vendredi 31 janvier 2014

Vokal_02 [chaotik version] @ Anniversaire Asile 404 (Marseille)


Ce vendredi soir (31 janvier 2014), c'est l'anniversaire 
de l'Asile 404 à Marseille
un lieu merveilleux

"Autre demi-pensionnaire du 404, Mathias Richard nous présentera un reboot live de son cerveau avec Vokal_02 !"

J'y ferai donc une version chaotique-bordélique de "Vokal_02"
(lecture-perf + gongs + harmo)

L'événement sur le site de l'Asile 404
L'événement sur Facebook

135 rue d'Aubagne - 13006 Marseille
à partir de 20h30

jeudi 30 janvier 2014

[1.2 – alpha-test] Difficulté de toute politique humaine


Difficulté de toute politique humaine
en l'état actuel de l'humanité
Pouvoir, animalité, micropolitique, empathie
(pour une prise de conscience humanimale accentuée)

Il est rare de croiser un mouvement, un parti ou un modèle pleinement satisfaisant. En politique il faut inventer et non plus reprendre. Il faut que de nouvelles pensées surviennent, mais l'époque (du moins l'espace-temps français) n'est pas à ça et se prête au conservatisme et au repli. Ce que l'on peut faire : créer les conditions d'apparition de nouvelles pensées - chercher à créer et penser hors de ce qui est déjà.


Micropolitique (micropolitique relationnelle) ou l'un des points aveugles du politique

Une partie des échecs politiques, des échecs d'application de systèmes politiques, vient du fait que ses protagonistes veulent changer la société, les autres, le groupe, l'ensemble, mais pas eux-mêmes. (Perpétuant inconsciemment, à l'échelle micropolitique, relationnelle, interpersonnelle, les mêmes schémas primitifs de pouvoir, quelles que soient les idéologies défendues à l'échelle politique et intellectuelle). Et finalement au sein de tant de groupuscules dits révolutionnaires, anarchistes, communistes, d'avant-garde, ou simplement mouvements politiques porteurs de projets et d'idéaux, sont souvent perpétuées des logiques psychologiques non dites (non empathie, soumission/domination, hiérarchies, interdictions, etc.) très ordinaires.

Il faut atteindre un point de crise personnelle pour se connecter au dehors, pour ouvrir les yeux, pour sortir de sa gangue.
La capacité individuelle à résister aux forces et à créer peut ensuite créer une forme collective.
La révolution personnelle est préalable à toute révolution collective.
Toute révolution doit commencer à l'intérieur de chaque individu par une transformation de la façon de juger et d'agir. C'est pourquoi il est difficile de se dire révolutionnaire sans être révolutionnaire, c'est-à-dire sans changer de vie, c'est-à-dire sans l'être dans la sphère privée.
La révolution authentique se révèle non pas dans des paroles abstraites, quand bien même elles sont argumentées, mais dans les actes et paroles personnels au quotidien : la micropolitique.

Appelons ainsi micropolitique relationnelle la façon dont on interagit avec les autres, dans des contextes quotidiens, personnels, intimes : la sphère du privé (qui n'est qu'artificiellement séparée de la sphère du politique).
Pour dire les choses autrement : ça ne sert à rien d'avoir des grandes idées et paroles si on se comporte comme de la merde en privé - avec les personnes concrètes que l'on côtoie.



Psy-analyse, éthologie humaine et politique 

Les êtres humains peuvent difficilement faire de la politique, puisque chaque personne ne se comprend et ne gouverne déjà pas elle-même.
L'Homme est primitif. Mais il nie qu'il est primitif. Ce qui fausse tout ce qui a trait à une "vérité" dans les relations humaines, sociales -et inter-espèces-, ainsi que dans les rapports à soi-même, et à sa propre vérité. L'Homme croit qu'il fait les choses pour une idée alors que c'est pour une envie. Il croit qu'il fait ses propres choix alors qu'il n'a pas analysé ses déterminismes.
A partir du moment où l'on ne se connaît pas soi-même, cela fausse la possibilité d'être dans la vérité avec quelqu'un d'autre. (Parfois deux faussetés assemblées ensemble se donnent l'illusion d'être dans la vérité, mais le retour à la réalité, plus ou moins reporté, est toujours cinglant.)
Comment des êtres qui ne se comprennent pas eux-mêmes pourraient savoir ce qui est bon pour leur société ?
Si l'humain veut changer il faut d'abord qu'il comprenne ce qu'il est, et où il est.
D'où l'importance de considérer : le Temps, l'Espace, le fonctionnement (mécanisme) humain.



Humanimalité *

Étonnamment, encore beaucoup d'humains sont dans le déni de leur propre animalité, en particulier du fait qu'ils sont des grands singes (ce qui est le point de départ de tout positionnement sans faux-semblant : concernant les humains, j'apprends plus d'un éthologue que d'un psychologue).
Mutantiste : se voit et s'accepte comme un animal, un spécimen de l'humanité qui est une variété de grands singes ayant pris le contrôle de la Terre.
Notre particularité : très instinctifs ET très intellectuels. Corps et pensée. Sensation et mot. (Sans contradiction : de l'amphibien à l'androïde, l'élan de l'animalité est précisément l'élan de l'évolution, l'élan de se dépasser, survivre un peu plus loin. Le cerveau est animal, la pensée est une manifestation animale.)
Évitons de prétendre hypocritement (comme on l'entend souvent) ne pas avoir de volonté de pouvoir ou de domination (élan contenu à l'intérieur de chaque être humanimal, que cela soit activé ou en puissance), mais cette volonté, connaissons-là, ayons-en conscience, pour s'en distancier et en rire (la littérature, entre autres, peut aider à cela -Sade-) : la connaître assez pour l'utiliser comme moteur mais aussi savoir la mettre de côté afin de ne pas empêcher, afin de ne pas brouiller, afin de permettre l'échange avec l'autre.

* Ce mot-valise (qui devrait remplacer le mot actuel d'"humanité") est un emprunt à l'écrivain et penseur Michel Surya.



Différenciation (solitude universelle) et empathie

Étant donné la faiblesse constitutive, la bassesse intrinsèque de l'humain (que chacun peut expérimenter en soi et hors de soi), seule une bienveillance inconditionnelle, "idiote", semble être une solution dans les relations humaines (dans une première approche du moins : il ne s'agit pas, en cas de malveillance ou d'agression, de "tendre l'autre joue") qui sont de toutes façons placées sous le signe de l'incommunicabilité ("avec tout Homme, je suis seul", "nous naissons, vivons et mourons seuls", etc. : cette donnée (cet état différencié de chacun d'entre nous) explique la recherche d'états d'indifférenciation temporaires tels que les décrit Bataille dans L'Érotisme : sexe, rire, fête, drogues, religion/sacré, poésie... ajoutons-y la musique et la danse ; peut-être un aspect d'internet également).   
La capacité d'amour, de bonté, d'empathie, l'intelligence affective, est la forme d'intelligence la plus supérieure, sophistiquée, fine, avancée. Amour = intelligence.



Le nihilisme créateur

Le nihilisme faible détruit toutes les valeurs sans en créer de nouvelles.
L'humanité ne sait pas véritablement vivre ; elle n'est que balbutiante.

Une distinction entre nihilisme "fort" et nihilisme "faible" peut être résumée ainsi :
- Le nihilisme "faible" détruit/dénie toute valeur (sans en proposer).
- Le nihilisme "fort" (ou volontariste) crée/propose des valeurs (tout en sachant qu'elles sont des constructions). Ce qui débouche sur le mutantisme.

Il faut créer de nouvelles valeurs, de nouveaux codes. A son stade primitif, le mutantisme ne sait pas complètement définir ces nouvelles valeurs (codes), mais sait que ce travail doit être effectué, et cette conscience est déjà un premier pas (dont on aurait tort de négliger l'importance).



Conclusion

On observe chez les humains une contradiction entre politique et micropolitique.
Une politique sans application micropolitique, personnelle, est une fausseté vouée à s'effondrer.
L'Homme est un animal dominateur qui joue à la politique sans se comprendre lui-même, ce qui est extrêmement dangereux. La politique doit être pratiquée par des humanimaux auto-conscients.
L'amour est la réponse la plus simple au constat de la différenciation des êtres.
L'humain doit passer par une phase de nihilisme créateur.




mercredi 29 janvier 2014

[1.2 – alpha-test] Grappes de cerveaux

Constat liminaire
Le multiprocessing consiste à faire exécuter des calculs à plusieurs microprocesseurs informatiques afin d'améliorer les performances du traitement. Un problème est ainsi résolu plus rapidement par une configuration multi-processeurs que par une configuration mono-processeur ou, en d’autres termes, pour un même laps de temps donné, la configuration multi-proc accomplira plus de calculs que la configuration mono-proc. Mais le multiprocessing est d'autant plus intéressant dans le sens où il ne consiste pas en une simple addition des microprocesseurs qu'il met en jeu. La mise en commun des capacités de « calcul » génère une valeur ajoutée, un facteur supplémentaire qui fait que le gain global obtenu par le passage d’une configuration mono-proc à une configuration multi-proc est supérieur à la simple multiplication des performances par le nombre de processeurs.




Proposition
Le multiprocessing peut être appliqué à des cerveaux : cela est généralement appelé "travail d'équipe" ou "collaboration". L'on sait les avantages de ce type de travail pour résoudre plus efficacement, plus rapidement des problématiques techniques, lesquelles auraient même pu paraître insolutionnables (dans un laps de temps raisonnable) si elles avaient été confiées à un seul individu[1].
Le mutantisme ne recherche pas la performance productiviste d'obédience capitaliste (équation de type : temps = argent). En revanche, il lorgne sur la notion de performance pure, d'orgie créatrice (créer comme un porc). Le multiprocessing mutantiste est la mise en commun de cerveaux créateurs : création d’une grappe (cluster) de cerveaux.

Bienvenue dans le ClusterLab, laboratoire d’idées et de créations.




Clusterfuck de possibles
S’il n’est sans doute pas envisageable de quantifier le gain du multiprocessing cérébral, il est certain que l’augmentation du potentiel de création se traduit par une multiplication des possibilités (ce qui relègue de fait au second plan la notion de gain en productivité et en temps). La grappe de cerveaux permet d’atteindre des rivages que l’on ne pourrait atteindre seul. Naissance d’une solidarité créative mutantiste. Le clusterbrain met en parallèle des cerveaux créateurs, mais il provoque également l’injection dans la boucle des grains de folie inhérents aux artistes impliqués, avec le risque qu’ils se retrouvent amplifiés par la dynamique de la grappe (clusterfuck) et provoquent l’ex-/im-plosion du système entier (cf. l’histoire de nombreux groupes de musique).
Créations de super-cerveaux : attention à la sensation de manque, d’incomplétude, lors du split (programmé ou forcé) de la grappe. Perte de la capacité à embrasser certaines zones de créativité qui redeviennent inaccessibles voire inconcevables.




Mitose du cerveau
A défaut de grappes de cerveaux, mitose du cerveau en plusieurs pseudo-cerveaux. Existences multiples (en une) : 2 en 1, 3 en 1, etc. Facteur de multiplication de l'existence, hyperactivité sous un crâne. Construire des mondes, des univers de fuite (construire au lieu de subir), « j’ai 1000 mondes dans la tête », space operas dans un même cerveau.


 


[1] A noter que pour l’employeur capitaliste, le recours au travail d'équipe pour solutionner un problème technique est à double tranchant car il nécessite une mobilisation significative de ressources  (proportionnelle à la taille de l'équipe constituée) et ne garantit pas le gain supérieur à la somme (ressource bonus/fantôme). De fait, le capitaliste préfèrera l’exploitation forcenée d’une unique ressource sur des plages horaires indues.

lundi 27 janvier 2014

Comédies et proverbes 2.0 : "ÉMILIE ou Chacun ses raisons d'en vouloir à ses parents" (A. de Musset v/s MutantsAnachroniques)

Proposition de protocole comportemental :

ENGAGEZ LA CONVERSATION avec des ROBOTS aussi souvent que possible.




Source : http://mutantsanachroniques.blogspot.fr/

La petite sœur d’Émilie (ou son Doppelgänger) s'appelle Nina. Elle vit encore chez papa & maman :
http://www.nuance.com/landing-pages/products/nina/default.asp

Citycam 1 [Machine mutantiste B/B / Plugin Photobombe]

[Plugin] Photobombe
[Type] Boîte noire et bombe pop
Machine mère : Bombes pop et boîtes noires domestiques

Accès réglementé | mot de passe = MUTANTISME



Bombes pop et boîtes noires domestiques :
http://mutantisme.blogspot.com/2013/10/machine-bombe-boite-b-b.html
Plugin Photobombe :

vendredi 24 janvier 2014

[1.2 – alpha-test] Agrégat synergétique


Agrégat synergétique


créer-chercher des trous entre les mondes :: et ils mènent ici. Un pont 

Qui sont les "mutantistes" ? Souvent des gens très créatifs. D'autres qui ont des gros problèmes avec l'époque. Parfois les deux. Ou encore autre chose, fuyant toute définition.
Dans tous les cas : des personnes "en recherche", qui ne se se reconnaissent pas dans les tendances générales, ni dans les alternatives existantes. 

Ils n'habitent pas dans les mêmes villes, voire pas dans les mêmes pays. Pas de logique géographique, possibilité de rencontres accélérée par Internet. Nous nous reconnaissons sous d’autres visages. Internet accentue et accélère la confrontation à l’étendue de la pensée possible. Cette confrontation nous fait parfois découvrir notre propre potentiel de mutation, et imiter les capacités des mutants que nous voyons.

***

Certains ont fait le constat de leur impossibilité à faire partie d'un "milieu".
Certains ont traversé mille milieux sans jamais y trouver leur place, sans jamais y être tout à fait à l'aise.
Certains sont fractionnés, ont des personnalités fractionnées, et ne comprennent que les êtres entre plusieurs mondes.
Mutantiste : souvent entre plusieurs mondes  (que ce soit : cultures, classes sociales, nationalités, personnalités...).
Certains se sentent plus proches de ceux à cheval sur plusieurs cultures, ou classes sociales, ou catégories mentales, ou pays différents, plutôt que de ceux confortables dans leur identité et leurs certitudes.

Pourtant, l'être humain a besoin de se sentir connecté à d'autres, à la vie à la mort.
De savoir que quelque part : Aide tu recevras et Aide tu donneras.
De sentir une connexion action-parole.

Cela ne me plaît pas de le dire, mais :
Ce n'est pas un temps pour les groupes, mais un temps pour les individus.
(Il suffit de voir la grimace des gens dès qu'on parle de collectif, groupe, mouvement...).
Les gens sont des petites usines d'eux-mêmes, occupés à produire du eux-mêmes. Et encore et encore et encore.
Et ils n'ont pas tout à fait tort de se méfier car les groupes -même les mieux intentionnés- se transforment vite (si l'on n'y prend garde) en lieux de hiérarchie et de mots d'ordres pas toujours discutables, et, finalement, d'exclusion (souvent de façon non dite, inconsciente).

Ce qui peut relier, le sentiment d'appartenance commune (si magnifiquement décrit par Antelme dans L'espèce humaine) a tendance à s'estomper. Foules anomiques, divisées, atomisées. Quand tout circule sans se rencontrer, le peuple manque.
Tout un appareillage technologique favorise cette présence/absence, le fait d'être quelque part sans vraiment être là, présent. Cette possibilité est aussi une chance (ubiquité, multiplicité et accroissement des contacts possibles), mais comme d'habitude le problème est l'usage qu'on en fait (fermeture, fuite). 

Le mutantisme, bon gré mal gré, aimerait contourner cette "malédiction" de l'époque (cette incapacité à s'aventurer dans une aventure commune), avec, entre autres, son accent sur les singularités, relié à la question de la communauté et de l'intelligence collective.
Dans les expressions "rassemblement de singularités" ou "réseau asocial", la contradiction n'est qu'apparente, car le mutantisme essaie de trouver les vertus du groupe (émulation, soutien, critique, empathie, solidarité, excitation, sentiment du là-nous-maintenant) sans s'encombrer de ce qui peut rendre les groupes insupportables ou aliénants ("petites histoires", soumission à des figures gourouesques, mots d'ordre, relations pyramidales, ésotériques, etc.).

C'est pour essayer de contourner cela que, plutôt qu'un groupe ou un mouvement, le mutantisme est un agrégat (pour reprendre le mot de Nikola Akileus). 
Le mutantisme ce sont des démarches personnelles agglutinées, agglomérées, s'interrogeant sur la possibilité d'un "nous" (sans doute inatteignable et illusoire, mais souhaité, rêvé). Arriver à rassembler les gens sans les enfermer.


Trouver une forme de regroupement, qui accueille chacun facilement en tant que singularité, sans que chacun renonce à ce qui lui est propre, à sa souveraineté, pour un mot d'ordre, une esthétique, un gourou, un chef, un papa, une maman, une figure verticale, ou une sorte de logique de milieu (de réseau, de tribu, de mafia), de conformisme aplanissant, simplement un regroupement "horizontal" permettant de partager ses vues, son travail, d'avancer avec plus de dynamisme et d'émulation, sans être coincé dans sa solitude (anomie, dépression, etc.), ni être pris dans une logique étouffante. 
Faire quelque chose pour l'autre (pour une attente, une réception, un échange) démultiplie l'urgence, la puissance et l'élan créatifs. Se nourrir de l'échange avec les autres, et rendre décuplé ce qu'on reçoit, dans une logique de vie, de dynamisme, de transformation et d'amplification.

L'abandon de l'amitié pour une carrière basée sur l'individualisme a causé une grande perte d'énergie dans le monde littéraire.
Compare, un instant, l'énergie que l'on déploie pour un amour ou un ami proche, à celle que l'on déploie quand on est uniquement tourné vers soi-même.
(Kathy Acker) *

* The loss of friendship, the giving over of friendship to business based on individualism, has caused loss of energy in the literary world.
Think, for a moment, with how much more energy one does something for a lover or for a close friend than when one acts only in the service of oneself.
(Kathy Acker)

***

Un des intérêts "objectifs" de la collaboration entre individus est ce qu'on appelle la synergie : 1+1=3.
Parfois des molécules sont peu efficaces séparément, mais la combinaison de plusieurs augmente le potentiel de chacune. Il s'agit du phénomène d'amplification synergique [}amplifergic{].
Quand le résultat d'une action ou d'un élément est supérieur à la somme des résultats des parties, on appelle cela synergie positive.

La synergie est le phénomène par lequel plusieurs acteurs, facteurs ou influences agissant ensemble créent un effet plus grand que la somme des effets attendus s'ils avaient opéré indépendamment, ou créent un effet que chacun d'entre eux n'aurait pas pu obtenir en agissant isolément.


Il y a un intérêt à associer certaines démarches.
Il y a un intérêt à essayer de dépasser l'égoïsme moyen et aveuglant qui empêche toute chose importante de se faire.
L'idée de tout groupe, de toute solidarité est mal vue aujourd'hui. (Il en va de même pour la notion d'altruisme. Ne parlons pas du destin des mots "gentillesse", "fidélité", devenus synonymes de faiblesse).
Chaque mutantiste comprend l'intérêt, y compris son propre intérêt égoïste (personnel), à s'associer, avec d'autres respectant sa singularité, pour améliorer son travail, sa démarche, sa puissance de modification, et son impact dans la société : dessiner le contour d'alliances objectives entre singularités.
Se relier à ceux qui ne se reconnaissent dans rien et qui se foutent d'"entrer en résistance" mais veulent créer de nouvelles choses (la meilleure défense c'est l'attaque).
L’heure n’est pas aux guerres fratricides, aux querelles de chapelle. Si il n'y a pas d'union entre les différents acteurs de la psychodiversité, si il n'y a pas entre eux des formes d’alliance, d’entraide, d'organisation, de projet (en particulier hors commerce et hors institutions), ceux-ci seront balayés (c’est déjà presque fait), tels les Amérindiens s'entretuant au lieu de s'unir face à l'invasion européenne qui s'apprête à les détruire tous.

Là où vous habitez, créez vos cellules mutantistes.










[Théorie du chaos n°X] Primate tricks

Fatigué d'être un primate : QUE Créateur riboote programme globaaal - STOP | FUCKED UP | OUYAIRE BAYBI - fredonne (thème de fin). redonne | STOP | ma chance ______ aux reptiles - nous ne sommes - avant tout | STOP | que _ machines | STOP | biologiques + corps anecdotiques 33% limbique non merci mais l’aventure était sympathique. Vu de loin, une musique d’attente : BOOM BOOOM BOOOOM BOOOOOM BOOOOOOM la musique d'ascenseur spatial s’adresse directement à mon cerveau reptilien. VAUDOU contre LIBRE ARBITRE : le match était truqué à 11 contre 1. Grosse côte pour l’illusion liberté l'existe pas lilalol contrelol sauf si tu comprends juste avant l’allumage que l’important c’est de participer : trier_c’est_bien/trier_plus_c’est_mieux/sortez_vos_cadavres/dans_le_néant (pointe du doigt) la porte de sortie est au fond à gauche. La porte d'entrée aussi. C’est la même. Tu m’en diras des nouvelles. Copyright interdit : IT’S A TRICK / TIC TIC / TAC : altelalatakoparadoxe et sortir de la Grande roue XXX MXRT XXX MXNGX TXS MXRTS : hé wé j’me sens comme / d / é / s / a / c / t / i / v / é / .

mardi 21 janvier 2014

Camocamera 2 [Machine mutantiste B/B / Plugin Photobombe]

[Plugin] Photobombe
[Type] Boîte noire et bombe pop
Machine mère : Bombes pop et boîtes noires domestiques

Cette B/B est recouverte d’un camouflage urbain (base de collage de publicités, d’emballages et/ou de signalétique urbaine). Elle s’apparente à un objet publicitaire ou promotionnel qui vous observera et transmettra des informations à ses concepteurs sur vos moindres faits et gestes. Les camocameras sont à l’avant garde des nouvelles stratégies publicitaires.



Bombes pop et boîtes noires domestiques :
http://mutantisme.blogspot.com/2013/10/machine-bombe-boite-b-b.html
Plugin Photobombe :

samedi 18 janvier 2014

[1.2 – alpha-test] P R É -


PRÉ-

Du "post-" au "pré-"

"La Préhistoire, c'est maintenant.

Nous ne sommes nulle part, au tout début, aux prémisses, à un moment insignifiant, avant le prologue, avant même que quoi que ce soit ait commencé.

Le mutantisme n'est pas postmoderne ou transhumain, mais préhistorique.

Le passé c'est maintenant.

L'an 0 n'est pas encore advenu, l'an 0 est à venir."

Nous venons de l'avenir

Big Bang : 13,7 milliards d'années
Formation de la Terre : 4,5 milliards d'années
Apparition de la vie sur Terre : 3,5 milliards d'années
Apparition Homo Sapiens : 200 000 ans
Si nous ramenons tout cela à l'échelle d'une journée de 24h, afin d'avoir une vision d'ensemble et proportionnée, ainsi que l'a fait Carl Sagan avec son "calendrier cosmique", l'espèce humaine n'existe que depuis quelques minutes, et la civilisation de la Grèce antique à nos jours ne représente que quelques secondes.

Notre espèce est très jeune. (L'éthologie des grands singes explique d'ailleurs la plupart des comportements humains.) On est nouveaux.
L'humanité est primitive. Il suffit d'être humain, et au contact des humains, pour le sentir profondément. Et, forme de vie instable, l'humanité est le nez dans le guidon. Elle est persuadée d'être dans sa post-histoire alors qu'elle est encore dans sa préhistoire (à la préhistoire de son développement), dans ses balbutiements. Elle n'existe que depuis quelques minutes. 
Il est plus intéressant (fertile) de regarder les choses depuis le futur (infini, inimaginable, les futurs) que depuis le passé. Cela donne une autre perspective sur l'aujourd'hui. Le temps à l'envers ou le shoot mental en changeant d'angle. 
(Accessoirement, le mutantisme souhaite détruire au passage les notions abusives de post-modernisme et de fin de l'Histoire.)
Aujourd'hui, tout est "post-".
L'humain n'est pas dans le post-, mais dans le "pré-". 
Il ne s'agit pas de se situer par rapport à ce qui fut, mais par rapport à ce qui sera.



— dans le Temps.

Pour penser les choses autrement :
1/ essayons de nous imaginer vus depuis le futur (message à destination du futur, de 2014 à 15377 : nous sommes dans la Préhistoire) ;
2/ et à une autre échelle de temps, à une autre échelle que les petites "2000"* années de notre calendrier actuel, qui nous trompe quant à l'échelle de temps dans laquelle nous évoluons.
Quand on est né au "Vingtième siècle" on a vécu dans la perspective du fameux "an 2000".
Puis la vie a continué, et l'on a réalisé, s'il en était besoin, que ces chiffres n'ont guère d'importance, et que nous devons être en l'an 4 334 856 272.
Quelques calendriers humains  : calendrier grégorien (chrétien) : année 2014 / calendrier bouddhiste : année 2555 / calendrier musulman : année 1435 / calendrier hébraïque : année 5774 / calendrier révolutionnaire français (!) : année 222.
Ces calendriers actuels, certes pratiques et à l'échelle de nos vies, nous influencent psychologiquement et nous font oublier la véritable échelle de temps dans laquelle nous évoluons. En cela ils nous aveuglent et influent sur notre façon de voir le monde, nos points de vue et décisions.

(* Et l'an 1 ne correspond même pas à la naissance de Jésus-Christ : les historiens la situent entre -3 et -9).


Enlevez le plafond, le plancher, les murs de cette pièce

Nous proposons de refuser, reconsidérer la temporalité.
En élargissant le principe de cette remise en question, et en suivant sa logique, nous proposons de refuser, reconsidérer la temporalité, le lieu, le nom.

1/ Cette année n'est pas le numéro d'année que les humains lui ont donné.

2/ Ce lieu ne s'appelle pas comme les humains l'ont nommé.

3/ Mon nom n'est pas celui que les humains m'ont donné.




vendredi 17 janvier 2014

mercredi 15 janvier 2014

[1.2 – alpha-test] Religions : debriefing


Religions : debriefing 

Fin des religions traditionnelles.
Remise en cause de la métaphysique existante.
Changement de plan.

Pour la première fois depuis le début de l'humanité, des générations sans religion apparaissent.

Avec la diminution de la religion, les comportements liés à la morale religieuse diminuent.
Avec la désagrégation de la société traditionnelle, les solidarités traditionnelles, familiales, locales, régionales, nationales, professionnelles... s'effritent voire disparaissent.

Apparaît l’image d’un être autonome, rationnel, affranchi de toute pensée religieuse.

L'effacement des religions traditionnelles ne fait que rendre plus sensible les questions de la morale et du lien entre les humains.

C'est la première fois dans l'histoire de l'humanité que le sacré tient aussi peu de place dans l'imaginaire et la vie de tous les jours (sans compter les cérémonies, rites de passages...), cela explique des manques, des vides, puisqu'une place importante dans notre cerveau-corps existe pour cela. Le sacré "ruse" et se retrouve parfois attrapé, fondu, pris en charge par d'autres systèmes que la religion : l'art, la littérature, la musique, la science et la technologie, par exemple (mais aussi l'économie, l'argent ; le nationalisme ; le sport ; le star system, les people)

Il y a un bilan du christianisme à opérer clairement, plutôt que d'être dans l'entre-deux, un non-dit, une "ambiance" civilisationnelle. Mon cas : né athée dans un pays semi-athée, post-chrétien, première génération dans ma famille à grandir sans éducation religieuse, mais imprégné d'un habitus chrétien peu clair, prégnant. Il faudrait précisément comprendre, établir, ce qui nous vient de là, quelles sont les règles et usages qui, hors de la stricte religion chrétienne et des questions de "Livre" (choses pouvant apparaître comme un peu folkloriques, des œuvres mêlant Histoire et fiction), peuvent garder une pertinence dans d'autres cadres et contextes. 
Est-ce que l'on peut se contenter de la disparition de la religion ? N'était-ce pas un geste qui correspondait à quelque chose d'important ? Qui pourrait être pensé, pourrait être continué d'une autre manière ? Pendant quelques centaines de milliers d'années, la religion (sous diverses formes, chamanisme, animisme, panthéisme, polythéisme, monothéisme, etc.) a été comme un "muscle" dans notre cerveau, notre pensée. Est-il possible de s'en passer ? Est-ce que ce "muscle" (cette habitude, cette configuration) continue à fonctionner, même sans religion, et à appliquer sa logique à d'autres domaines (l'art, la science...) ? Ce "muscle" souffre de ne trouver d'objet sur lequel s'appliquer, et créée en certains d'entre nous une souffrance, une inconsciente nostalgie de l'absolu, une nostalgie de l'abandon de soi-même, un manque incompréhensible, comme un "trou" dans notre cerveau, qui nous lancerait des signaux d'alerte sans que nous comprenions pourquoi. 

Dans un pays comme la France, l'effacement de la religion sur maintenant plusieurs générations ne fait que rendre plus cruciale (et palpable) la question du lien entre les gens, de ce qui les relie, et de la morale.
La religion avait une fonction d'unification (de la société), et de justification des règles, en particulier morales. Sans elle, nous sommes désunifiés et déréglementés.
On a remplacé les églises par les supermarchés, et les curés par des écrans. Les modèles de comportements et pensées sont dispensés par les mass-médias et les entreprises (corporations).

Un bilan du christianisme (comme des autres religions dans des contextes civilisationnels similaires) est nécessaire (par ses héritiers ou non), afin d'en dégager clairement ce qui en est spécifique et pourrait en être sauvé, retenu (et ce qui peut être jeté aux oubliettes) et permettre à des sociétés futures de fonctionner plus harmonieusement. Et -peut-être- trouver un moyen de relier les gens avec un certain abandon (dans la solidarité, l'amour, l'empathie, l'entraide, le projet). 

Le christianisme fut-il un mensonge nécessaire pour favoriser dans la société des comportements comme la bonté, l'attention à l'autre, l'altruisme ? A-t-on besoin d'un telle illusion pour que de tels comportements existent et soient valorisés ? (On remarquera que je sous-entends que de tels comportements sont souhaitables). Ou est-ce que cela n'a rien à voir et qu'il n'y a aucune connexion (entre religion et attention à l'autre), que les cas d'altruisme ont des bases animales et sont éternels, et/ou encore sont liés à l'existence de toute société ? (Voir l'organisation des abeilles : 50 abeilles égoïstes pour 1 abeille altruiste, cette proportion permettant à l'ensemble de bien fonctionner). Il faudrait établir une "histoire de la bonté" (de ce concept) à travers les âges et les différentes civilisations. Tout cela pour un jour être capable d'établir de nouvelles valeurs (transvaluation, ré-évaluation, néo-valuation) en supprimant ce que pouvaient avoir d'absurde, erroné ou inutilement rigide, certains aspects passés.