dimanche 5 décembre 2021

vendredi 19 novembre 2021

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N'y pense pas. Ne pense pas. N'y pense pas. N'y pense pas.
Fais
comme si
ça n'existait pas.
Fais
comme si
ça n'existait pas.
Pense à
autre chose. N'importe quoi.
Mais ne pense pas à ça. À maintenant. À ce que tu subis. N'y pense pas. N'y pense pas. Ne pense pas. Ne pense pas.
Concentre-toi
à ne pas penser.
Concentre-toi
à ne pas penser.
Ouvre
la tête
vers tout le reste.
Perds-toi
dans autre chose.


mardi 16 novembre 2021

Personne n'entendait la musique


Salut les copains mutantistes. 

Quelques mots pour vous partager notre nouvel EP avec Bastien Pouillès à l'accordéon ci dessous. 

En espérant qu'il vous éclate les oreilles !

Lux.

https://luxanima.bandcamp.com/releases

samedi 13 novembre 2021

Photos Caméras Animales au cipM (11 septembre 2021)


Le 11 septembre 2021, le Centre international de poésie de Marseille (cipM) a consacré un après-midi aux éditions Caméras Animales, avec une présentation des éditions (par Mathias Richard), une table de livres et CD, et des lectures-performances de Beurk, Antoine Boute, Tyfen Guilloux, Nora Neko, Mathias Richard, et Annabelle Verhaeghe.

Voici quelques photos de ce moment, prises par Jessica Luhahe.

Annabelle Verhaeghe





Tyfen Guilloux





Beurk


Mathias Richard








Antoine Boute






Nora Neko







A la prochaine :)

(et des vidéos sans doute à venir)

mercredi 20 octobre 2021

vendredi 15 octobre 2021

La Jungle d'Alfred

 


Salut les gars,

J'ai commencé à écrire un gros truc, ça s'appelle La Jungle d'Alfred et c'est disponible en cliquant ici : https://lajungledalfred.blogspot.com/.

J'ai voulu représenter un rêve dans un rêve. Un mix entre The Office et La Planète des Singes. Vous me dites si ça vous branche.

mercredi 6 octobre 2021

[Machine MR-28] L’exposition marxo-mutantiste


Dans l’exposition marxo-mutantiste, la gardienne ou le gardien d'exposition est au milieu de la salle, assis-e sur une petite chaise en bois et métal d’écolier. (Si possible, dans un vieux costume élimé avec cravate défraîchie).


Deux options :
1/ la salle et les murs sont entièrement vides, à part l’agent-e d’exposition assis-e au milieu ;
2/ il y a une exposition sur les murs et dans la salle (mais il ne faut pas que cela occulte le fait que le gardien d'exposition est étrangement au milieu).

Mettre « l’invisible » au centre.




[Machine MR-27] Le gardien d’exposition mutantiste


À l’origine, le gardien d’exposition mutantiste est un simple préposé à l’accueil et à la surveillance d’expositions d’art contemporain, souvent constituées d’« installations » automatisées - sonores, visuelles (films et images et mots en boucles sur des écrans, sons et musiques et mots en boucles sur des enceintes), robotiques, olfactives (diffuseurs d’odeurs), voire tactiles.

À force d'être enfermé du matin au soir dans des expositions remplies d’installations tournant en boucle, le gardien d'exposition mutantiste développe une mutation : il-elle sait imiter toutes les installations par cœur, avec son corps !
Il peut produire avec sa bouche le même son, les mêmes mots et les mêmes mélodies que produisent les installations, de façon synchronisée avec ses gestes qui en reproduisent les images. Avec son corps il peut imiter les films projetés sur les écrans, exactement dans le même tempo que toutes les installations, même en leur absence, même sans l’exposition.
Il est devenu l'installation, il est devenu l'exposition, dansante, pouvant témoigner de celle-ci en tout lieu du monde, il l’incarne et la possède, mieux que tout visiteur, mieux que tout commissaire, que tout technicien, que tout éventuel acteur, et mieux que l'artiste lui-même !
Chaque seconde de l'installation qu'il a gardé pendant des mois, chaque seconde est en lui, et il peut, avec ou sans l'installation, la déclencher et l'imiter, comme on appuie sur un bouton, avec les moyens humains gestuels et vocaux, corporels, qui sont à sa disposition.
De chaque exposition, même démantelée depuis longtemps, il sent les odeurs fantômes, il peut les décrire précisément, alors que les diffuseurs d’odeurs n’existent plus.

L’agent d'explosition. Dans sa tête, l'installation est complète.

jeudi 30 septembre 2021

Texte lecture-performance Mathias Richard @ cipM (11 septembre 2021)


J’ai perdu ma joie de vivre. Je sais pas comment faire pour la récupérer, elle est partie, d’un coup, j’ai même pas fait attention tout de suite. Mais jour après jour je me suis aperçu que quelque chose avait changé, et maintenant je suis dans les ténèbres complètes, et je sais : j’ai perdu ma joie de vivre. Je ne me rendais pas compte que j’avais ça. J’avais ça, c’était un muscle, ou une lumière (une toute petite boule de lumière) ou quelque chose, qui faisait que j’avançais. Et... c’est parti. Petit à petit sans que je me rende compte, puis d’un coup, voilà. Et la déchirure est nette. Crac. Je ne la vois plus, je ne la sens plus, je ne sais pas où elle est, je ne sais pas si elle existe encore, ni si elle peut revenir, ou si une greffe est possible, à partir d’une autre joie de vivre. Non je crois qu’il faut que ce soit la mienne, ou rien. On peut pas vivre avec la joie de vivre de quelqu’un d’autre, c’est comme passer ses journées à respirer dans une bouteille d’oxygène artificiel. Petite annonce : je suis donc à la recherche de ma joie de vivre, si vous l’avez vu merci de m’appeler au 06... ou de l’attraper ou de me dire où elle est. Forte récompense !



Ah ça c’est le t-shirt de quand j’ai besoin d’aller mieux.

À la frontière de la poésie et de la frontière, à la frontière de la frontière !



Je suis rien. Je suis fort. Je suis rien. Je suis fort. Je suis fort. Je suis rien. Je suis fort. Je suis fort. Je suis fort. Je suis rien. Je suis rien. Je suis rien. Je suis fort. Je suis fort. Je suis rien. Je suis fort. Je suis fort.

Je suis heureux. Je suis tranquille. Je suis heureux. Je suis tranquille. Je souris. Je suis aimé. On m'aime. Je suis aimé. Je suis fort. Je suis tranquille. Je suis tranquille. Je suis heureux. 

Je suis simple.
Simple. Simple… Un putain de simple d’esprit.



Qu'est-ce que c'est violent, la vie. Qu'est-ce que c'est violent la vie. 
La vie est violente.
La vie est violente.
La vie est violente. Vie, violente.
Quelle violence, la vie. Quelle violence la vie.



Des fois il fait trop nuit, mais là il fait trop jour. Et j'adore cette lumière. C'est une lumière de comme quand j'étais petit. C’est une lumière qui rend heureux.

Quand la lumière s'éteint, mes yeux s'ouvrent :

J’imagine ton sexe en texte.
J’imagine ton corps en texte.

- Pilule rouge ou pilule bleue ?
- Les deux !

C'est terrible d'être de la vie qui pense. De la matière condamnée à penser. A réaliser sa propre existence en même temps que sa disparition imminente.

Cette épreuve m'a fait devenir un homme. Et elle m'a tué.

Je ne suis pas fait pour être vivant.

Le présent est soudain devenu du passé, mais un passé vraiment très très lointain.
Le présent est soudain devenu un passé mais vraiment très très lointain.

Lu sur un mur : "J'ai besoin de nous".

Mutation Conscience 481

Un appareil à penser les pensées s’est développé.

Nous sommes contrôlés industriellement. Nous sommes contrôlés intellectuellement. Nous sommes contrôlés intellectuellement industriellement.
S'adapter aujourd’hui, c'est lutter contre des dispositifs industriels et informatisés de captation de notre attention. (Ne pas être pris dans ces dispositifs, c’est plus difficile à faire qu’à dire. Constatant qu’à chaque fois qu’on parvient à devenir plus libre, à s’en échapper, on se retrouve plus seul, ce qui est plus une punition qu’une récompense).

Mais, si on est tous exclus, alors on sera tous ensemble ? 
Eh bien : non…

Quand on n'a rien d'autre que soi. On se casse le nez / sur un monde d’images.
Préfère ta vie aux séries. Préfère ta vie aux séries. Préfère ta vie aux séries. 

Personne. Je ne suis pas. Personne. Je suis une personne. Je ne suis pas personne. Personne. Je suis. Personne. Je ne suis pas. Personne. Je suis personne. Je ne suis pas personne. Je suis important. Je suis gonflé. Je gonfle, je gonfle, tellement je suis important. Je ne suis pas personne. Je suis rempli de plein de choses, je suis gros. Je suis énorme. Je suis gigantesque. Je dors.

Je ne suis pas du matin. Et je ne suis pas du soir. Je suis du tout. Du tout le temps !
Autre version. Je suis ni du matin, ni du soir. Chuis de jamais !

Respire. Respire. Respire. Respire des fleurs. Respire. 

J'en ai marre de subir la dictature des soi-disant « normaux ». La dictature des normaux.

avec ma main de pain de mouche de mutation Suzuki
putain
j’écris des Poèmes dans le Ciel
Kendall Jenner, Coco Chanel, Charogne
sur les nuages au-dessus de la Mer

à Marseille 
où les gabians m’appellent
Danse-avec-les-rats

je tire les penaltys avec la tête
ouverture définitive
ouverture définitive

comme un attaquant au foot mon mental marche au but
faut que je marque des buts, faut que je marque des buts

je fais apparaître un mot
à l’intérieur d’un autre
suis sexe fait mots

Je me suis caché dans une tête, je me suis caché dans un trou dans la tête. Je n’ai rien à voir avec ma tête mais je cherchais un endroit où me mettre et il se trouve que dans ma tête il y a des trous où personne ne fait attention, où personne ne regarde tellement tout le monde est distrait. Du coup j’ai pu me mettre dans un trou temporaire dans ma tête. Camouflé dedans.

La personne te regarde droit dans les yeux et rit mais elle parle à quelqu’un d’autre dans son téléphone.
En tout lieu, déconnecté des gens qui l’entourent, quelqu’un crie répétitivement « Allô, allô !? ».

Plus il y a de moyens de communication, plus nous sommes seuls ? On pourrait parfois le croire...

Je suis las, las comme si on avait fait des trous dans mes bras et mes jambes et que la force s’en était écoulée.

Toujours la pensée (torturante) que je devrais être quelqu’un d’autre (que moi).

Je ne sais plus ce que c'est que faire, je ne sais plus ce que c'est que dire, j'ai l'impression qu'on m'a volé mon corps.
Mon corps a été affaibli, démusclé, grossi. Rendu immobile, mou, de force.

Trop loin / pour atteindre / la poubelle !

Marcher dehors m’a fatigué les yeux, je ne suis plus habitué à voir autant de réalité.
Mes yeux mangent le monde tellement ils sont contents de voir.
C’est Carnaval dans la rue tout le monde porte des masques maison ! (De toutes tailles, couleurs, matières, motifs). Des masques de protection respiratoire, et des lunettes noires réfléchissantes. Impression d’être en pleine soirée électrogothique. 2020 : Cyberpunk a gagné.

Le drapeau flotte sur Pôle Emploi. Je répète, le drapeau flotte sur Pôle Emploi !

Ceci est un poème de M. RICHARD Mathias, né le 12/06/1974 à Paris-11 clinique rue des Bluets, et demeurant au 135 rue d’Aubagne, Marseille-06. Fait à Marseille, le 29/04/2020, à 21h20, je soussigné !

Il m’est impossible d’être la personne que je suis. Tous les jours je me demande qui je devrais être.
Je ne peux pas être la personne que je suis, tous les jours je me demande qui d’autre je devrais être.

Mais le plus grand jeu 
est de ne pas jouer.

Tous mes gestes sont reproductibles. Tous mes gestes sont jetables. Tous mes mouvements sont reproductibles. Tous mes mouvements sont jetables. 
Tous mes gestes sont applicables, apprenables, reproductibles, renouvelables.
Tous mes gestes sont jetables. Tous mes mouvements sont jetables. Ceci est un mouvement jetable. Pour un système jetable total !

Je suis poursuivi par les éboueurs. Mais lâchez-moi ! 

Je voudrais pouvoir faire partie du monde sans m’y brûler. C’est possible ?

Idée de poésie sonore. Ne dire que des suites d’adjectifs commençant par « IMM ». Exemple : « Immense ! Immonde ! Immérité ! Immodéré ! Immarcescible ! Immobile ! Imminent ! Immuable  !… » Immaculé !

J’allume Radio FG : « Envie de changing ? Claude is in the clouds. Sur le son lounge des rooftops, ils sont extrêmement big ! »

Perverbes à Transe-en-Provence. Quand on vit au pays des vacances, on n’est jamais en vacances ? (Le non-être et le non-été.) La sécurité du Auchan est assurée par une barricade de Heineken. Ouf !

J’aimerais vraiment avoir une fonction « Recherche » dans ma tête. Pour retrouver les éléments de ma propre vie. Ça me paraît presque un scandale que cela n’existe pas. 

Je m’aperçois que l’on peut passer toute une vie sans avoir sa place, dans ce monde. Pas quelques mois, pas quelques années, pas dix ans, non : du début à la fin.

Je m’envoie des messages à moi-même en croyant que je suis quelqu’un d’autre.
Ainsi, j’arrive à me faire chier moi-même (en croyant que je suis quelqu’un d’autre).


Dans les champs qui m’intéressent, je ne vois pas de relève. La relève s’est suicidée. Ou l’a été.

Il y a des portes de nulle part partout pour toi chéri !

Une espèce de pitbull, mais femelle : une ptite belle !

Prépare chaque mutant comme on prépare un explosif.

Y en a qui prennent leur inaptitude à communiquer pour un don.

J’ai la magie. La magie dans la tête. J’ai la magie. La magie dans la tête.
La vie. Veut. Vivre… La vie / veut / vivre.
I want to be a body / a nobody. / I just want to be a body / a nobody.
Nuit, partout ! Soleil, nulle part !

L’endroit où je suis né. N’existe plus.
L’endroit dont je viens. N’existe plus.

J’existe (vraiment) de justesse.

Promené la braguette ouverte mais / avec un masque !

Aucun de mes textes n’est représentatif de mon écriture.

On sait, on s’effondre.

Je dors avec une chaise sur la porte au cas où elle soit défoncée.

Je relis mes anciennes interviews pour me souvenir de qui je suis.

Actes d’auto-renforcement. Se relire soi-même pour se persuader d’être soi-même. 
Se persuader que l’on est soi-même.

Chaque seconde est une bonne nouvelle.

Des enfants qui ont des enfants, on appelle ça : des parents ! Nés d’une vague on rampe debout !
Né d’une vague, je me noie sur la terre ferme.
Dans des petits grains de numéros.
À la recherche de la rigolite !

Des 4x4 chassent du PQ.

Comment une ville aussi belle peut être aussi moche... 

Dans les villes il y a des gens partout. C’est malheureux d’être partout. On aimerait être quelque part, ou nulle part, mais on est partout. Du coup on est tout le temps dérangé. Car on est tout le temps là. Quand on est partout, on est à droite, à gauche, au milieu, en dessous, au-dessus. Quand on est partout, on est derrière chaque fenêtre, chaque tête, chaque porte, chaque mur, chaque escalier. C’est très pénible d’être partout, et très fatigant. Les gens vous marchent dessus, vous crient dessus, vous roulent dessus, s’appuient sur vous, discutent dans votre oreille, pissent dans votre bouche, quand on est partout y a toujours un truc qui cogne sur la tête, un coup de marteau, un échafaudage, un coup de batterie, un freinage, une sirène, un bébé, quand on est partout tous les sons du monde se mélangent dans sa tête, une seule tête, dans une seule tête les disputes, les trébuchages, les portes claquées, les sonos à fond, les dérapages, les accidents, les fêtes, les rires, plein de rires bourrés et de cris et de disputes et de télés à fond avec des dessins animés dans la tête, c’est ça quand on est partout, sans paupière, sans bouchon, sans armure, sans protection, à chaque seconde on est cogné, frôlé, secoué, vibré comme dans un saladier d’entraînement de cosmonautes pour milieu extraterrestre, à chaque seconde tous les sons dans tous les sens à fond ! Faut être solide, faut être costaud, faut être zen, faut être relax, faut être concentré, faut être calme, pour être partout.

Des portes qui dansent forment la charpente des routes.

À une époque, j’étais meilleur pour la joie que pour la tristesse. On dirait que ça a changé.

Quand je pars du magasin je dis au revoir à la machine.

La voie de moindre résistance, c’est de se faire écraser.

Je suis tout le temps en train de penser à tout ce que je ne fais pas.

La clim’ et le chauffage allumés en même temps.

Qui n’a jamais eu sa bouteille à pisse ?

Ne
te
décourage
pas.

Ne
te
dé-
cou-
rage
pas.

Ouvre bien les yeux, regarde, garde-les ouverts, jusqu'à ce que tout devienne net.
Il faut couper les courts d'eau, il faut briser. Il faut stopper et démarrer. 
Traverse. Traverse l'averse. Traverse de l'autre côté. Traverse jusqu'ici. Traverse dans la réalité. Traverse vers la netteté. Traverse jusqu'ici. Saute. Traverse. Saute. 


Immaculé ! Immense ! Immonde! Immuable ! Imité ! Immmmmmmmmonde !
Immmmmmense ! Immmmortel ! Immmobile ! Immaculé ! Immaculé ! Immaculé !











Photo : Jessica Luhahe

samedi 4 septembre 2021

Événement Caméras Animales au cipM (11 septembre 2021)

 

Le samedi 11 septembre 2021, à 15h, le cipM (Centre international de poésie Marseille) consacrera un après-midi aux éditions Caméras Animales  (présentation, lectures-performances, stand, pot...).

Les intervenants seront Antoine Boute, Beurk, Tyfen Guilloux, Nora Neko, Mathias Richard, et Annabelle Verhaeghe.

Plus de précisions en suivant ce lien : http://cipmarseille.fr/evenement_fiche.php?id=1414

(Entre autres choses, le nouveau livre de Mathias Richard y sera présent !).

Venez :)

vendredi 13 août 2021

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̷̶̷#̷̶̷օ̷̶̷̷̶̷̈ṛ̷̶̷ẗ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ɛ̷̶̷̷̶̷̈ ̷̶̷#̷̶̷ṗ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ṡ̷̶̷ṡ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ṅ̷̶̷ḷ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ẗ̷̶̷ ̷̶̷#̷̶̷ṗ̷̶̷ṛ̷̶̷օ̷̶̷̷̶̷̈ẗ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ɨ̷̶̷̷̶̷̈ḟ̷̶̷օ̷̶̷̷̶̷̈ṛ̷̶̷ṁ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ ̷̶̷#̷̶̷ṗ̷̶̷ḷ̷̶̷ʊ̷̶̷̷̶̷̈ṛ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ḋ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ṡ̷̶̷ċ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ṗ̷̶̷ḷ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ṅ̷̶̷ǟ̷̶̷̷̶̷̈ɨ̷̶̷̷̶̷̈ṛ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ ̷̶̷#̷̶̷ǟ̷̶̷̷̶̷̈ṛ̷̶̷ṛ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ṿ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ṡ̷̶̷ẗ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ ̷̶̷#̷̶̷ṅ̷̶̷ǟ̷̶̷̷̶̷̈ṿ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ẗ̷̶̷ ̷̶̷#̷̶̷ḋ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ṛ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ċ̷̶̷ẗ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ʊ̷̶̷̷̶̷̈ṛ̷̶̷ ̷̶̷#̷̶̷ġ̷̶̷ÿ̷̶̷օ̷̶̷̷̶̷̈ż̷̶̷ǟ̷̶̷̷̶̷̈ṡ̷̶̷ ̷̶̷#̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ṅ̷̶̷ṡ̷̶̷օ̷̶̷̷̶̷̈ṁ̷̶̷ṅ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ɛ̷̶̷̷̶̷̈ ̷̶̷#̷̶̷ḧ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ɛ̷̶̷̷̶̷̈ṛ̷̶̷ǟ̷̶̷̷̶̷̈ṛ̷̶̷ċ̷̶̷ḧ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ɛ̷̶̷̷̶̷̈ ̷̶̷#̷̶̷ċ̷̶̷ǟ̷̶̷̷̶̷̈ṛ̷̶̷ṛ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ɛ̷̶̷̷̶̷̈ṛ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ ̷̶̷#̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ṅ̷̶̷ṡ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ċ̷̶̷ẗ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ ̷̶̷#̷̶̷ċ̷̶̷օ̷̶̷̷̶̷̈ḷ̷̶̷ḷ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ġ̷̶̷ʊ̷̶̷̷̶̷̈ɛ̷̶̷̷̶̷̈ ̷̶̷#̷̶̷ǟ̷̶̷̷̶̷̈ʊ̷̶̷̷̶̷̈ẗ̷̶̷օ̷̶̷̷̶̷̈ṛ̷̶̷օ̷̶̷̷̶̷̈ʊ̷̶̷̷̶̷̈ẗ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ ̷̶̷#̷̶̷ṿ̷̶̷օ̷̶̷̷̶̷̈ẗ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ ̷̶̷#̷̶̷ṡ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ḷ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ṅ̷̶̷ċ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ ̷̶̷#̷̶̷ṁ̷̶̷ɛ̷̶̷̷̶̷̈ṛ̷̶̷ċ̷̶̷ɨ̷̶̷̷̶̷̈ 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mercredi 21 juillet 2021

Quelle merveille!

Le PQ-r code pour toussent pour aller boire un café ou aller à la bib avec l'habibi: dernière décision en date du Résidu en chef de la start (fucked) up nasse-ion.

A bas l'injection, passons directement au puçage RFID, c'est d'autant plus innovant!

Et tellement plus drone :

Ah, ah ! Pas mécontent d'en avoir fait le moins possible pour l'éternel retour à l'anormale des maux (krr) rassie et raciste les Z'emmours.

On n'arrête pas le progrès, il s'arrête tout seul.

Alors, oui, Jah-Sum, moi Jean Ramier, j'ai préféré aller dans le sens opposé, would prefer not to, plutôt qu'être un énième triste clown du sinistre Diafoirail de ce

goule

vers

dément

des man(a)ge-merdes

de la ripoux

bleak

Farcie


(vive la lie, vive la gale, vive la putride, vive le rance)


C'était les m'aime en antre-prise cul tue r'hell. Progressivement, je les ai vus Areva ces arrivistes il y a une dizaine damnées. Remplaçant tous contents porains dare-dare la librairie par un de leurs concept-store (et son lot de mug Shop-enhauer en porno promo X-clusiv'). Nous pondant, de raye-union en raie d'oignons, des plâtrées de nouvelles plate-formes et autres merdouilles toujours plus opérationnelles mais surtout bien avidemment dysfonctionnelles du fion. Langue diarrhéique juste efficiente à stériliser et uniformiser chacun des imaginaires, nerfs déjà maltraités en profondeur par les affres de la pointeuse et des Agents-Da sans rêves.


L'une de mes dernières contributions en daté à cet Im-monde du travail aura été saisonnier dans l'arboriculture. Direction le Triangle de la Mort (Allasac-Lubersac-Le Centre Pompidour) et ses Golden, boy. Mais en Bio (lol). Les parcelles de l'entreprise éco-rurale (je ne sais plus comment on dit, pardonnez la ferme ta gueule) où je me faisais (mal) traité, était à quoi, deux mètres de celles en industriel (il faut dire conventionnel, je crois). Quarante traitements de pass phyto sanitaire sur vos fruits les Amishs !


Il y a quelques jours, mon Consigliere (nom de code THX 1138) Peau Lamproie ou Pôle Pote, souhaitant me réincarcérer dans la Sauce Eté du Spectre Acre m'a bien cordialement convié covidé à un Rendez-Moi, à un Rendu Mou, pour un traitement de synthèse.


Quelle joie!

J'avions quelque peu oublié décor et décorum de ce barnum flingué. J'étais, il est vrai, plus habitué ces derniers taons à extirper des tiques sur ma peau de bal, à compter et contempler le nombre de Douglas rasés à blanc, le ballet des hélicoptères et libellules bleutés non loin de la noire et mousseuse Gare tempes, à l'Oreno des bois.


Dans l'agence, plastique partout et pour tousse. Esthétique similaire, démocratique disons, que ce soit en i-pad et en Ehpad, salles de concert durables et de cancers responsables (hô, piteux), sales défaites, genmerderies, gensd'artj'aimeries, écoles (e-colle), motels, basse cour de justice, etc. Quant au verbiage jacté par mon con Seillières, je vous l' (Caisse d') épargne.


Alors oui, moi, Lou Ravi,

je suis bien heureux d'en avoir fait le moins possible, moi Le Fol (l), Stéphane le Crassou, d'être aller cuisiner à la Zad (vivre libre et nourrir), et ailleurs danser dans des cabanes de récup, bouffer des orties et rogatons divers avariés, que continuellement chercher à crever sur le mâchié du travail sous Xanax (sponsorisé).

Bien content malgré tout, d'être taré,

bizarre,

inadapté,

extemporaneous,

autre foie une anomalie employé,

et de tenter de trouver de nouvelles idées, de bricoler et d'expérimenter, plutôt que de m'adapter à votre futur radieux et irradiant

si flamboyant Merdier de 49,6 degrés (Canada Dry)

Insta gram de coke,

porc cayenne

sans climatisation,

ni SUV tout équipé-profitez-en-vite.


Oui, oui, c'est moi,

l'un de ces riens, de ces

ces chaotiques, mutants, varans, verlans, verrues, véreux, terreux, vireux, vautrés,

improductifs!


La biz'


ness

loques


*Le prénom a été modifié.


PS PCF FTP :

si t'as pas de Rolex à cinquante ans,

bah,

t'as juste pas de Rolex,

en fêtes

du slip


delta blues

sex

girolle

reine des prés

pute

perforeur

purée

dissipez nerfs

fluxus m'habite

travailler à lamine

gaga

oxydent du travail

claude fuel*


x