...électrique,
néons, lumière noire, vagues d'asphalte figées, mâchoires
imprévisibles, grondant, frégates mates à l'abri lampadaire, une
sonate, stigmates, sanglants, gras, macule l'embâcle d'huile,
synthétique, seul un cauchemar, emplâtre gluant, racle, drague,
épuise, exhume les mécaniques souillées, oxydées, l'acide, béant,
béat, une
plate et verticale gaze de pluie s'étend sur la ville,
ondée, le vase d'une vasque ne se vide pas, ni rase des rides
l'extrémité visible du marécage, d'une fente dans le trottoir, le
fleuve sombre dont l'apex tendu suave glisse entre les mains
automates programmé dans l'amphithéâtre réminiscence, Styx indus,
noir, charriant masques et statues antiques, bras du fleuve d'ombre,
matières suintantes, la masse, sulfate, statique, bulles-miasmes
éclatant, sourdes, cuirasse concave – d'une onde le débarcadère
désert, en contre-jour, photo presque passée, plantes grimpantes en
acier, noir et blanc, les grues statiques, pendues, hiératiques,
zoom, extatiques : le
trottoir fendu laisse passer,
élastique, le
soleil blanc,
les particules plastiques, suspension, le soleil au ras de l'eau,
vibration, vibre, des sacs vides, comme une vague, scintillante,
l'asphalte figé, métallique, une lame prise, cryogénéisé,
immobile, compacte, blessante, compresseur strident, rouleau affûté,
broyeur décadent, la masse, le gouffre d'ombres en mouvement, des
souvenirs englués depuis que tu n'es plus là où...