Si Ludwig n'aime pas Claire, et Claire n'aime pas Mathilde, ce n'est pas
de la faute de Mathilde car Mathilde s'est tout de suite senti isolée
de Dorothée, Pierre et Sandrine, ce qui ne facilite pas la
communication, d'autant plus quand Marie-Aude décide de ne rien voir,
c'est-à-dire presque tout le temps, alors même si Corinne, Alexandre et
Philippe ne sont pas là jeudi et vendredi, il nous reste toujours un bon
début de semaine où Mathilde frappe Pierre, Sandrine, Alexandre,
Corinne et Dorothée, ce qui occasionne quelques drames qui alimentent
les discussions quotidiennes à la machine à café où Alexandre, Philippe,
Ludwig et Marie-Aude s'échangent des pilules et du whisky bon marché,
heureusement vers midi, tout le monde s'en va, laissant l'étage à la
disposition des trois bergers allemands et de leurs maîtres venus
fouiner, ça c'est l'idée de Ludwig qui n'aime pas Claire et qui veut
qu'elle s'en aille, alors puisqu'elle a peur des chiens, qu'il est
délégué du personnel et qu'il est « ami-ami » avec Armelle de la
Direction, il a eu cette idée, approuvée à la semaine 17 par le CODIR et
pilotée par un COPIL qui fait des points toutes les semaines impairs
sur ce sujet qui n'en est pas un, bref, quand 15h vient, les paupières
de Pierre, Alexandre, Marie-Aude et Dorothée se mettent à papillonner,
et les voilà partis dans ce rêve qu'ils partagent et qu'ils font si
souvent, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année
après année, oui ce rêve où Ludwig n'aime pas Claire, et Claire n'aime
pas Mathilde, mais ce n'est pas la faute de Mathilde car Mathilde s'est
tout de suite senti isolée de Dorothée, Pierre et Sandrine, ce qui ne
facilite pas la communication.
mardi 30 avril 2019
VOTEZ EXTREME CENTRE
Ça sent le curry.
Beaucoup d’anecdotes tournent autour de nous.
Nous sommes entrés clandestinement dans une consigne automatique.
Tout est gris. Frigorifié.
Nous voyons sortir la révolution de notre bouche.
Nos mâchoires craquent.
Nous arriverons à accoucher par la bouche.
Le sang gicle à 360º.
Le groupe de gauche (LOUIS ET JACQUES) et le groupe de droite (PIERRE ET PAUL) posent tous deux une bombe (qui n’explose pas) dans le grand magasin 109. Le groupe de gauche car il y voit un reste de l’unité 731 (731 moins 622), une longue et lente expérimentation sur la jeunesse. Le groupe de droite car les valeurs véhiculées (celles d’une vague excitation de caniche devant l’image d’un post-survêtement) ne cadrent pas avec l’idéal d’abnégation et de réserve de l’Empire. Les anciens amis se croisent dans les étages.
LOUIS jette un oeuf par dessus les remparts du palais impérial avec un message écrit dessus à l’attention de Masako, la future impératrice francophone déprimée. Le problème c’est que c’était un oeuf cru.
PIERRE paye un guide pour lui faire découvrir ce qu’il ne sait pas encore qu’il désire.
JACQUES entre par erreur dans un club d’entrainement chikan (des culottes pendent du plafond, ils contiennent des oursins, pour la dextérité, etc.).
PAUL constate avec une horreur plaisante que sa femme ressemble à Fusako Shigenobu, alors qu'il s'engage secrètement dans la voie de l'extrême-droite nipponne. Il fréquente un bar de poche dans le quartier où le nationalisme se scarifie au whisky pour mieux gagner en pureté. Paul doit raisonner. Paul doit se mettre dans la peau de Mishima (une combinaison faite en peau humaine achetée dans une rue adjacente) rencontrant des étudiants gauchistes dans un karaoké. La ressemblance de sa femme avec Fusako Shigenobu (elle tient la Kalashnikov et se recoiffe devant la caméra) l’oblige à présenter un paquet de bonbons aux vieux étudiants gauchos. Par ce geste il dit : votre ratatouille révolutionnaire est un caprice d’enfants reliés au ventre de la mère par un cordon en caramel et finalement vous croupissez dans un présent effondré sur les sourires de chats autour d’une bombe sénile.
Bayroutt, petit village perdu dans les secrets du paysage. Là, s’entraînent les RGC (Red Grin Cat), des performers révolutionnaires, n’hésitant devant rien ni personne ni quoique ce soit (animal, idée, ordre incarné, chaos brandi) et ne vivant que d’une mission : « Pour s’immobiliser dans le ciel, il faudra tuer deux fois plus vite. » Les simulations d’attentats se succèdent à une cadence infernale. Le tout s’accélérant, si bien que tous se font de moins en moins visibles, perdus dans la canicule poudreuse, soutinienne, tourbillonnant doucement, au milieu de la place du village de Bayroutt.
Dans le Cessna, le groupe pratique le spiritisme d’extrême-droite pour faire venir à eux la Reine Rouge. Et c’est le Serpent qui se pointe ! celui qui serait le fils caché (Fann Ming, plutôt inconnu des médias) d’un célèbre chanteur (lui-même fils d’une célèbre psychanalyste d’origine russe) ; ainsi est-on amené à penser que l’artiste était bien le meurtrier en bikini au service d’une Cause. Avec son associé Ajay, il se lance dans une course nauséeuse, incontinente et confuse, entrecoupée de rêves sadiques, où on croise des hippies en train de mendier, des gangs de prostituées désœuvrées, des hommes d’affaires nerveux aux relents de MST, des langues sordides, des proies droguées, des strip-clubs laxatifs, miteux, des vendeurs miteux, des identités à la sauvette, des secrétaires sans-abri – une liberté à vous retourner le cerveau. Une vingtaine de personnes vomissant partout alors que quelque chose rampe dans les conduits de ventilation, quelque chose ou quelqu’un, vêtu d'une combinaison noire d’Irma Vep ; le Serpent criant : « Vas-y barre-toi le plus loin possible pour satisfaire ta curiosité obscène. »
Ça finit comme une histoire drôle puisque nous sommes tous les quatre dans un Cessna et qu’on va bientôt s’écraser sur une librairie de Shinjuku.
Je vous passe la description de la chute, du crash et des cris.
C’est la librairie Mosakusha.
Ces derniers temps, on a constaté que le patron de la librairie avait mis en avant des livres que nous n’aimions pas. « Parce que ça se vend mieux », c’était son slogan. Nous avons trouvé cela inadmissible. Une atteinte à l’honneur des Muses.
Nous sommes quatre Muses dans un Cessna. La blague s’arrête là.
Lèse-majesté infecte. Il y a des limites. Quand un entubé de la radio clame au chef-d’oeuvre parce qu’on le paye pour ça, ok, c’est un crime de guerre. Mais si le libraire de chez Mosakusha s’y met.
Nous aurions pu mettre ça sur le dos du fléchissement ou de la stupidité. Mais qu’un simple libraire, pour des raisons bassement économiques, censure notre vision de la nation poétique, on dit : stop, tu la fermes à jamais, ça doit cesser et notre Cessna fait tout sauter dans ta librairie.
C’est avec notre sacrifice au sein de ce genre de détail du monde que notre foi, nous l’espérons, se divisera en autant d’éclats d’inspiration mondialisés.
Si de beaux livres sont faits, même si vous n’êtes pas au courant, vous saurez au moins d’où cela vient.
N’oubliez pas nos quatre beautés incendiés dans l’embrasement de l’hélice sur le visage de ce traître de libraire.
N’oubliez jamais.
Car les merdias de leur côté diront : un client ivre met le feu à un sex-parlor tenu par des étrangers.
Ouais.
Et l’ambassade étouffera tout ça sous un tapis de légions d’honneur à deux cuisiniers et quatre entrepreneurs lécheurs de bottes.
vendredi 26 avril 2019
jeudi 25 avril 2019
mercredi 24 avril 2019
La nuit nous regarde avec des yeux d'enfant.
Je suis allé pisser.
Lors de mon vol entre Stockholm et Francfort.
Dans les toilettes de l'avion il y avait un miroir. C'est une chose étrange que de se voir pisser en dansant maladroitement à plus de 15 000 pieds dans les airs.
Nous sommes dans un monde dont les lois intimes permettent ce genre de choses. J'en suis reconnaissant. Vraiment !
Il y a beaucoup d'absurdité dans la vie.
Mais aussi beaucoup de beauté.
Quand les deux se rencontrent, alors le burlesque intervient.
C'est ce à quoi je réfléchissait en pissant dans le ciel.
Enfin, je mens un peu.
La poésie a besoin de mensonge. Le ment songe. Et dans ce songe il y a parfois une vérité plus grande. Non.
A vrai dire. Quand j'étais en train de pisser et que j'avais du mal a tenir debout, perdu dans les nuages, je me suis demandé. A un moment. Que se passerait il si la cabine se décrochait ?
Je me suis vu - Là. Chuter avec les toilettes - la nouilles à l'air.
J'ai un cerveau dont les lois intimes me permettent d'imaginer ce genre de chose.
Je ne veux pas mourir comme ça.
Je ne veux pas tomber du ciel en m'agrippant les couilles.
Je ne veux pas que l'on retrouve mon corps près des toilettes explosées d'un A320 de la Lufthansa.
Mais plus encore.
Je ne veux pas mourir en Allemagne.
mardi 23 avril 2019
dimanche 21 avril 2019
Isches
Vidéo – Des pierres d'Alep pour rebâtir Notre-Dame de Paris
"Suicidez-vous" lancé aux policiers.
Pourquoi l’éducation est la solution n°1 aux enjeux écologiques ?
Tchoupi !
Oui-Oui ! Dora ! Une saison au Zoo.
Emmanuel
Macron au Touquet pour son crépuscule le week-end
pascal.
Chocolats
de pâque. Promos chez Crafour.
Le
"pirate" Xavier Niel s'attaque à Altice.
‘’C’est
exponentiel mec,
c’est
du miel
qui coule à l’oreille du consommateur.
Pour
la promesse d’un monde un peu meilleur,
d’un
monde un peu plus free.
Un
peu plus marchand.’’
Mignon
d’hypocrisie fallacieuses pendant que tout se casse la gueule.
Ouverture d’une nouvelle plateforme de streaming gratuite !
CASTANER
ET LES CASSEURS.
FEMMES
DAMNEES.
‘’Jamais
vous ne pourrez assouvir votre rage
Et
votre châtiment naîtra de vos plaisirs.’’
Youtube :
JE MANGE QUE LA NOURRITURE DE PÂQUES PENDANT 24H – HUBY
Aya Nakamura - Djadja (Clip officiel)
Le roi Louis-Philippe et ses cinq fils - Sciences et Avenir
« ICARE ;
Véhicules sans permis. »
Grand débat: le point sur les mesures Macron
La
guerre ! Chacun
son média et on
y va.
Petits
arrangements
de classes aux allures
de cour d’école.
(Va
s-y dégringole moi les statistiques de l’audimat,
on
avance en mode radar.
les
gringos font du saut à l’élastique.)
Quand
la poésie reviendra-t-elle !?
Apologue
et parabole pour capter le ras le bols médiatisé.
PAPE
AU FOUET.
Il
ne nous restera plus qu’une
idée de l’âme ;
Partie
en flamme avec le bois de notre Dame.
Jesus
est-ce là le lègue d’avoir donné l’épieu
Que
de ne plus savoir
que lever un front pieu ?
MELANCHON
POLOCHON.
Amor
Fati. Quand tu fatigue dans le décors.
Ma
Delphine ! je souffre et je suis inquiète
Nous
lisons Samuel Beckett sur des banquettes,
Nous
partons en vacances, quelques jours au Vercors…
DURALEX.
Nihil
nisi bonum. Des morts et de l’histoire
Je
garde un souvenir de
verreries joyeuses.
Enfance
à la cantine et jeux du lundi
soir,
La
loi est dure, et je m’en souviendrai heureuse.
CONSTAT
Pour
l’art, oubliez le mensonge romantique.
-Les
symboles dans le mixeur chez BFM-
Nous
aurons des plaisirs quasiment extatiques,
Des
étendues de plantations OGM.
Et
des succédanés pour vivre et s’endormir,
Tes
yeux écarquillés par la MDMA,
S’en
vont vers le rêve d’un jour ne plus souffrir
Ce
mensonge que tu garde au chaud avec
toi…
De
l’Homme et de ses relations
ne restera
Que
ces arrangements secrets d’avec lui même.
La
tombe et le ver seuls, rongeront ton corps las
Emportant
avec eux tes joies et tes œdèmes
Pendant
que les chrétiens te ferrons de la place.
Que
tu te livrera au destructeur immonde,
Qui
depuis peu déjà dans l’ombre, te terrasse.
Pense !
Femme nouvelle,
et vois venir les ondes
Elles
sont le fruit de ton règne à portée de main,
Et
elles dictent sur toi leur ineffable loi
Se
courbent dans ton corps en rêvant du matin
Delphine,
tu te plaint du temps
quand tu te vois…
Mais
s’ils ont fait de toi cette ignoble teigne,
C’est
qu’il leur fallait bien pouvoir vendre à quelqu’un
Ces
merdes empilées quand
les lumières s’éteignent,
Et
que tu contemple d’un regard enfantin !
Ma
pauvre fille ta voix a fini par mourir,
Elle
vient ici bercer le sifflement des villes
Comme
le pâle écho
des joies qui surent
partir
Avant
d’être elles aussi, contraintes aux lois débiles.
Étend
toi dans leur songe abrupte et éphémère
-La
vie est une spirale aux contours définis-
Tel
Giliat s’enfonçant dans l’enfer établi
Donne
en une offrande tes plaisirs à la mer.
Tu
n’aura plus les yeux de celle qui a vu
Et
tu iras sans plus jamais voir les oiseaux
Telle
une pierre qui à coulé au fond des eaux
Aveugle
au soleil et sourde à jamais déchue
D’un
monde idéal.
Nous sommes en fin de partie.
Les
gagnants brandissent leurs cartes.
Et
le château s’écroule.
Des
noms pleuvent.
« On envoie la police protéger l’ordre des riches »
«C à vous» fête ses 10 ans
‘’Loin
des peuples vivants, errantes, condamnées
A
travers les déserts courrez comme des loups ;
Faîtes
votre destin, âmes désordonnées,
Et
fuyez l’infini que vous portez en vous’’
mercredi 17 avril 2019
Notre dame outre l'eau
Dans l'océan Atalantique
la mer court
la mer s'averse
les eaux d'exhaure
rongent les coques désertes
je suis ma terre
carapace rouillebrunsang
plonge fend l'air
tombe nuit brûlure
Haut-fond d'l'océan passé
mer d'étrangelet
l'eau unique s'coule
dans mes tissus dissous
à fleur d'eau arrêt
des plantes vasculaires
et l'évasion velue au rivage
jungle de bouquets pétuns
d'jamalacs et palabres
Je m'y suis laissé
au petit cœur des roches
petit matin
vapeur, non
je n'ai
je m'y suis laissé
petit
rompu trempé
creux
motu
paumé
la mer court
la mer s'averse
les eaux d'exhaure
rongent les coques désertes
je suis ma terre
carapace rouillebrunsang
plonge fend l'air
tombe nuit brûlure
Haut-fond d'l'océan passé
mer d'étrangelet
l'eau unique s'coule
dans mes tissus dissous
à fleur d'eau arrêt
des plantes vasculaires
et l'évasion velue au rivage
jungle de bouquets pétuns
d'jamalacs et palabres
Je m'y suis laissé
au petit cœur des roches
petit matin
vapeur, non
je n'ai
je m'y suis laissé
petit
rompu trempé
creux
motu
paumé
vendredi 12 avril 2019
salut
merci à Mathias pour l'invit: je me présente: https://vimeo.com/329794041
je m'occupe de programmer radio-parasite.online. TOUS SONS DÉVIANTS correctement indexés sont bienvenus.
jeudi 11 avril 2019
You talking to me ?
You talking to me ?
Mise en images d'un texte écrit par Khalid el Morabethi et Gaëtan Sortet.
Le pire, à ton avis ?
Faire
de la musique en couple ou partir en vacances entre couples ?
Faire
les choses par défaut ou faire les choses par peur ?
Perdre
l'espoir ou perdre la peur ?
Agir
par maladresse ou agir par erreur ?
Se
fier au hasard ou se fier aux croyances ?
Subir
l'instant ou douter de chaque lendemain ?
Panser
ses blessures ou penser à rien ?
Écouter
ses colocs baiser ou son voisin ronfler ?
Ne
plus avoir de gaz ou d'électricité ?
Vivre
dans le noir ou vivre la nuit ?
Broyer
du noir ou broyer la nuit ?
Penser
constamment à la mort ou penser constamment à l'argent ?
Manquer
de temps ou manquer d'espace ?
Avoir
peur du vide ou peur de l'infini ?
Tout
prévoir ou ne rien savoir ?
Ne
pas savoir ou trop en dire?
Ressentir
l'inaccessible ou l'impossible ?
Être
dominant ou dominé ?
Accepter
ou admettre ?
Vendre
son esprit ou perde son temps ?
Piquer
du fric ou voler des idées ?
Perdre
ses clés ou son téléphone ?
Perdre
son humour ou perdre son sérieux ?
Boire
seul ou boire saoul ?
Ne
pas pouvoir sortir ou vivre en dehors ?
Ne
pas pouvoir rêver ou ne pas pouvoir y croire ?
Être
insomniaque ou maniaque ?
Être
pyromane ou cleptomane ?
Faire
trop de blagues ou faire trop de cynisme ?
Manquer
de sexe ou manquer de sommeil ?
Baiser
contre son gré ou baiser quelqu'un contre son gré ?
Lire
les commentaires de France info ou les forums de Doctissimo ?
Être
superstitieux ou super-sceptique ?
Tout
mettre en doute ou tout calculer ?
Être
imperméable ou impertinent ?
Incontinent
ou incompatible ?
Avoir
le vertige ou porter le poids du monde ?
Se
faire mal insidieusement ou se prendre une bonne claque dans la
gueule ?
Vivre
dans le passé ou vivre dans le futur ?
Être
nostalgique ou mélancolique ?
Tout
foutre en l'air ou tout mettre sur la table ?
Être
à côté de la plaque ou en dessous de tout ?
Faire
le pire coûte que coûte ou le meilleur à moitié ?
Lire
tous ses mails ou les ranger ?
Se
venger ou se ranger ?
Se
prendre une mandale ou une amende ?
Courir
après les choses ou se retourner constamment sur la route ?
Tout
prendre au pied de la lettre ou tout mettre au pied du mur ?
Vivre
emmuré ou vivre enrhumé ?
Être
plusieurs ou être un demi ?
Être
schizophrénique pratique ou bipolaire rassuré ?
Improviser
en philosophie ou en sciences humaines ?
Croire
aux mensonges ou ne croire en rien ?
Ne
pas croire ou ne pas croître ?
Étendre
les possibilités ou étreindre l'impossibilité ?
Faire
des compromis ou des consensus ?
Tout
calculer ou tout refaire ?
Tina Hype
Photo © Nora Neko |
mercredi 10 avril 2019
La route du puisatier
La pierre moche la tête dure-peau
Mon corps l'aven plein d'vin ir-
Radié euh hanté d'ondes muscule
Les bris des longues robots d'été
Aux embus du teillage à fonge
Aigre noir obtus e miné, oubli-terrier
L'humanchot ébouli crève
Sur la croûte de fosse énergie
V'là à quoi l'hydre carbure
Chimère asséchée en
Contrebande d'arrêt d'urgence
Butin sans fleur
Pis par-là bave sans fente
De glotte calcaire
Ici bouette et tout un foin
Dans une tresse de nerfs
Mon corps l'aven plein d'vin ir-
Radié euh hanté d'ondes muscule
Les bris des longues robots d'été
Aux embus du teillage à fonge
Aigre noir obtus e miné, oubli-terrier
L'humanchot ébouli crève
Sur la croûte de fosse énergie
V'là à quoi l'hydre carbure
Chimère asséchée en
Contrebande d'arrêt d'urgence
Butin sans fleur
Pis par-là bave sans fente
De glotte calcaire
Ici bouette et tout un foin
Dans une tresse de nerfs
dimanche 7 avril 2019
T.KO
C’est dans l’exercice, le muscle. Le rôle de T, c’est de montrer. Il achète bio maintenant. Il fait attention maintenant. Il a la demi-finale. Il tire toujours de sa bouche une vérité ou la langue en question. C’est la nature ou juste pour attirer l’attention.
L’exercice, c’est d'entrer dans les vues. Faire sauter la cervelle. C’est une habitude ou un plan qui s’exécute par hasard. Et c’est bien. T comprend comment ça marche, mais il a toujours besoin d’un outil organique. Il mange bio maintenant. Il fait très attention maintenant. Il a la demi-finale. Et c’est très important. C’est moi la solution la plus simple.
C’est dans la demi-finale, le muscle. Les yeux de T ne regardent pas du tout dans le vide. Et sa voix ou plutôt la voix est une distraction. Si l’adversaire ne fait pas attention, alors ça sera facile pour nous.
Khalid EL Morabethi
jeudi 4 avril 2019
L
L'Ouest a choisi les angles.
Le pli stratégique dans un coin. Bien à l'ombre, ici c'est du ferme et définitif. C'est du solide. Pas bouger. Parce que le corps, c'est un peu la Somme. Un truc bien angliche. Aucune histoire de posture, c'est bêtement de la position à ronger. Dans un coin de ma tête, d'ailleurs, je me bouffe des coins de table à manger.
À l'angle de la rue, y a un angle mort. Y bouge plus, il est là à gésir sans que personne ne le voit. C'est un angle plat, à force. Ou une ligne de fuite, même combat. C'est qu'on l'a trop foulé, l'horizon.
Ça l'a courbé, même, et constellé de vieux chewing-gums.
Alors entre Miss Monde et l'mystère, il a fallu trancher.
On a pris les courbes, en bons tordus.
Résultat :
La colonne, il la faut dorique atmos. 'Va falloir ravaler les façades, blesser les yeux. Perdre la face et se mettre dos au mur. Prendre les âmes. Grandir, savoir être brouillard.
À la fin, c'est le cœur qui se bat à pleine balle. Angle de tir 30°.
Le pli stratégique dans un coin. Bien à l'ombre, ici c'est du ferme et définitif. C'est du solide. Pas bouger. Parce que le corps, c'est un peu la Somme. Un truc bien angliche. Aucune histoire de posture, c'est bêtement de la position à ronger. Dans un coin de ma tête, d'ailleurs, je me bouffe des coins de table à manger.
À l'angle de la rue, y a un angle mort. Y bouge plus, il est là à gésir sans que personne ne le voit. C'est un angle plat, à force. Ou une ligne de fuite, même combat. C'est qu'on l'a trop foulé, l'horizon.
Ça l'a courbé, même, et constellé de vieux chewing-gums.
Alors entre Miss Monde et l'mystère, il a fallu trancher.
On a pris les courbes, en bons tordus.
Résultat :
La colonne, il la faut dorique atmos. 'Va falloir ravaler les façades, blesser les yeux. Perdre la face et se mettre dos au mur. Prendre les âmes. Grandir, savoir être brouillard.
À la fin, c'est le cœur qui se bat à pleine balle. Angle de tir 30°.