ZONE (logique zonale)
(De la difficulté à résumer le mutantisme en une phrase)
Du mutantisme, il existe 11+ définitions*, non contradictoires entre elles, et sans que l'une l'emporte sur l'autre. (Elles sont toutes vraies selon un angle d'attaque mais aucune n'est totalement englobante.)
Cela pose la question d'une seule définition, unifiée en une seule phrase.
(Ce que l'on me demande en général ivre à 4h du matin, ce qui n'arrange rien).
Cette problématique d'unification vient du fait que le mutantisme est une ZONE. Une zone d'idées et concepts : des modules, en relation souple les uns avec les autres (le tout complexifié par un nuage de machines, qui sont au départ et pour la plupart minuscules, nées sous-ensemble fourmillant du monstrueux module "Machines", mais certaines s'enflent parfois jusqu'à devenir ou produire des modules – comme des satellites si pertinents qu'ils deviennent des planètes – tiens la Terre s'est mise à tourner autour de la Lune ?).
Les modules sont un faisceau d'éléments dissemblables s'agençant entre eux de façons multiples ; des notions-clés apposées, parfois éloignées, parfois avec des ensembles communs, parfois sans, se croisant, parfois s'assemblant.
Le "mutantisme" est une zone de notions plutôt qu'une seule notion, plutôt qu'un système fermé et binaire ; il opère selon une logique zonale plutôt que dialectique :
- plutôt apposition qu'opposition ;
- plutôt addition que contradiction ;
- plutôt coexistence que triomphe d'une chose sur une autre.
C'est une pensée, une façon de penser-voir, non contradictoire (non antinomique). Elle rassemble différents éléments qui coexistent - sans forcément s'articuler parfaitement.
La logique zonale permet non seulement d'évoluer/oeuvrer dans le dépassement des contraires et les contraires mêlés, mais aussi des demi-contraires, quarts-de-contraire, etc. Elle permet au passage d'avancer (interzoner) dans la formulation de complexités sentimentales (sentiplex).
La logique zonale fonctionne de façon intéressante quand plusieurs de ses éléments (modules) sont activés : plusieurs gestes en même temps et dans plusieurs directions différentes à la fois.
En effet, nous pouvons assembler, activer simultanément ces modules. (Quand nous en disons un, nous ne disons pas l'ensemble.) Plusieurs modules activés clignotent comme les lumières d'un flipper réveillées-reliées par une boule folle.
Plus les différents modules sont mis en rapport les uns avec les autres, interagissent, plus on mutantise.
La mutantisme est cette zone qui n'est pas résumable en une seule phrase car c'est un agrégat d'éléments, de modules en interrelation les uns avec les autres : [machines], [imaginaire], [alliance/communauté/agrégat], [entre], [robot], [extraterrestre], [critique contextuelle], [réinitialisation], [grappe de cerveaux], [atomisation], etc.
Pour comprendre le mutantisme il faut visualiser un champ d'astéroïdes, imaginer les pièces d'un puzzle modulable en plusieurs puzzles différents : une zone avec des régions articulées (un mouvement de remise en question radical et méthodique, une logique de réinitialisation/exploration - pensée / action / création / veille) et des régions plus inarticulées, constituées de cris et d'essais (le cri d'être humain – d'être parmi les humains – une cri-tique de l'humain).
Modules existants au stade 1.2 (et constituant donc au point spatio-temporel "1.2" la zone mutantiste) (en gras : les nouveaux**) : CONTEXTE / "ISSU DE L'HOSTILITE DU MONDE..." / MULTIPLICITE / L'ENTRE / L'IMAGINAIRE MUTANTISTE / EXTRA-TERRESTRE / ROBOT / INFORMATION / MORFOJEN / MACHINES / SCRYPT.#RT / FLOUTAGE / GRAPPE DE CERVEAUX / MORT-VIVANT / LA GUERRE DU LANGAGE / POUR UN DÉCLIN DU MOT "ROMAN" / DU SYNTEXTE / ZONE.
Ceci est un champ d'astéroïdes mental, bébé.
Et comme certains trouveront que ce que je raconte est abstrait voire abscons, j'ai fait des dessins pour expliquer.
** Version alpha-test : la liste ci-après est loin d'être définitive pour le 1.2.
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