dimanche 6 juin 2010

Moi, la nuit, j'arrête de respirer. Puis je m'endors. C'est la seule façon à peu près saine de passer ces heures-là.
Je trouve que tout est beau, personne n'a à s'inquiéter. Nous ne pourrons pas faire mieux car nos heures sont passées.

Les heures de plongeon n'étaient pas longues, ni importantes quand j'y repense. Je croyais mettre la tête sous l'eau, mais il est évident que non.

Sinon, je n'en serais pas là. Je ne serais pas là.

Je ne savais rien en contemplant les profondeurs, que contempler les profondeurs, et encore ça, je l'ignorais. Je croyais chercher et raconter cette fuite. J'ai réalisé mon erreur quand la fuite fut sans fin.
Je ne dois pas beaucoup dormir, car je déteste ça, et il est inconvenant de faire des choses que l'on déteste. Alors je me soulage.

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