vendredi 20 janvier 2012

J'écris à propos d'un lion. Ce lion est dans la nature – mais ce n'est pas cette nature. Je voudrais un lion ailleurs, plus loin, et toujours qu'il vive. Je n'ai jamais rencontré, à vrai dire je ne sais pas, en moi.

Aspirer, aspirer à recracher très loin pour ne pas vouloir que la pluie m'attrape. Rendre au fil de ma vie les trois pas qui lui manquait, et qui se sont condensés sur la fenêtre.

Mais c'est peine perdue, et c'est pas plus mal.

Que l'ogre,( moi.Moi ? ) n'arrête jamais sa course, ça, plus que trois et neuf, j'en suis convaincu. Mais voilà, dans un désert blanc, marche, de sel, un lion marche. Une faille le suit, craquelant ces derniers pas dans un froid de plomb. C'est alors, alors, alors qu'ils marchent ensemble.


Alors, que l'on soit bien d'accord. Ce lion n'est pas un lion, les ogres sont ridicules, la faille ne s'abîme pas et les déserts sont chauds. Mais ça, c'est pas plus mal.

2 commentaires:

  1. J'aime bien ce style d'écriture, et encore plus le contexte très mystérieux. Tu peux le proposer sur ce site: http://www.poesie-citation.fr/

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  2. Non merçi, je peux pas, je dois jouer aux jeux-vidéos

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