut en revenir, il y a eu trop de temps, j’ai pris trop de temps, à rêver, le temps ne se rattrape pas, je commence à comprendre que rêver était un acte beaucoup plus radical que je ne le pensais, beaucoup plus dangereux pour moi-même que je ne le croyais : je suis mort d’avoir trop rêvé. Pas littéralement décédé mais dans un monde parallèle. « De l’autre côté. » Tomber dans un rêve comme tomber dans un trou, une grotte. Trop de rêverie, trop de temps perdu. J’ouvre les yeux et je me dis : je suis mort de rêve. Je vais me coucher et je me dis : quand je dors je suis un rêve vivant. Un rêve qui rêve. Un rêve qui rêve qui rêve qui rêve qui rêve. 


mercredi 25 décembre 2024

(8)

 

Mon petit, les vagues existent parce que les poissons dansent tout le temps ! Sinon la Mer serait plate. Oui mon p’tit ! On peut plonger pour aller voir si tu veux.

Au-delà de certains niveaux de conscience les choses changent. Toutes les nuits avant de m’endormir j’essaie de visualiser avec le plus de recul possible (un recul cosmique voire au-delà du cosmos) mon existence, puis celle de la Terre et de tout ce que je connais. J’ai souvent l’impression d’être à deux doigts d’une « illumination », d’avoir une pensée qui me fasse tout reconsidérer et voir les choses autrement. Ça me frôle. Mais je reste coincé dans mes pensées d’humain-animal, et mes problèmes immédiats. Parfois j’ai l’impression de voir (entrevoir) quelque chose qui change tout. Mais je reste à la lisière. Je sens que cette pensée, cette conscience, est possible. Et qu’elle changerait tout ce que je pense. Mais je reste à la lisière, c’est légèrement hors de ma portée.

Le vent est sensible. / Fleur de bouche. / Ville-ovule. / Ce que les gens veulent avant tout c’est vibrer. / Ils « reviennent de vacances ». Leurs vies pour toi c’est de la SF. De la SF pour  SDF. / Les arbres n'ont pas assez dormi (ils ont des cernes). / Bouger sur un rythme améliore l'équilibre, l’audition, le périmètre de marche, le lien social, le mimétisme moléculaire. On modifie ses bactéries pour en faire des médicaments vivants. / Les espèces vivantes se plastifient. / Le plastique est partout. Mais quand je dis partout c’est partique. Plastout ! Des robots déformables explorent nos corps. / C'est très émouvemant. / On perd forme, on performe. / inscrire un corps-pensée dans [« Les coordonnées du réel (MOI-ICI-MAINTENANT). »] / Nous passons nos adolescences à rêver de nous éloigner de la maison et de nos parents, pour seulement découvrir un jour que les moments les plus heureux furent avec eux. / Le périmètre est plus circulaire. / La langue se porte bien, la néologie est dynamique. / Cette aveugle n’a jamais vu la nuit. / Elle va voter pour la mort. / Le contrôle des corps et des esprits par la technologie. C'est une guerre qui nous est faite. Une guerre. Et on est en train de la perdre. Sans même lutter. Sans même comprendre ce qu’il se passe, ce qui nous est fait.



lundi 23 décembre 2024

(7)



Le livre que je crée est trop grand pour moi. Je m'y perds. / Ce livre est ma tête. / Les gens qui pourraient me liker sont soit morts soit pas nés. / Ils sont morts très longtemps. / Le passé est trop long. / Le cerveau, une machine à inventer. / Me suis perdu dans la langue. / Dans l'industrie de l'intensité. / Poète réformé. Poète repenti. / Tous ces finivers. / Ça serait plus simple de mourir. / Ce n'est pas que je suis en dépression, c'est que je trouve que ce monde est insupportable. / Je ne sers à rien. Je n'ai pas de fonction sociale. / Pas de prise sur la crise. / Les gens sont de plus en plus beaux et de plus en plus cons. / Des primates déprimants. / Quand ton œuvre, tes productions, ne deviennent plus que l'expression d'une souffrance, d'une impossibilité à exister. Que cela remet en cause la pertinence même d'œuvrer et de produire. Qu'il y a un problème à résoudre et que l'œuvre n'y aide pas sinon à survivre. / Quel que soit ton âge. Il n'est jamais trop tard pour commencer à vivre. Ne serait-ce qu'une seule journée. Il vaut mieux la vivre de façon créatrice, heureuse et enthousiaste. Que dans l'amertume et le désespoir ! / 

Toutes mes affaires, tous mes souvenirs, tous mes objets, toutes mes lettres et mots reçus… C’est comme si je gardais toutes les miettes de la vie. Chacune m'est chère.

Quand tu lis certaines offres d'emploi (surtout dans le domaine du spectacle et de la culture), t’as l'impression qu'il s'agit plus de la prise d'otage d’une vie humaine que d'une annonce pour un travail réglementé.

Toute ma vie j’aurai été pris dans cette articulation-contradiction : 
J’ai besoin des gens. / Les gens n’ont pas besoin de moi.
J’ai besoin des gens. / Les gens se comportent d’une façon qui me blesse, me fait mal. Les gens me font mal.

Mettre « vrai » ou « faux » après chacune de ces propositions : 
- Les écrans causent l'inculture.
- Apprendre en s'amusant est une illusion.
- Les jeux vidéo nuisent à la santé physique et psychique.
- Le numérique fait diminuer l’intelligence.

Les gens blessés se reconnaissent entre eux. Ils savent que les autres ne pourront comprendre. Et encore, cette phrase est trompeuse. Beaucoup de gens blessés sont trop blessés pour voir ou reconnaître qui que ce soit.

Quand je vois la joie hagarde sur le visage des gens penchés sur leur tél dans la rue, je ne comprends pas. Regarder mon téléphone ne me procure pas autant de joie, ni de plaisir. Remboursez !

Infernet. / Sextortion. / Henri Death. / Ordinature.

Injection directe de dopamine manquante dans le cerveau.

Panthère mâle et guépard femelle, un sage-femme homme sœur explique différents mécanismes qui aboutissent à une naissance vierge.

Je viens de lire le Bescherelle Grammaire du début à la fin. Super bouquin ! J’adore la chute.



 

samedi 21 décembre 2024

(6)

 


Entre mon enfance et maintenant, l’humanité m’a vraiment. 

Vraiment. 

Déçu…

Le plus important c'est ce qu'on vit dans son cœur, pas les images. (?) / Cet ami tente de me rassurer en m’expliquant que « tous ces gens dans la rue cachent un livre derrière leur smartphone ! » / J’ai besoin des gens, les gens me font mal. / Dans cet endroit, il calcule qu’il lui faut ouvrir et fermer cinq portes pour pouvoir bouger. Tout mouvement est compliqué, conditionné. / À un moment je croyais que ce que je pensais et vivais était important. (!) / À Dieu rat... / Attrape l’eau. / Autour, des montagnes de vagues, jusqu’à constituer une mer montagneuse. / Tout est trop pleur, tout est trop peur. / C'est terrible à quel point on est de la biologie. / Les journées passées entièrement seul sont comme des journées en apnée. C'est parfois un travail de limiter et tenir à distance la douleur de la solitude. Par des activités variées. En se tenant l'esprit occupé, par des émissions radiophoniques, des créations en cours, des tâches ménagères, du sport, des jeux, des mails… / Je compte les pétales du fleuve. / J'ai trouvé l'eau suicidaire aujourd’hui. / Il faudrait partir de partout. / La suite n’est pas réservée à des abonnés. / Observons une minute de son-lance. / Je suis prof : Cette mouche est. Je la trouve. Elle a attrapé. Tu vois c’que j’meane ? Ce film est. La fête semble. Il a les yeux. Il semble de voyage. / L’adjectif ringard est lui-même un peu ringard. / Ce pommier mesure. Quatre mètres mesure ce pommier. Trente tonnes sont pesées par cette statue. Ce colis vient. Il va tous les ans. Je doute à Paul. Je doute vers Paul. / Mon coeur bat par les oreilles. / Arrête de confondre le lieu et le temps s’il te plaît ! / L'homme contemple l'arbre, abattu. / Il y a tant d'avantages à l'asexualité. Pourquoi la majorité des animaux continuent d'avoir des rapports ? / Anarchipel éléphantôme. / Dans son apparte le soir, il joue au foot avec les cafards : « Je ne triche que contre les tricheurs ! » leur crie-t-il révolté. / Il est un verbe avec plusieurs sujets qui se disputent. / Plus personne n'est invité nulle part. / C’est pas un éditeur, c’est un éviteur. / On n'aime pas se sentir le cul nerveux, coincé. / On ne peut pas donner plus que ce que le plafond nous permet de donner. Tant de choses en interaction avec notre capacité à faire. / Le ciel est vivant. Les nuages pensent. / Dominer la possession. Posséder la domination. / Un document a été retrouvé entièrement seul. / Il n'a pas fait aussi chaud sur la planète depuis 120 000 ans. / Un géocroiseur frôle notre planète à 10% de la distance Terre-Lune. / Il fait très très très très très chaud, et on est enfermés. C'est l'heure : 
d'ouvrir la porte.

Te voir : c'est comme du jour en boîte. / Te voir : c'est comme du soleil en boîte.








vendredi 20 décembre 2024

(5)

 

Minimum du matériel génétique indispensable à la vie : 473 gènes.
Poids de l'animal le plus lourd ayant jamais vécu sur Terre : 340 tonnes. 
Masse estimée de la Terre : 6000 milliards de tonnes. 
Le cerveau d’un humain contemporain est un organe porté à la destruction et à la domination, ne poursuivant que son intérêt propre et incapable de voir au-delà de quelques décennies.
Les neurones en charge de notre survie ne sont jamais rassasiés et réclament toujours plus de nourriture, de sexe et de pouvoir.
Il y a une guerre invisible entre plusieurs évolutions possibles de l’espèce humaine.
Morceaux de plastique flottant dans les océans : 5000 milliards.
Chute de 76% de la biomasse d'insectes volants en vingt-sept ans.
Dans les écosystèmes fragiles un feu de forêt fait disparaître des populations entières.
Seuls les cafards se reproduisent plus vite qu'on les détruit.

Beaucoup plus d’efficacité.
Beaucoup plus d’efficacité.
Beaucoup plus d’efficacité. Nécessitée.
Nécessitée. Nécessitée. Nécessité.
Beaucoup plus d’efficacité, nécessitée. Par cette réalité.
Beaucoup plus d’efficacité. Nécessitée. Par cette réalité.
Beaucoup plus d’efficacité, nécessitée, par cette réalité.



jeudi 19 décembre 2024

(4)

 

Le présent est le futur du passé. / Je marche donc je pense. / Désespérimental. / Full of pain and champagne. / C’est la Faute de la Musique. / S'occuper en attendant la fin. / Inventerrement. / Suis au taupe. / Jouant un air n'entraînant pas. / Quand les difficultés de la vie (ou les vicissitudes de son propre caractère-psychisme) font oublier ce qu'on a été, ce qu'on est, ce qu'on pourrait faire, ce que l'on peut, tout ce dont on est capable. / J'ai besoin que mes amis - me rappellent qui je suis. / 
Désormais partout j’entends la sonnerie de mon téléphone. Même quand je ne l’ai pas. 
Désormais, à tout moment, en toute situation, j'entends la sonnerie de mon téléphone. Même quand je ne l'ai pas.
Regarder autour de soi et parler aux gens, c'est has been ! / La victoire a beaucoup d'amis. La défaite beaucoup moins. / Ingénierie sociale : utiliser des techniques psychologiques pour encourager la population à agir contre ses propres intérêts. / Pourquoi est-ce que je me sens aussi différent. Toute ma vie j'aurais eu l'impression d'être éperdument à la recherche de semblables. / J'ai rêvé d'un « nous » et me suis retrouvé seul. / C'est anec-gothique ? / Vous êtes deux ou plusieurs ? / Ceux qui ne lisent pas, ou pas encore, ne savent pas que la littérature, les attend. / Avec du sang de tous et de partout dans les veines. / 
Quand on ferme les yeux l'horizon n'est plus bouché par les immeubles.
Quand on ferme les yeux seule s'étend à perte de vue une nuit sans étoiles.
Quand on ferme les yeux on saisit à quel point l'univers est vaste.
Je ferme les yeux et lis des livres imaginaires dans ma tête.




mercredi 18 décembre 2024

(3)

 

La hurlangue. / Écrit sur une Tourtel : « Au jus de citron aromatisé citron ». / Sentiments (exemple : tournevis). / Le Cercle des Comptables Disparus. / Pendant mes nuits d'insomnie j'ai lu ce livre sur les bienfaits du sommeil. / Chaque corps a ses contraintes. / C'est dingue le nombre de corps qui existent. / Ton immeuble si pourri que même les blattes s'y suicident, sautant du haut de la rampe du 4e étage. / À la conquête d’astéroïdes de pensée. / À la recherche des plus petites unités productrices de sens. / Systèmes déployés comme plante grimpante. Se déplaçant selon variations de température. / Mission Psyché, Nasa Osiris-Rex. / L'esprit / a besoin / d'espace. / Une oreille qui voit tout. Feu d'artifice d'oiseaux. / Je suis un solitaire qui souffre de solitude. (J'y suis allé trop loin.) / La souffrance m'a dépouillé, a érodé mon être de ses oripeaux. (De ses couches de surface, de la tranquillité inconsciente.) / Il n'y a aucune sagesse possible, aucune sagesse à avoir. Nous sommes trop fragiles, et nous avons besoin des autres, c'est tout. / 2024. Après la coldwave, la codewave… / Regarder d'autres lointains. / Il faut que la résistance s'organise. / Avenir = néant. / La Corée du Nord interdit à ses habitants de se suicider. / On rit quelque chose. Une voiture a acheté mon voisin. La nuit est circulée par les voleurs. / Jean Giono et John Giorno sur un bateau. / J'ai tellement de culottes et elles sont toutes mouillées. / Il peut la lecture. À ses parents il pense. De cet homme il se souvient. Cet enfant est parlé. Son chien est pensé par Jacques. C'est cet homme que je t'ai parlé. Ce gars s'appelle Mama. / - Qu’est-ce qui peut remplacer le fait de voir l’être aimé ? - Rien. / Suite de lettres comprise entre deux espaces blancs. / Les ruines remontent. On ré-enterre les statues. / Ta tête est la meilleure radio. T'entends ? Monte le volume ! Ta tête est la meilleure radio. Pas besoin de mettre la radio. Tes pensées sont le la, le là. Ne te déconcentre pas. Chaque geste correspond a ta pensée. Tu es connecté à toi-même. / Ce me pe. / Que te me. / Ah oh ouh est k. / KkRrr. KK ! / Hu-



mardi 17 décembre 2024

(2)


Il manque quelque chose. Il y a quelque chose en trop. Trop est tout et tout est trop peu. Tout est trop, trop, trop, peu. Le trop pleut, et s’évapore, il n’y a plus rien.

Salut Survivants de l'Apocalypse Mentale des Humains. / « La grandeur est dans l'unité de soi. » : me sentant fracturé, multiple, multi-apposé, je jette cette phrase à la poubelle. / Mon prénom fut : Désiré. Puis : Aimé. Maintenant c'est : Désolé ! / - Tu fais quoi ? - Je muscle mon sperme. / Est-ce qu'un jour les gens liront à nouveau les livres ? Ou est-ce que c'est fini pour de bon ? / Le ça et le là et le pas. / Le chat est mon. Le ce livre. Ce mon chat. / Y a trop de sang autour de nous. Il y a dix trous, il y a cent trous, par où le sang et la sève coulent sur le monde. Il y a cent trous, il y a mille trous. / J'ai cru que j'avais un truc sur mon corps mais c'était moi. En train dme bouffer des bouts de lèvre. Problème c'est que si je souris j'ai peur que mes dents bronzent. / J'ai donné des fruits mentaux. Quasi personne les a ramassés – pour l'instant. / L'Histoire est une suite de mensonges sur lesquels les hommes se sont mis d'accord. / Ton esprit crée un écosystème où je peux exister. Ton esprit crée un écosystème où je peux vivre. / Compliqué d'être quelqu'un de très incarné dans une époque désincarnée. / Être déprimé me fait perdre du temps. / Me dis : "Je suis en train de me faire agresser, c'est bizarre. Détends-toi !" / L'escape game de la vie, l'escape game de sa propre vie. / En théorie on peut imaginer une parthénogenèse chez l'humain. / L'automixie : en soi-même deux cellules reproductrices fusionnent. / Tu viens de traiter mes doigts de "bouts de main" ? / Cette idée est stylée. / C'est une erreur typiquement humaine. / Faut pas se figer, faut jamais se figer, faut faire attention à ne pas se figer. / J’parle à l'envers, REVNELALRAPJ, appelle les urgences orthophonistes ! / Entre. Entrons. Entrez. / En invertension. / Le futur fut formé, historiquement, à partir de l'infini. 



lundi 16 décembre 2024

(1)


Un corps sans vie a été découvert dans le coffre d'une voiture en feu dans la nuit de ce mardi à mercredi 17 juillet à Marseille, a appris BFM Marseille Provence auprès d'une source policière.
C'est dans le coffre qu'ils ont finalement découvert le corps. Ses jambes étaient liées avec du cellophane et son visage, couvert d'un sac poubelle, présente de nombreuses plaies. La victime n'a pas encore été identifiée.

Dans cette ville je me suis fait écraser, renverser, voler, cambrioler, insulter, menacer, insulter encore, voler encore, persécuter, harceler, virer, ghoster, licencier, manipuler, arnaquer, attaquer, mépriser, foncer dessus, fracturer, accidenter, blesser, crier dessus, menacer de mort, déranger, réveiller, insomniaquer, maltraiter, bruiter, brutaliser, stresser, claquer, mentir, regarder de haut, regarder de côté, pisser dessus, vomir dessus, cracher dessus, éclabousser de merde, ignorer, snober, oublier, recouvrir de bruits violents et continus, étouffer, oppresser, poser des lapins, larguer, trahir, endeuiller, refuser, virer encore, médire dans mon dos, suivre, emmerder, planter, droguer, stalker, dépouiller, taper, mal loger, négliger, soupçonner, rire au nez, tromper, encafarder, empunaiser, intoxiquer, contaminer, enfumer, empuantir, polluer, empoisonner, insulter, voler, menacer, renverser, écraser, quitter, mentir, blesser, abandonner... Dans cette ville.

« J'espère juste qu'un jour je me réveillerai du cauchemar de la vie. »

Elle prend sa voiture, met toutes les affaires qu'elle peut dedans, démarre, et sort de la ville. Comme on vomit. Elle ne s'arrête pas, elle ne regarde pas en arrière, cet endroit est fini pour elle.



dimanche 15 décembre 2024

Promotion exceptionnelle sur les livres et CD des éditions Caméras Animales


-40% sur tous les livres et CD des éditions Caméras Animales, jusqu'au 22 décembre 2024 inclus, via le site :

Cette offre inclut les trois livres du mutantisme (1.1, 1.2, 1.3).

samedi 16 novembre 2024

Samedi 7 décembre à Bordeaux (concerts)

 


Samedi 7 décembre 2024, 21h
Blackrock Pub
194 cours de la Marne - Bordeaux

Concerts
Meddor + Antoine Herran
Mathias Richard
Eve chante Néoboris

See you !

mardi 14 mai 2024

June


Juste un rêve, Tout était là. June, Son regard, La compagnie minière et mon grand père. Juste un rêve et quelques souvenirs. La tourterelle qu'il avait apprivoisée. La maison en face de la mine. Le doigt fantôme qui danse sur une main d'ouvrier Le charbon qui recouvre tout. Tout est là. Les souvenirs. Entre le réel et le rêve.

samedi 4 mai 2024

Emission de radio "Des Papous à Marseille" avec Mathias Richard

L'émission de radio, "Des Papous à Marseille" (Radio Grenouille), animée par Jean-Marc Jugant, a récemment invité Mathias Richard, pour un entretien, puis une lecture.

L'émission est écoutable en podcast ici (passage MR environ de 8' à 25') : 

Bonne écoute !

jeudi 11 avril 2024

Sortie d'une revue "spécial Mathias Richard"

La revue "FREEING [Our Bodies]", dirigée par Yoann Sarrat, sort un n° spécial sur Mathias Richard, (entre autres fondateur du mutantisme).

Avec des contributions de Luna Baruta, Véronique Bergen, Patrice Cazelles, Ciclomène, Patrick Cintas, Rémi Coste, Maéva Croissant, g.cl4renko, Caroline Hoctan, Théo Jarrier, Méryl Marchetti, Aurélien Marion, Sylvain Nicolino, Jeff Nimp, Régis Nivelle, Lucien Raphmaj, Mathias Richard (entretien), Yoann Sarrat, Thomas Seto, Olivier Stroh, Tristesir Syncrétin, Nicolas Tardy.
Et des photos et images de nombreuses sources.

L'ouvrage est disponible en librairie et aux Presses du Réel ici :
https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=11325

A lire absolument pour toute personne s'intéressant de près ou de loin à Mathias Richard et/ou au mutantisme !












vendredi 5 avril 2024

Livres Caméras Animales à Bruxelles (4-7 avril 2024)

Les livres des éditions Caméras Animales, mutantistes à 150%, dont le récent MUT 1.3, sont présents sur le stand de la Région Sud à la Foire du Livre de Bruxelles.

C'est du jeudi 4 au dimanche 7 avril de 10h à 19h à Tour & Taxis (3 rue Picard). 

Amis Belges, c'est donc une bonne occasion pour découvrir et se procurer ces livres !