"Le postulat fondamental du mouvement : à la mutation anthropologique que nous sommes en train de vivre doit correspondre une révolution artistique à même de la comprendre et de l'accompagner."
Aujourd'hui, tout le monde m'a quitté. Je slalome entre les merdes de la Rue de la Merde. Tout est. Une succession. D'absences. La chose la plus belle dans cette ville. C'est le ciel. J'avance. D'un silence. A un silence. Je ne peux pas me demander si je vais bien. Il ne faut pas. Voudrais restaurer. Ma vie. Depuis. La dernière version stable. Mais ces escaliers. Sont faits. Pour être montés. Pas descendus. Vie. Fleur. Animal. Monde. Infinité de mondes. Je ne me souviens plus du goût de ton sperme. C'est la seule fois où je me réveille c'est quand je te vois. J'ai besoin de quelqu'un. Qui ait besoin de moi. Trouver un chemin hors de soi. Chercher un chemin hors de soi. J'habite dans une ville elle s'appelle Toutes Directions. On ne vit que dans et par la joie. Ce qui vit hors de la joie n'est pas la vie. Ce n'est pas que je veux mourir. C'est que je voudrais. N'être jamais né. Mon arbre généalogique est un trou. Depuis que je fais l'amour avec toi, je suis vierge. Je descends d'une longue lignée de parias. On ne devient pas franc-tireur par volonté d'être franc-tireur. Mais du fait de la démission de l'ensemble du corps social. Dans la pression du sexe j'ai des visions roses qui crient. T'es un essayiste, alors t'essaies des trucs, sans jamais y arriver mais t'essaies.
- Vous avez dit fraise, ou vanille ? - Franille.
- Savez-vous dire non ? - Oui.
Fuck nos vraies personnalités. Nos fausses sont mieux. Méduses + rats-taupes nus + nanorobots = membres-pensées-tentacules. Ne respirez pas. Respirez. Ne respirez pas. Respirez. Œil-sein-pénis-chatte. Ne respirez pas. Respirez. Se suicider, c'est un bon truc pour arrêter de fumer. - Utopie ? Mais j'ai jamais entendu ce mot. Nous ne voulons plus être libérés. D'autres mondes sont possibles ; celui-ci est impossible. Tout est vaincu, tout est utile, tout est en retard. Si tu lis ceci, tu es seul(e). Nous sommes la génération la plus seule que ce monde ait jamais vu. Autant une vie est devenue emmerdante et pénible à vivre, autant elle peut apparaître amusante et distrayante sur un écran. Y a un bouton pour dire merci, y a un bouton pour dire non, y a bouton pour dire j'ai faim. Monter vite, écrire vite, manger vite, boire vite, partir en vacances vite, parler vite, dormir vite, revenir vite, être heureux vite, mourir vite. Va falloir qu'on fasse quelque chose avant de mourir. Quelque chose de fort. Ça serait bien qu'on fasse quelque chose avant de mourir. Quelque chose de fort. Il faut qu'on sacrifie nos vies. Nos vies ne sont pas grand chose. Il faut qu'on fasse quelque chose avant de mourir. Quelque chose de fort. Ici c'est loin.
Suis une fenêtre, une caméra autonome. Je vois des systèmes, des constructions. Tout est démontable et remontable d'une autre manière.
Recevoir : - toutes les influences :: - toutes les pensées :: - toutes les idées :: - tous les sentiments.
Sous l'influence de tout - forcés de naître de tout.
En réponse à l'augmentation incessante des œuvres sur terre, Mathias Richard propose une nouvelle forme littéraire : le syntexte, texte synthétique condensant en textes très courts de très grandes quantités de langage issues de sources multiples. De ces textes courts, télescopant les sens, les tonalités, les esthétiques, émerge une voix, un discours, fait de tous les mots du monde.
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"bombardements de mots particules atomiques d’une pensée musicale, un dire en équilibre précaire mais qui sans cesse déséquilibre ses propres hypothèses"
ON M'A DIT. JE NE SAIS PLUS. On m'a dit. Je ne sais plus. On m'a dit que je devais respirer pour la première fois de la journée. Ouvrir les yeux. Me lever. Arracher la fine pellicule poisseuse qui enveloppe mon corps. Le fœtus d'une journée. L'enfant d'un tour de cadran. Respirer. Se raccrocher aux totems. Inspirer. Calquer le vent thoracique à l'armature du temps. Reprendre son souffle. Inspirer pour la troisième fois . De la buée sur l'écran d'une montre aux accents hémophiles. Un langage apeuré. Celui d'un souffle. Prière faite a l'humanité. On m'a dit. Je ne sais plus. Et alors connard ! Sers les dents. Trois décennies à genoux devant les ombres. L'échine voûtée devant l'immonde. Ma sueur et celle d'un monde atrophié. Le mélange d'une graisse à l'odeur de sucre brûlé. Fuck off !!! Respire. Raccroche toi aux battements de ton cœur. Penche toi devant l'horreur et embrasse la. Chante. Danse aux sons d'une boite à rire. Des éclats enregistrés. Passés en boucle. La fièvre. Tourne sur toi même. Hurle un murmure apeuré comme une révérence faite a l'humanité. Hurle !!! Danse !!! Chante !!! Tourne sur toi même et tombe dans un éclat de rire... "Je t'aime" timidement gravé sur le bout de ma langue. On m’a dit. Je ne sais plus. Retrouver les mots. Plonger dans la boite noire. La mémoire. Rewind Please. Ok ? Rembobiner la cassette. Plonger dans les limbes de la conscience. Agripper les souvenirs. On m’a dit. Je ne sais plus. Retrouver les lettres. Mots. Phrases. Les agrafer les uns aux autres. Se blottir contre cet ours en peluche. La mémoire délavée par le temps. Continuer a écrire jusqu’à ce que les souvenirs resurgissent. Ces souvenirs à l’odeur chimique d’une photographie qui se dévoile seconde après seconde. Partir du blanc amnésique pour qu’un noir et blanc se greffe à la rétine délavée. Retrouver les formes. Contours. Lignes droites. Courbes d’un passé qui n’existe que par soubresauts. On m’a dit. Je ne sais plus. Retrouver les mots. Plonger dans la boite noire et enfin retrouver les contours. Lignes droites. Courbes d’un corps que j'imaginais mort depuis des milliers d’heures. On m'a dit. Je ne sais plus. On m'a dit que j'étais Rwandais. On m'a dit que mon pays était crucifié par un génocide. Écran 19 pouces. Son HD. Pixels explosés sur la face d'un l'avion touché par un missile. Services secrets français ? La question est posée avant même ce meurtre. Celui du président Habyarimana. Balbutiement du massacre. Chuchotement hurlé du Starter. Top départ connard ! Je ne savais pas que je serai à jamais lié à lui. Ce monstre de sang et de sueur. La face caché d'un golem cannibale. Nos deux noms gravés sur l'écorce de cette arbre. " David Loves the rwanda's génocide ". Mon pays. Ma patrie. Le déracinement du béton armé à mes pieds. Le métissage belge couleur brun et cette patrie dépossédée de sa colonne vertébrale. Je ne savais pas encore que je serai à jamais lié à lui. Rwanda 9.4. le mot "cafards" martelé sur la radio milles collines. Machettes. Combats de nègres et de chiens. Je m'accroche alors a Aimé Césaire. Oublier l'accent imité. Le Boy de service à la perruque blanche. Clown Chocolat. Rires enregistrés. Fuck Of !!! Clap de fin connard ! Retourne à tes décoration militaires d'un temps que tu n'a jamais connu. Haha ! Tout n'est qu'un blague. Une vulgaire farce adressée au créateur comme ultime offense à l'Humanité. On m’a dit. Je ne sais plus. On m’a dit que j’étais un enfoiré. Une star hollywoodienne en cure de désintox. Un cartoon sous prozac. Je ne sais plus. On m’a parlé de mon visage. Mon cœur. Mes muscles à vifs. On m’a disséqué sur la table d’opération. On connait tout de moi. Passé. Présent. On a réécrit le « Je ». Ego Trip(es) sous acide. Colonne vertébrale dessinée sur des sables mouvants. On m’a dit. Je ne sais plus. Et alors connard ! Autant effacer le « Je ». Ne plus être. Disparaître sous les flots. Détruire. Écrire. S’inventer une vie. Reconstruire un passé oublié à travers les courbes d’un travesti qui improvise son identité. Riez. Riez jusqu’à faire fuir les fantômes du temps. Riez. Riez jusqu’à faire fuir les ombres. Lucky luck dégaine. Phrases pour combler les secondes hémorragique. Celles d’une existence sous respirateur artificiel. Je l'ai déjà dit. Et alors connard ! Shoot de vodka.C’est brutal. Inconscient. Comme le regard d’un dément. Une armée de fous. Respire ! Tu n'es que l'ombre d'une dizaine de " chiens noirs du Mexique qui dorment sans rêver "
On m’a dit. Je ne sais plus. Retrouver les mots. Plonger dans la boite noire. La mémoire. Rewind Please. Ok ? Rembobiner la cassette. Plonger dans les limbes de la conscience. Agripper les souvenirs. On m’a dit. Je ne sais plus. Retrouver les lettres. Mots. Phrases. Les agrafer les uns aux autres. Se blottir contre cet ours en peluche. La mémoire délavée par le temps. Continuer a écrire jusqu’à ce que les souvenirs resurgissent. Ces souvenirs à l’odeur chimique d’une photographie qui se dévoile seconde après seconde. Partir du blanc amnésique pour qu’un noir et blanc se greffe à la rétine délavée. Retrouver les formes. Contours. Lignes droites. Courbes d’un passé qui n’existe que par soubresauts. On m’a dit. Je ne sais plus. Retrouver les mots. Plonger dans la boite noire et enfin retrouver les contours. Lignes droites. Courbes d’un corps que j'imaginais mort depuis des milliers d’heures. On m'a dit. Je ne sais plus. On m'a dit que j'étais Rwandais. On m'a dit que mon pays était crucifié par un génocide. Écran 19 pouces. Son HD. Pixels explosés sur la face d'un l'avion touché par un missile. Services secrets français ? La question est posée avant même ce meurtre. Celui du président Habyarimana. Balbutiement du massacre. Chuchotement hurlé du Starter. Top départ connard ! Je ne savais pas que je serai à jamais lié à lui. Ce monstre de sang et de sueur. La face caché d'un golem cannibale. Nos deux noms gravés sur l'écorce de cet arbre. " David Loves the rwanda's génocide ". Mon pays. Ma patrie. Le déracinement du béton armé à mes pieds. Le métissage belge couleur brun et cette patrie dépossédée de sa colonne vertébrale. Je ne savais pas encore que je serai à jamais lié à lui. Rwanda 9.4. le mot "cafards" martelé sur la radio milles collines. Machettes. Combats de nègres et de chiens. Je m'accroche alors a Aimé Césaire. Oublier l'accent imité. Le Boy de service à la perruque blanche. Clown Chocolat. Rires enregistrés. Fuck Of !!! Clap de fin connard ! Retourne à tes décoration militaires d'un temps que tu n'a jamais connu. Haha ! Tout n'est qu'un blague. Une vulgaire farce adressée au créateur comme ultime offense à l'Humanité. On m’a dit. Je ne sais plus. On m’a dit que j’étais un enfoiré. Une star hollywoodienne en cure de désintox. Un cartoon sous prozac. Je ne sais plus. On m’a parlé de mon visage. Mon cœur. Mes muscles à vifs. On m’a disséqué sur la table d’opération. On connait tout de moi. Passé. Présent. On a réécrit le « Je ». Ego Trip(es) sous acide. Colonne vertébrale dessinée sur des sables mouvants. On m’a dit. Je ne sais plus. Et alors connard ! Autant effacer le « Je ». Ne plus être. Disparaître sous les flots. Détruire. Écrire. S’inventer une vie. Reconstruire un passé oublié à travers les courbes d’un travesti qui improvise son identité. Riez. Riez jusqu’à faire fuir les fantômes du temps. Riez. Riez jusqu’à faire fuir les ombres. Lucky luck dégaine. Phrases pour combler les secondes hémorragique. Celles d’une existence sous respirateur artificiel. Je l'ai déjà dit. Et alors connard ! Shoot de vodka.C’est brutal. Inconscient. Comme le regard d’un dément. Une armée de fous. Respire ! Tu n'es que l'ombre d'une dizaine de " chiens noirs du Mexique qui dorment sans rêver "
On m'a dit que. Je ne sais plus. On m'a dit que j'étais Rwandais. On m'a dit que mon pays était crucifié par un génocide. Écran 19 pouces. Son HD. Pixels explosés sur la face d'un l'avion touché par un missile. Services secrets français ? La question est posée avant même ce meurtre. Celui du président Habyarimana. Balbutiement du massacre. Chuchotement hurlé du Starter. Top départ connard ! Je ne savais pas que je serai à jamais lié à lui. Ce monstre de sang et de sueur. La face caché d'un golem cannibale. Nos deux noms gravés sur l'écorce de cet arbre. " David Loves the rwanda's génocide ". Mon pays. Ma patrie. Le déracinement du béton armé à mes pieds. Le métissage belge couleur brun et cette patrie dépossédée de sa colonne vertébrale. Je ne savais pas encore que je serai à jamais lié à lui. Rwanda 9.4. le mot "cafards" martelé sur la radio milles collines. Machettes. Combats de nègres et de chiens. Je m'accroche alors a Aimé Césaire. Oublier l'accent imité. Le Boy de service à la perruque blanche. Clown Chocolat. Rires enregistrés. Fuck Of !!! Clap de fin connard ! Retourne à tes décoration militaires d'un temps que tu n'a jamais connu. Haha ! Tout n'est qu'un blague. Une vulgaire farce adressée au créateur comme ultime offense à l'Humanité. On m’a dit. Je ne sais plus. On m’a dit que j’étais un enfoiré. Une star hollywoodienne en cure de désintox. Un cartoon sous prozac. Je ne sais plus. On m’a parlé de mon visage. Mon cœur. Mes muscles à vifs. On m’a disséqué sur la table d’opération. On connait tout de moi. Passé. Présent. On a réécrit le « Je ». Ego Trip(es) sous acide. Colonne vertébrale dessinée sur des sables mouvants. On m’a dit. Je ne sais plus. Et alors connard ! Autant effacer le « Je ». Ne plus être. Disparaître sous les flots. Détruire. Écrire. S’inventer une vie. Reconstruire un passé oublié à travers les courbes d’un travesti qui improvise son identité. Riez. Riez jusqu’à faire fuir les fantômes du temps. Riez. Riez jusqu’à faire fuir les ombres. Lucky luck dégaine. Phrases pour combler les secondes hémorragique. Celles d’une existence sous respirateur artificiel. Je l'ai déjà dit. Et alors connard ! Shoot de vodka.C’est brutal. Inconscient. Comme le regard d’un dément. Une armée de fous. Respire ! Tu n'es que l'ombre d'une dizaine de " chiens noirs du Mexique qui dorment sans rêver "
On m’a dit que j’étais un enfoiré. Une star hollywoodienne en cure de désintoxe. Un cartoon sous prozac. Je ne sais plus. On a parlé de mon visage. Mon cœur. Mes muscles à vifs. On m’a disséqué sur la table d’opération. On connait tout de moi. Passé. Présent. Futur. On a réécrit le « Je ». Ego Trip(es) sous acide. Colonne vertébrale dessinée sur des sables mouvants. On m’a dit. Je ne sais plus. Et alors connard ! Autant effacer le « Je ». Ne plus être. Disparaître sous les flots. Détruire. Écrire. S’inventer une vie. Reconstruire un passé oublié à travers les courbes d’un travesti qui improvise son identité. Riez. Riez jusqu’à faire fuir les fantômes du temps. Riez. Riez jusqu’à faire fuir les ombres. Lucky luck dégaine. Phrases pour combler les secondes hémorragique. Celles d’une existence sous respirateur artificiel. Je l'ai déjà dit. Et alors connard ! Shoot de vodka.C’est brutal. Inconscient. Comme le regard d’un dément. Une armée de fous. Respire ! Tu n'es que l'ombre d'une dizaine de " chiens noirs du Mexique qui dorment sans rêver "