AN2MIE ?
JE LOVE DANS UNE AMIE : ANEMIE.
Rien, entre elle et moi rien d’autre que du venin-vide en perfusion.
Une source tarie qui m’enterre.
Une vision élémentaire d’entre-elle qui m’aille en fission.= m’aspire au-delà.
Une amie= anémie en fusion.
Brûlante en moi lorsque rien ne passe plus au travers de la gorge en cul-sec de base ;
UNE PUISSANTE AMIE AUX D2SIRS SADO6MASO-chic !
Une glissante poursuite sans organes aux abords des larmes, que pisse le corps tarit.
Une amie sur laquelle je ne compte pas en reste.
Une fragilité, elle m’établit dans son sein, qui pisse le venin d’où je viens à peine déjà refroidit, d’où je pompe sans peine.
Mon amie Anémie chauffe la cruelle cuillère de vide ; respire au-delà de elle à.
Elle a profondément en moi, soumis la lacune de sa misère, le rien envouté par des manques, qui ne manque en rien, si ce n’est : salive, écume, blancheur, tout contrit.
Anémie= ennemie ?
Amie, ennemie, tout au fond d’un gouffre infini, respire la lente composition d’une œuvre.
D’une œuvre sans feinte ; Anémie amie en moi. Surprise me tance : transparente, après-bois ? après-quoi ?
Il n’y a rien dans cette Anémie que bois souffle évide évitant, évidente marche au sans.
Anémie brûle le sang, les poches vides, évidés la sente.
Une ruine sans désespoir ni contraire et contrainte et contraignante, une poche en plein vide.
Sans ruine.
Sans leurres.
Le vas -tout bien, très bien « Anémie-mon-amie-ennemie ».
Anémie, une poche pour le gluant, non-lassant-rêvée pourtant, d’un miroir lascif, passif, pacifiant les organes en manque.
Anémie, je te sens brûlante, Anémie je te croise sur ta parole en feu, quand feutre les sens.
Anémie brûle, la bougie, trempe tes larmes dans mes poignes : qui devrait brûler comme la bougie d’Anémie, de vie, brûler de son craquement, lascif, Anémie , mon amie, meurt doucement, dans le foyer de mes membres en relation directe sans effusions, ni incision, ainsi fréquente mon amie Anémie : les tensions, les directs prenant le corps à poindre, presque en délire…
A tendre : Anémie, que presse tout le corps, bandé vers elle, en sursaut continu, jeter la vie, par les trous, fissures et autres ajoures et autres ajouts.
Anémie gambade par tous les os, s’infiltrant et s’incruste en lierre autour des viscères pénétrantes, le couteau dans le corps, meut, bouge, du sort poindre, la venue, d’Anémie.
Anémie sursaute, elle vit au-dedans, elle rit en gloussant de ses pointes de feu.
Elle rougit en dressant ses lames de lumière dans les yeux qui traversent le corps des boyaux de fond en comble ; s’infiltre entre tout et tout ainsi fait vivre l’omniprésence de mon sein dans le sien. Un chien jappe et j’ accourt tout du long de ma langue rêche, moulue par elle, en dedans de ses sphères : arc-en-ciel, entre la pluie et le soleil, sans jamais disjoindre dans la nuit, comme immortelle, Anémie, je n’ai pas peur d’elle, je l’enfante, je la nais en moi, présente, consciente, elle tisse ses longs couteaux, hérisse la chair et les boyaux oppressants, qui vivent là dedans sans le prétendre.
Anémie, mon amie, ennemie que les unes –autres que soi-je en elle par elle Anémie me sang, Anémie brûle, consume mes restes vivants, tout en chantant, par les os du corps, elle pétrie d’elle-même les organes, ainsi mis en valeur par elle, rien de plus jouissif, sa descente intérieure, orgasmique, son égalité dans mes infrastructures, l’archi-texture –tissée volumineuse et souriante Anémie en mon sein, vibrante.
DKP
Lundi 8 mars 17H21