vendredi 30 janvier 2015

v.u. 081 - illumination ordinaire - décomposée

















(Jusqu'à la fin de ma vie
l'asphalte
la nuit
sous la pluie
illuminé par des lumières électriques
me fascinera...)


(Jusqu'à la fin de ma vie
la pluie
sur l'asphalte
la nuit
sous des lumières électriques
me fascinera...)

(Jusqu'à la fin de ma vie
la pluie
la nuit
sur le bitume
sous les lumières électriques
me laissera rêveur...)

ULTRAVORTEX SAISON 2 Épisode 1 : La cellule Gargantua, la dragonne, la momie et le sacrifice de la zone grise



ULTRAVORTEX SAISON 2
Épisode 1
La cellule Gargantua, la dragonne, la momie et le sacrifice de la zone grise


« HU HU HU HA HA HA HA HA »
François Rabelais


La cafetière avait chauffé toute la journée et les drôles de claquements qui émanaient de sa carcasse semblaient indiquer qu’elle était sur le point de rendre l’âme. Al Zimmer se soucierait plus tard de ce genre d’intendance. L’heure était à l’installation de la Cellule Gargantua. Lui et trois de ses hommes avaient investis le dernier étage de l’hôtel de Police dont l’une des fenêtres donnait directement sur la Zone Noire. La ceinture de lumière clignotait sans désaccord dans cette nuit la plus courte de l’année. Le maelström d’informations brassées depuis la veille n’était pas prêt de se calmer. Une première version de l’histoire avait été écrite de façon digeste et intéressante. La population attendait autre chose qu’une simple commémoration. Une seconde catastrophe toucherait un point névralgique. La catharsis tournerait à plein régime dans l’état d’excitation général provoqué par le double crime. Zimmer ne ressentait en aucune manière les effets de la fatigue, ne pouvait se défaire du bruit de fond de ses idées - un grésillement de racines qui cherchaient à se connecter entre elles - alors qu’il contemplait lever de soleil sur la Montagne Découronnée. La carte postale bucolique avait pris des atours apocalyptiques.


Une tasse de café plus tard, A.Z. reprit sa place en face de son tableau de liège à l’équilibre précaire où s’organisaient les premiers éléments de l’enquête. Les yeux de l’enquêteur cherchaient un chemin, pas le plus court ni le plus logique, mais celui qui faisait sens. Son esprit avait besoin d’une vue d’ensemble. Une feuille se décrocha du plan. Une vision d’artiste, celle du paysage, une plaine céréalière reproduite en aquarelle d’où émergeait une « montagne », où trônait une ancienne forteresse médiévale, le souvenir d’un homme d’un siècle perdu. Et plus loin en direction du sud ouest, les prémices de forêts sauvages, des monts, des contreforts, et un monticule rocheux insolite. Le meurtre eut lieu directement sur ces rochers. Un lieu mythique. Une mise en scène tout aussi fantasque.


Deux cadavres. L’un fraîchement vidé de son sang. L’autre, plus inattendu, mais particulièrement bien conservé, pour une dépouille profanée. Le corps de la jeune fille à la gorge tranchée était posé sur ce qui ressemblait à s’y méprendre à une momie.


D’un point de vue purement plastique, cette affaire lui rappelait les cérémonies du Pseudo-Samhain chez les Petits-Fils De Charles Manson. Un jeune homme sans face, nu, mort, dépecé ; planté sur un croc de boucher avant d’être cuit au barbecue. Les avocats se défendirent en prétendant que l’homme avait choisi de donner son corps à la science


Le premier rapport des experts ne laissait aucun doute sur le fait que le meurtrier, en tout cas celui qui tenait le couteau au moment du meurtre, lui avait tranché la gorge là-haut, après l’avoir couchée sur l’autre cadavre, de gré ou de force, avec ou sans considération esthétique. Le corps n’avait pas été transporté post mortem, ce qui avait au moins le mérite d’épargner la recherche d’une scène de crime.


Explorateur de rêve et chasseur d’histoires, le voila au volant d’un fier cauchemar un jour de week end classé rouge sur les autoroutes de la mort.


Le tableau débordait d’yeux ouverts dans toutes les directions du temps. Zimmer cherchait à capter les vibrations des lieux, même les plus intimes. Une voix masquée par les fougères participait à sa manière à la débauche de confusion, la porte ouverte au ressac d’histoires mal digérées : le Nettoyeur de Manchester, il nettoyait les planchers en traînant des cadavres derrière lui, intestins visibles, membres entassés dans les locaux de maintenance, sauvés des vers par un savant dispositif de d’aspersion d’eau de javel. Il tuait les secrétaire à coup des ciseaux et les commerciaux à coup de bureau, avant d’expliquer aux enquêteur sa plus grande phobie : des serpents qui sortent de lui, des croix brûlées dans le jardin de son papy, devoir se réfugier dans un temple pour éviter que Satan ne vienne le violer au milieu de la nuit. Une affaire tranchée par Zimmer, un de ses souvenirs de minuit.


Vu le look de la fille, les analyses toxicologiques ne laisseront aucun doute sur le fait qu’elle était droguée. Mais saurait-on si elle avait été drogué ? si elle savait à quoi s’attendre ? contrainte d’une manière ou d’une autre ? soumise aux suggestions de ce que l’on pourrait appeler un gourou ? ou tout du moins un manipulateur ?


L’interminable chapelet de questions post-existentiellles tourna en boucle jusqu’à ce que les ombres de la pièce se réfugient aux coins des murs.


Et cette momie, se déciderait-elle à nous dire quelque chose un jour ? Cela commençait déjà à faire beaucoup de questions sans réponse pour Al Zimmer, et les reconstitutions en 3D du meurtre ne lui apprendraient pas grand chose de plus mais occuperaient la presse un jour ou deux.


La pluie avait lessivé la pierre. La nature se régalait déjà du produit du sacrifice. Zimmer revoyait le sang coulant dans les rigoles de pierres, s’arrêtant dans des petites cuvettes débordantes de viscosités rougeoyantes  mêlées à la pluie pour mieux déborder et emprunter le réseau de crevasses jusqu’à imbiber la terre.


« LA DRAGONNE ET LA MOMIE LE SACRIFICE DE LA ZONE GRISE »


Sacrifice, le mot était lancé dans les gros titres de la presse. Le mot était sur toutes les lèvres. Zimmer lui-même ne pouvait s’empêcher de l’employer quand il cherchait à visualiser la scène en une seule image : Anna G. s’était faite tranché la gorge de part en part, en tête à tête avec Yuri K., tous deux allongés sur une gigantesque pierre en forme d’autel, une pierre de plus de trois mètres de haut pour plus de cinq de large, la plus haute de l’amoncellement rocheux portant le nom poétique de Hottée de Gargantua. Le sang coula aux environ de trois heures du matin, en pleine tempête. Voila qui donnait une vision panoramique, une esquisse objective, des faits.


Zimmer resta planté là, face à son esquisse de tableau, les pieds collés à la moquette défraîchie, une fuite d’eau au plafond qui menaçait de lui arroser le crâne, au dernier étage d’une pièce vintage, un écrin de vingtième siècle dans une époque ultra-technologique. Il s’attendrait à voir une cigarette fumer dans un cendrier posé sur un coin de table, comme à la bonne époque. Autres temps, autres mœurs. En attendant l’arrivée de son matériel informatique, il fera avec les méthodes de l’ancienne école, un bon vieux tableau de liège, des fiches, des pointes. Des points sur un tableau pour tracer une carte, l’esquisse d’un destin dépossédé de son essence.


Si la somme des expériences et des connaissances humaines est un territoire infini, il doit être envisageable d’en dégager une ligne directrice, un vecteur, sur un plan ou une carte. Imaginons cette carte comme une sphère parsemée de points toujours en expansion jusqu’au point de rupture où elle s’effondrera sur elle même. Et si chacune de nos vies n’avait pour but de nous faire expérimenter certaines zones de la carte, le libre arbitre n’étant là que pour faire dévier notre trajectoire, notre destin, plus ou moins en (dés)accord avec la musique céleste. La finalité, la fin de l’Homme, la fin du Monde : tout expérimenter, par incarnations successives ; ou d’arriver dans l’une de ces incarnations à réaliser un chemin harmonieux, parfait, en accord avec la beauté du monde, dans une spirale régit par la très sainte proportion du Nombre d’Or. Chaque vie = une tentative = une répétition pour atteindre ce mouvement propre à nous éjecter de l’orbite de ce plan cosmique et sortir de la grande Roue ?

La dragonne était portée disparue depuis seulement la veille - dix-neuf ans - elle n’était pas rentrée chez ses parents, elle traînait l’on ne sait où, comme à son habitude, c’est ce qu’avait dit son père. Une fille perdue de la campagne, habitant dans un de ces villages dortoir perdu au milieu des champs où il est indispensable de se déplacer en voiture pour réunir les ingrédients nécessaires à la cuisson d’un steack-frites. Échec scolaire total. Vie sentimentale chaotique, voir explosive, la rumeur disait qu’elle avait tourné dans des films porno amateurs. La plus grande glandeuse du canton, ces mots sortiront de la bouche de sa propre mère. Il ne lui manquait plus qu’un gosse, un de ses bâtards de batterie, pour parfaire sa situation. Le label fille-mère, la spécialité de la région. Dans son CV, il était inscrit “Envisage de monter à Paris” / “Devenir mannequin gothique”, le look total suicide girl : son physique lui laissait envisager quelque espoir, sa page Facebook “Anna Ginosko model gothique” montrait quelques photos de qualité - entre deux photosets de bitures et de selfies dans les catacombes de la Zone Noire - bien qu’elles ne soient pas au goût de Zimmer, qui voyait là un appel en ligne directe à la grande faucheuse. Chaque situation relevait d’une grammaire indécise où s’infiltraient dans les airs les bribes d’une formule magique qui avait fini par  viser juste. La dragonne, le surnom qu’on lui a donné, à cause de son tatouage, avant que l’on identifie son corps, un terme repris par les journalistes et certains flics, une image qui ne se lassait pas d’obséder Al Zimmer. L’épiderme de la jeune femme, frappée d’encre, de mutilations métalliques et de marques de brûlures, coupures et autres modifications corporelles volontaires (l’expression était celle du labo) s’accordait avec la finesse du travail du découpeur. Ses tatouages n’avait rien de satanistes, et un ancien compagnon, tatoueur de profession, avait reconnu tous les marques, piercing et autres cicatrices de mutilations. Le tatoueur avait un alibi, comme de bien entendu, en pareil cas. Son environnement la reliait sans équivoque au milieu des dingos, des gonzos, des bizarros, de tous les tordus tournant autour de groupes sectaires qui avaient envahis la région au lendemain de la Chute, comme si la météorite, en plus de son panache de fumée verdâtre, avait attirée avec elle dans son sillage tout ce que l’humanité contenait de cerveaux les plus malléables, les plus enclins à la pensée magique et aux extrapolations fantastiques sous couverts de didactisme matérialistes. Si aucun de ces groupes n’était directement visé, le doute était là, une proie idéale, facile à amadouer, « Salut chéri, qu’est ce que tu dirais de fumer un petit joint au sec dans ma caisse ! » Un ami d’un ami d’une connaissance qui proposait un peu de d’évasion contre un peu de drague sur les banquettes d’une voiture tuning, un des ces jours sans soleil dont cet été fut fertile. Le légiste confirmait qu’elle était vierge. Lui aussi se voyait contaminé par la recherche de la nature du « rituel ». Zimmer décida que cette nouvelle journée s’ouvrirait sur une certitude. Son carnet se chargea d’une nouvelle information. « Anna Ginosko : la proie idéale pour un sacrifice. »

samedi 24 janvier 2015

Déclaration sur Libr-critique

Le texte "Rien ne nous empêchera d'être malheureux", de Mathias Richard, vient de paraître sur le site Libr-critique.


vendredi 23 janvier 2015

On doit réussir


On va réussir à le faire. On va réussir à le vendre. Il faut le vendre. On va y arriver. C'est pas difficile. Les gens appellent pour acheter. On doit leur répondre et s'accorder. Ça se fait, les autres arrivent à le faire. Ils disent : j'y arrive toujours. On va y arriver à chaque fois et pour toujours. Il le faut. Vendre est le meilleur moyen de garder la vie. Il faut de l'argent et on aura de l'argent en vendant. Il faut beaucoup d'argent donc il faut beaucoup vendre. Il faut être le bon agent immobilier qui arrive à vendre vite facilement gros et beaucoup. Il faut réussir vite et facilement. Il faut avoir le plus d'argent à donner pour sauver ma vie. Ma vie est précieuse. Il n'y a que moi qui ait ma vie. Ma vie abrite mes neurones. Mes neurones savent des choses. Ils savent des choses que les nouveaux neurones dans les nouveaux gens ont oublié. L'oubli n'est pas bon. L'oubli c'est la mort pour tout le monde. Mes neurones sont très vieux. Il faut les garder en vie. Ils sont l'inverse de l'oubli : ils sont la vie. Tant qu'ils sont vivants il faut écrire ce qu'ils ont vu et qui a disparu et faire comprendre que c'est la vérité.  Ça fait qu'il faut du temps de vie. On doit donner la vie à l'argent pour gagner du temps de vie avec l’argent, garder les neurones le plus longtemps possible et revoir la terre. La vie est difficile à garder, mais il le faut. Il faut garder la vie pour dire avant. Ce qu'il y a eu. La mémoire a besoin de vie. Il faut vivre avec le avant en mémoire tant qu'on peut et faire ce qu'on peut pour revivre dans le avant. Avec la terre. La terre c'est dans le avant. On doit vendre les appartements pour garder la tête en vie et la terre en tête. On doit sauver la terre qui est dans la tête. Sauver les derniers neurones emplis de terre. Les prairies dans les neurones. Un jour on trouvera un moyen. Un jour on arrivera à montrer ce qui est. À se faire entendre. La terre est là-dessous. On le sait. La terre est sous les appartements. Sous le goudron. Il faut l'argent, garder la vie, dire la vérité. Le trésor est là. On veut voir ce que les autres feront quand ils comprendront. Est-ce qu'ils creuseront sous les appartements ? Est-ce qu'ils détruiront tous les appartements et les routes ? Et eux-mêmes ? Je ne peux pas faire ça, moi. Il faut que ce soient les nouveaux neurones qui fassent ça. Ceux que je n'ai pas. Qu'ils découvrent la vérité. Les nouveaux neurones dans les nouveaux corps. Parce que je ne peux pas abimer davantage mon corps. Il ne supporterait pas. Tout ce que je peux faire c'est vendre et dire l’avant. Garder la vie jusqu’à ce qu’ils comprennent. Je suis vétéran de la terre avec mes neurones. Je veux voir ça. Je veux revoir l’avant. Je dois vendre. Réussir.

jeudi 22 janvier 2015

mercredi 21 janvier 2015

prenssée e


C'est très difficile de réussir à ne rien dire. | Je couvre de noir uni les mots et toutes leurs significations. | En combinant tous les discours du monde, on aboutit à une voix qui articule quelque chose. 

Notre service est indisponible tous les jours de 00:00 à 24:00.
Nous vous invitons à nous contacter ultérieurement.
A très bientôt.

La Terre est un gibet. | animhomm | pur vide | 1 million d'années pour se rendre à la planète habitable la plus proche. | La seule vérité à laquelle on accède par une conscience aiguë, c'est l'urgence et la nécessité du suicide. | Il n'y a pas de lumière. | Il y a toujours pire que pire. | Le héros finit sa vie seul, constamment couché, en regardant des vidéos de Laurel et Hardy. | Le monde pullule de sous-merdes et petites raclures protégées par la civilisation. | Il n'est pas possible d'être un héros quand il n'y a personne qui vaille la peine d'être sauvé. | Conçu et né dans des films X : un corps étranger à son propre corps : sort de son propre corps

Un homme se penche, haut d'un kilomètre. Il force à lire des livres traitant de l'évolution des espèces, de sociologie et d'anthropologie, de mythologie et de biologie. | Il y a des morceaux qui s'ajoutent. Je ne suis pas fini. Je veux un livre sur le genre d'animal que je suis, une fois qu'il est terminé. | Dans une revue, on dit que la prochaine étape de l'évolution chez l'homme est psychique plutôt que physique. | Etre capable d'extraire ses rêves et les mécaniser.

Les services secrets, les agents de surveillance, eh ben moi je prends ça comme un public.  
Les services secrets, les agents de surveillance, tu sais ceux qui écoutent les conversations téléphoniques, qui lisent les mails et regardent ton ordinateur, eh ben moi j'aime bien, je me dis que ça me fait un public (un public captif, même).

Je me méfie un peu des gens qui veulent avoir des rapports sexuels politiquement corrects. | On a une belle manière de pas être ensemble. | Ici, je suis un sous-sous-locataire. | Toi qui dis ne pas m'aimer, tu m'aimes mieux que celles qui disent m'aimer. | Je voudrais que mes amis soient comme le soleil, la mer, ou la montagne : des certitudes, des choses solides. | maman me lavait les oreilles avec sa langue parfois | papa léchait mes blessures aux genoux parfois | Des corps dans les rues. Des corps sur les marches d'escalier. Des corps dans les photographies de journaux. | 48 décapitations à 13. Le vainqueur est... | Est-ce que je peux être plus en vie que ça svp ? | Je suis né quelque part et j'ai poussé comme de la mauvaise herbe, comme j'ai pu, en regardant ailleurs. | On confond sa tumeur avec une pensée. | Une sensation d'intimité avec les chiens m'envahit, quand le vent porte l'odeur d'une merde à mes narines. | Déjà fait, de dire : « déjà fait ». | Il articule "Quand est-ce qu'on baise ?", puis meurt.



vendredi 16 janvier 2015

Mathias Richard & Antoine Herran. Mini-concert à La Clé des ondes (Bordeaux)


Antoine Herran (clavier, machines) et Mathias Richard (voix, mots) 
invités à l'émission "L'Autre parloir"
(consacrée aux prisons et aux messages aux prisonniers)
sur la radio "La clé des ondes" (90.10, Bordeaux)
le 14 janvier 2015

Trois morceaux joués en direct :
"Le soleil"
"Il faut changer de vie" (coupures dans l'enregistrement)
"La nuit"

Merci à Tony, Jane, Laszlo et Christophe pour leur accueil !


mercredi 14 janvier 2015

lundi 5 janvier 2015

Mathias Richard. Cours de physique

1. Le Monde


2. Chaque point de l'espace


3. Est-ce que l'espace va craquer ?


4. Mireille


Lancer la playlist Youtube avec les quatre vidéos s'enchaînant à la suite
en cliquant -ici-

"Cours de physique" de Mathias Richard
est un ensemble de quatre textes pour la lecture-performance
créé à l'occasion de la résidence "L'espace entre"
à l'Asile 404 (Marseille) en octobre 2014


Photo : Thomas Pailharey

"Cours de physique" fut donné :

le 24 octobre 2014 à l'Asile 404, soirée "Space is the place" en compagnie d'une dizaine de musiciens !

le 28 octobre 2014 à l'Asile 404, en compagnie du très original guitariste électrique Jean-Sébastien Mariage

le 23 novembre 2014 à la Villa des Cent Regards (Montpellier)


Ci-dessus : "Algorithmes2", par Hypsis



Photo : Thomas Pailharey

dimanche 4 janvier 2015

entropisse





a
b
y
s
s


a-bis
a-b-y-s-sale salive balise base bible blabla bile babil bise bave lave village à jamais là déjà gisant tigeant gitant s'a-gitan g i t g t t t

to live the dash - ash
shit hit it - - - - - tas
@ la hâte

vire vais virulence véhémence virgule anse immense virgulense aimance danse adulescence vie urgence urgensce visce vite vit oui

vide
con
fusion
cha
os
s
s

'dis-
perce piss
'per-
mitraille aïe ail
y


en.trop.y prosopo.pee
ec.lectic frene.tic lec tic

pic
hic

hoc
hac

HACKAOS

jeudi 1 janvier 2015

MIREILLE. Mathias Richard


Mireille
par Mathias Richard 

Ce texte (enregistré fin décembre 2014)
fait partie d'une série de 4 textes pour la lecture-performance
série intitulée "Cours de physique"
créée à l'occasion de la résidence "L'espace entre"
à l'Asile 404 (Marseille), en octobre 2014

Playlist des 4 "Cours de physique" enchaînés :


"Mireille"
fut lu-performé par Mathias Richard
lors de la soirée "Space is the place"
le vendredi 24 octobre 2014
à l'Asile 404 (Marseille)
en compagnie d'une dizaine de musiciens

puis le mardi 28 octobre 2014
en compagnie du très original guitariste électrique Jean-Sébastien Mariage

et à Montpellier
le dimanche 23 novembre 2014
à la Villa des Cent Regards !