mercredi 3 mai 2017

écrit post-2- Maëva Croissant





Entité. Entité plate. Entité plate que l’on voit.
Deux dimensions qui prennent l’espace. Plate. Plate. Plate
tâte ma rate et matraque son trac. Elle traque l’image qu’elle
dégage. Qu’elle crée en hommage à sa rêverie.
Verrière qui vers l’envers d’un décor sans nom arrange l’angle
de sa langue qui languie d’être vue. Elle panique à l’idée que
sa visibilité virtuelle soit tridimensionnelle. Toute première
apparition de ses jupons alors elle met ses crampons et se
cramponne à son personnage qui n’a pas de rage ni d’âge
défini encore. Se disant spontanément qu’elle n’accepte le
néant, qu’elle décide de s’ouvrir au géant de l’agrandissement
de son image. Accepter que le boîtier l’immenssifie. Mais
elle se méfie d’elle. Pousse les ailes de ses omoplates, les
laissent l’orienter et danse. Je sais qu’elle est présente. Elle
joue de sa présence immense pour que l’on danse. Danse
de la différence des errances entre nos aires. Distance qui
donne la chance de la présence. Liaisons des masses que
nous formons. Un horizon d’escaliers, de fauteuils qui écueil
nos visions de l’autre. Nous nous retrouvons en danger.
Personnages que nous sommes en fonction de l’autre
décidant de crever l’abcès. Assez, y’en a assez de penser au
ridicule qui va reculer désormais.


Désormais on danse.

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