En panne. Putain. Et plus de fric. Les enculés. Il n'y a plus qu'une solution : c'est le métro et...écrire sans s'arrêter en mode automatique, écrire pour passer les nerfs parce que je vais pas aller trucider quelqu'un, ce coup-là.
Ces paroles-là je les prononce dix fois par jour mais là c'est sérieux, je n'en peux plus, le sort s'acharne, il y a un truc, passe-moi les clés, je vais démarrer, je vais m'acheter un ticket, me dépêcher, assez perdu de temps, dans une prison programmée avec télé pour fenêtre, la drogue pour l'intimité et le silence cosmique pour communication. Le trajet est long. J'arrive enfin. Les voisins ne parlent pas dans la rue. Pas même un bonjour.
Ils sont tous cons ou c'est moi. Le problème. Le virus. Le révélateur.