dimanche 1 août 2010

Quand il faut tout ramener

sur ses doigts

Le satisfait est content, il se pourlèche.


Mais quelque chose lui échappe

Mais, obsédé, il n'en tient pas compte. Ramener deux à deux, les choses, sera simple à tout jamais, se dit-il.

Là est l'erreur.

Rien n'est moins éternel que ces fils sur lesquelles on veut tirer.


Ce qui m'étonne, je vais vous le dire, c'est qu'il s'en tire. Je voudrais croire, qu'à un moment ou à un autre, une bourrasque les frappera et les drainera vers le fond.

Pensent-ils à l'assise des sans-têtes ? Celle qui se mallée elle-même comme un boulet de canon flottant sur une mer déchaînée.

Je voudrais qu'il y ait un enfer pour les gens qui posent négligemment les deux pieds par terre, et disent « je suis ici ».

Nous sommes des mailles, pesantes pour nous-mêmes, qu'un rythme ramène pour fuir.

N'arrêtons pas ça, je vous en prie, c'est bien trop intrigant.

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