dimanche 30 juin 2013

AdolescenZ [ep. 4 - InCestIval ANcestrAL]






soudain,
plus RIEN












SATURATION -ATTENTION- SATURATION 

striant s'tirant outt@ space s'passant hissant tissant l'attirant tri très tirant tes traits trouant t@

bond han bande de dans meut bi mue sans sens danse bande de moebius spermirale virale astrale astr-

[le dit peut contaminer ta famille le dit peu con tas mi-né ta femme il peut contaminer ta famille]


j: t: r: r. trop. ho. tr. o. trr. ju: tr: trop: jeu. jeune: jou. joie: outr. ouais. nouag: vous. jeunes. visages. jaill':
y. yyy. y: choit. ch. chairs: touch. tous. t. cr. d. doigts: outrage. tr. ouais. c. hors. horde: corps. p. psy. y. y. y:  

pour un inceste festif et concret fou pour une baise furtive incisive bitique qui craint qui croit en ton cul ton con

fut fuite fi. suite s. vite fille fatale fistival lemon mondes ondes de piss on seins sacres coeurs soeurs sons souffl.
flux brut oui bruits br. br. bris. arrivés la veille. pour se. faire. se. bourrer la. fete. la. gueule. trop. s'halluciner.
s'défoncer. s'entrecaresser. centres dilatés. sans trop y penser s'entretripoter s'en. traverser tr. p. naitre. traits. tr. tr.

[le dit peut contaminer ta famille le dit peu con tas mi-né ta femme il peut contaminer ta famille]


--venant des exoplanètes les plus improbables dexomondes impossibles explosant tes d// WTF ! // et puis lui le truc des ondinhystes oui lui excitant la nuit riant de/cris/crack/crimes/cr/crépitant/palpitant/balbutiant/putes/en/pattes/tant/écartant/butant/potes/put/crr/massacrant/cramant/amants/mutent/mouille/mmm/bavant// BAM ! // les aliens nous sucent les amis sur scène et nos anus obscènes--

pour un don de présences actant les participes présents devenant près de nous des pas pressant nos agissements naissances des sens

sit in n spit with me speak quick converse avec autrui pas la mif pas les humanoïdes ni les dinosaures les pas encore mais ici avec m.
mais b: m: boom. mmm. mous: bouille. à. baise. mouille. z. z. zoom: mousse. seum. ouais. ou. meuf: tr. f. ftr. ouf. f. f. fff. euh. h:

[le dit peut contaminer ta famille le dit peu con tas mi-né ta femme il peut contaminer ta famille]


ratdioactifs computant occupant déculant défictifs fuckant fous fumant efforts spéciaux forçant soufflant snuffant ufo fan fond jutant rond
rapt fractifs freak geek interceptif fick mich much tif rif à la rafales d'if i hypnotics mix 


casting incastus sucking virus insieste us hiatus eins detritus asking for fing
ers sing sisters bing bring brothers brothels pixels cells spells letters with
touch & tight tongue tweet & twist twerk & titube trbch tricks & triques trip &
tripes tits & booties boobies & bits bites immythes immemories strip-tease in white
holes low flot de j. fl. joli. folies. holofojolies. lies. lies. lits. lis. 


hdmi bitches yeah shit in three d
fi/e/st/a pic/nic/a a/vid/aj/oui
jouiscible spornifier fissible



LICKOR ORBIT 

SALIVIVID



ORGASMY 


samedi 29 juin 2013

Diagnostic : Freak

(diagnosteak : fric)


J'ai enfin reçu mes exemplaires de la revue Freak Wave n°4 (parue en avril 2013), "la revue noire tout en couleurs" (images + textes) emmenée par Anne Van der Linden et Olivier Allemane.

Il y a 36 participants à ce numéro, dont Jean-Louis Costes, Jérôme-David Suzat-Plessis, Dom Garcia, Christophe Siébert, Jérôme Bertin, Andy Vérol... et moi-même (Mathias Richard) avec deux textes très brefs : "Diagnostic" et "Je n'approuve pas mon corps.".





Avis aux amateurs : entre autres particularités, Freakwave est une revue dans laquelle il y a beaucoup de CUL.


Toutes les infos sur ce n° et sur Freak Wave sont là :
et là :

Apprivoisé

La lune s'apprivoise, telle l'animal qu'on apprivoise - pas un geste brusque pour qu'il reste. 


Machine MR-9 : Le voyage mutantiste


Se déplacer tous les jours dans une nouvelle ville (ou village) en allant à chaque fois chez une personne (prévenue) que l'on ne connaît que virtuellement (via Internet, courrier...), ou à peine entrevue irl.

Le voyage transforme le virtuel en réel avec les joies et les risques que cela comporte.
Conséquences : augmentation du taux d'alcoolémie ; échange approfondi d'informations ; intensification du réel ; dans le meilleur des cas, émergence d'alliances entre singularités.

Le rythme (changer de ville et d'interlocuteur toutes les 24h environ) impose une forte plasticité relationnelle au voyageur (plasticité dont la fatigue, dans le meilleur des cas, se résout en intensité).

“Donner corps au virtuel pour ne pas vivre cloîtré dans les pièges du leurre.”


Le voyage mutantiste est inutile, dans le sens où ce ne sont pas des vacances, et ce n'est pas du travail.
Il ne correspond pas aux catégories consacrées "loisir" et "professionnel". En déplacement, on est constamment sommé de nommer à laquelle de ces deux catégories l'on appartient. Ce découpage code, induit, dans le langage même, une idéologie, une vision du monde, une interprétation de la réalité - qui ne sont pas celles du mutantisme.




_ Posts en rapport avec le voyage mutantiste sur ce blog

_ Flux photos "Voyage mutantiste" sur Flickr

dont "Voyage mutantiste n°1" (avril 2011) :

et "Voyage mutantiste n°2" (mars 2012) :





mercredi 26 juin 2013

mutantism = mutation in the mind


Conférence de Richard Dawkins à Cannes (juin 2013)

brain to brain
blog to blog
species to species
creativity evolves

brain to brain
blog to blog
mutation in the mind

CERVO A CERVO
BLOG A BLOG
MUTATION DANS TETE

DE CERVO A CERVO
DE BLOG A BLOG
MUTATION MENTALE

BRAIN TO BRAIN
BLOG TO BLOG
MUTATION IN THE MIND

Naissance du verbe "tchapuler" (Istanbul by drone)

Le mois de juin 2013 aura fait rentrer dans la langue française le verbe "tchapuler" (en turc : maurauder, vandaliser, enverminer, s'encanailler, crapuler !) - ou encore chapuler, chapouler ? C'est bien quand les emprunts lexicaux ne sont pas uniquement des anglicismes. 
- Tu fais quoi ? - Je crapule ! Heu non, pardon, je tchapule !

je chapule
tu tchapules
elle tchapule
nous chapoulons
vous tchapoulez
ils ne chapuleront pas !
chapulons-nous !
CHAPULE-MOI !


STREETS, SIGNS AND MESSAGES OF TAKSIM GEZI PARK / Sokaklar, Duvar Yazilari ve Mesajlar [HD] from Jenk K on Vimeo.
Rues, barricades, graffitis... du Parc Gezi filmés par drone (mieux vaut ne pas mettre le son)

Un syntexte sur la liste noire









Un extrait de amatemp18 [système de guerre électronique - information sensible compartimentée] de Mathias Richard paraît dans la revue The Black List (n°1, juin 2013)

infos -ici-

lundi 24 juin 2013

Machine GA-1 : Associateur pensée-matière [programme de fusion]

1 / Entrez dans un supermarché quelconque / Posez un paquet de chewing-gums sur une caisse, sur un tapis roulant / Attendre que le tapis roule, et que la caissière s'en empare / Introduire alors une pensée morale dans un chewing-gum / Soumettre le chewing-gum à la pensée, en faire une hostie personnelle / Type de pensée morale dans le chewing-gum : mettre en relation l'exercice de la vertu et l'énergie mécanique, s'interroger sur la falsification de vos états mentaux induite par les machines et sur la possibilité du geste artistique / Il faut que le lecteur de code-barres lise le code-barre en question – ou bien que la caissière saisisse les chiffres sur une petite machine / Payez les chewing-gums – rachetez la marchandise / Sortez du supermarché / Mâchez le chewing-gum jusqu'à être pénétré du sentiment moral / Jusqu'à ce que ce sentiment moral fasse naître un autre sentiment moral - concevez par exemple l'éventualité de la poésie, la possibilité d'une conformation de vos états mentaux avec le monde / 
2 / Contemplez la devanture du supermarché / Les caddies doivent rouler, et les enfants crier / Attendre peut être que les caddies glissent, et que les enfants se fassent remarquer / Observez l'angoisse dans les petits nuages et les filaments qu'ils traînent / Attendez l'ondée passagère, attendez qu'il pleuve - observez les pigeons s'effrayer de cette angoisse qui leur tombe dessus, et comprenez de quelle manière les métaphores sont des machines / Introduire maintenant une pensée obscène dans un pigeon / Le faire fuir / Photographier l'envol du pigeon, et s'interroger sur la fausseté possible de cet envol / Type de pensée obscène : ne pas impliquer le pigeon, mais dans votre effort, se concentrer toutefois sur la texture des plumes – à ce moment un rayon de soleil doit se refléter dans la forme anthracite, et venir mourir jusque sur votre objectif. Doit mourir aussi le caractère mécanique, animal, du désir sexuel, dans votre pensée / Malgré l'envol, la photo doit souligner avec netteté les traits du pigeon effrayé, sa faiblesse, sa finitude, et l'achèvement d'une certaine forme de peur. Jamais ni un oiseau, ni la littérature n'avaient été saisis par tant de doute / 
3 / Jetez votre chewing-gum dans une poubelle / Attendez la benne à ordures - qu'on ramasse les ordures, qu'elles soient broyées / Considérez alors le fait que la machine est une métaphore - métaphore de la magie / Observez les pigeons et leur instinct d'automate, observez-les suivre le camion, et picorer l'asphalte, dans son sillage / La nuit qui tombe / Laissez-vous mieux pénétrer par le monde à présent, le monde des machines – doit se dessiner alors sur votre peau une pensée que vous n'avez pas / Type de pensée artificielle sur votre corps : aucunes des pensées qui trouvent réellement en vous un refuge, aucuns des sentiments, aucunes des images qui vous traversent vraiment / La machine doit extraire de vous une forme d'art qui vous est étrangère / Tendez alors vos mains vers l'extérieur - ces mots qui vous sont étrangers sont maintenant gravés sur votre peau / 
4 / Éprouvez à présent une forme de tendresse pour cet art que vous n'êtes pas, qui est à peine de l'art, ces signes qui vous définissent de manière illusoire / Observez votre corps / Et abandonnez maintenant cette fausse peau qui vous constitue, qui semble former votre identité / Observez votre corps / L'hypnose et la magie des machines ont fini par vous laisser un goût un peu fade dans la bouche / Dénudez-vous encore, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de vous / Placez-vous au-delà même de la foi – cette machine, cette énorme tractopelle qui déplace les montagnes – et comprenez aussi que vous n'êtes rien mais que tout vous est donné, et que tout vous est permis, de l'infini, de l'amour / Votre corps doit s'enfoncer dans la nuit, et les machines doivent se mettre à veiller et vous devez entendre quelques grésillements, comme des insectes / Sentez à présent toutes les pellicules et toutes les chrysalides se liquéfier







 [Créateur machine : Gabriel Azais]

Quatorzième histoire anéantie

Tombé dans un piège posé par Robert le pirate, voilà qui était une épreuve des plus classiques pour l'apprenti voulant jouer dans la cour des grands. Depuis que les hommes voguent sur les mers, une règle tacite voulait qu'on laissât gagner Robert dans le duel qu'il engageait avec la personne qui débarquait sur La Gangrène, carcasse branlante gagnée par les flots et la pourriture, sur laquelle il habitait. Et les aspirants pirates s'exécutaient volontiers, car il en allait de leur réussite et de leur entrée dans la vie professionnelle. Depuis que Robert avait été promu à ce poste, on l'appelait Le Sphinx, car le fait qu'un incapable dans son genre décida du futur de tant de personnes demeurait pour le moins une énigme. On parlait d'un piston, on le faisait « fils de... », et on laissait la rumeur être emportée par les flots. Quand la vérité s'empresse de racler un fond d'âme qui n'est plus là, une rumeur dit mille choses, et en invente trois cents autres.
Si bien que, siècle après siècle, duel après duel, Robert gravissait jusqu'au nez du Sphinx, pour  finalement totalement se superposer à l'impétuosité de son front. Dans les couloirs de l'académie de piraterie, fiers, chacun se vantait d'avoir eu fort à faire dans son duel avec Robert. Chacun décrivait sa Gangrène comme le Hollandais volant de la légende, et même pire encore. Les détails de son fuselage perçaient comme des traits contre l'arrogance des murs de l'académie, millénaire et poussiéreuse. Et, si un nouveau s'avisait d'entrer dans ces lieux saints, il s'empressait vite de penser qu'un duel couronné de succès contre Robert le pirate ferait rejaillir le prestige d'une gloire passée sur les fondations de son présent.
C'est dans cet esprit qu'Henri, fraîchement émoulu des épreuves théoriques de piraterie, se lança dans ce qui serait un grand coup d'éclat pour commencer sa carrière. Le cœur fortifié par les nombreuses victoires sur Robert qu'on lui contait, à l'orée de l'automne, Henri équipa un petit bateau et partit sur les flots à la recherche de La Gangrène. Le voyage, durant trois mois, ne fut pas des plus tendres. La saison était propice aux giboulées soudaines, aux pluies glaçantes, au ciel noir et aux cœurs seuls. Henri se heurtait autant au climat qu'à lui-même. Parlant sans cesse pour tromper l'ennui et la solitude, le jeune aventurier crut voir plus d'une fois la personne imaginaire à laquelle il faisait la conversation, apparaître à l'autre bout de sa minuscule barcasse. Un beau jour, las des murailles d'eaux, le paysage fit émerger une coque de bois pourri sur son horizon.  Plus elle s'approchait, plus le garçon distinguait ses contours de bois pourri, couvert de champignons et d'oubli. Enfin, le nom sur la coque indiqua à Henri qu'il avait atteint son but. La Gangrène fut bientôt à dix coudées de son embarcation. Henri balança une vieille corde rêche, surmontée d'un harpon en fer rouillé, sur le bastingage de La Gangrène. Avec ses dernières forces, il se hissa jusqu'à celui-ci pour aller s'écrouler de fatigue sur le pont. Il se releva et vit tout autour de lui un pont sombre où soufflait le vent sans qu'apparaisse la vie. Interloqué, il se dirigea vers ce qui semblait être la cabine d'équipage. Une fois le lourd chambranle de la porte ébranlé sur ses fondements, Henri fit son apparition dans une pièce à l'abandon. Longeant les bords de la salle, un fastueux buffet prenait la poussière et la pourriture. Disposé ça et là, des carafes contenaient une mélasse ressemblant plus à de la tourbe qu'à du vin précieux. Au milieu de la pièce, une chaise supportait le poids d'os qui autrefois avaient appartenu à un squelette. Celui-ci tomba à la renverse, comme stupéfait, quand Henri posa les yeux sur lui. Le Sphinx n'était rien de plus qu'une légende  entretenue par la bêtise et l'arrogance des étudiants l'ayant précédé.
Ulcéré par ce cul-de-sac dans lequel butait son talent, et ne pouvant perpétuer la tradition honteuse dont les ultimes filaments l'avaient conduit jusqu'ici, Henri décida d'endosser le rôle du Sphinx. Le masque du Sphinx disparut au fond des mers en même temps que le squelette qui l'avait revêtu. Henri fit un ménage mémorable sur le bateau, raccommoda les voiles, et fixa tout ce qu'il y avait de branlant sur La Gangrène. Il alla ensuite fouiller dans la garde-robe voir s'il ne trouvait pas quelques habits de pirates typiques, à sa taille. Bien qu'un peu grands, la redingote et le tricorne qu'il trouva, une fois portés sur sa chair, rendirent Le Sphinx vivant.  Quelque pas sur le pont, « l'air léger et pur, le danger proche et l'esprit plein d'une joyeuse méchanceté », Henri vécut les premiers instants d'une carrière de Sphinx longue, impressionnante, douce et sanglante – enfin.

(retrouvez d'autre histoires anéanties sur  http://www.guenoleboillot.com/?cat=8)

samedi 22 juin 2013

Un peu de Sonopsies sur Radio FM PLUS (Nîmes + Montpellier)

Georges White, lors de sa prochaine émission "Laboratoire sonore", évoquera le disque Sonopsies sorti chez Caméras Animales, et diffusera l'une de ses plages, le morceau "Saturnalia (Lights return)" de l'américain Sun Thief.

Sun Thief

Lors d'une émission d'été Georges White reviendra peut-être à nouveau sur ce disque protéiforme, qu'il avait chroniqué dans SWQW -ici-.

Sonopsies dans la vitrine de L'International Record (Paris)

Diffusions émission : 
_ Mercredi 26 juin, 14h-15h : diffusion Fm Plus Nîmes + Fm Plus Montpellier + streaming
_ Mercredi 26 juin, 20h-21h30 (extend version) : rediffusion sur Fm Plus Montpellier + streaming
_ Samedi 29 juin, 23h-0h30 (extend version) : rediffusion sur Fm Plus Montpellier

Fréquences : 
FM PLUS Montpellier : 91 FM
FM PLUS Nîmes : 103.1 FM
Streaming : www.fmplus.org

vendredi 21 juin 2013

Machine MR-7 : Mots timbrés sur boucle (MTB)

Le MTB est un agencement hybride (frontière parlé/chanté), constitué d'une lecture en voix timbrée sur fond musical répétitif, vient d'un intérêt simultané et non hiérarchisé pour les mots et les sons, la poésie et la musique. Et de l'incomplétude parfois ressentie lors de lectures de littérature "à voix sèche" (que cela soit en tant qu'auditeur ou lecteur).

Il s'agit d'exprimer, poser des mots parlés-chantés [chantés, clamés, vocalisés, plutôt que simplement dits] sur une boucle sonore répétitive, une séquence composé d'un ou plusieurs sons.
A la différence du rap, le MTB ne s'impose pas (sans se l'interdire non plus) une phrasé basé sur la rythmique, la saccade.
Le MTB vient du sentiment d'insuffisance, voire d'ennui, de certaines lectures de poésie "dite". Il s'agit de rendre le sorti des mots plus complet et satisfaisant, plus physique et plus spirituel.
Entre la lecture et la chanson, le mot est clamé, chanté, timbré, plutôt que dit. Le MTB ne reprend cependant pas spécialement le format de la chanson, même si il porte des ritournelles.

Voici quelques exemples issus du projet musical et poétique R3PLYc4N.
Les "morceaux" ont été conçus avec une seule pattern dans le célèbre logiciel audio fruity Loops. Ce minimalisme volontaire est une base, un dispositif, pour faire sortir les mots (leur jus).

_ Maman Hiroshima
http://r3plyc4n.bandcamp.com/track/maman-hiroshima

_ Chaque nuit
http://r3plyc4n.bandcamp.com/track/chaque-nuit

_ Destruction de la nation
http://r3plyc4n.bandcamp.com/track/maman-hiroshima

_ T'es au bord
http://r3plyc4n.bandcamp.com/track/tes-au-bord

_ Mutantiste c'est officiel

jeudi 20 juin 2013

"Vokal_02" de Mathias Richard en direct sur Radio Galère (Marseille, 18/06/2013)


Ce mardi 18 joints, j'ai lu un nouveau syntexte vocal : "Vokal_02". (Qui fait approcher de sa conclusion le livre de syntextes "amatemp/syn-txt" que j'écris depuis des années).
C'était vers 22h30-23h, lors de l'émission Dataplex/Free Poetry, sur Radio Galère (Marseille, 88.4), présentée par Fabrice Jahk et Damien Morel.


Voici un lien pour écouter ou télécharger l'émission en entier :
Avec également Claire Cailliez + Lautine, Laurent Bouisset, Annette Zinglé + Jean-Marie Nicolas, Alain Aguillar.
Ma lecture est de 00:40:20 à 01:05:55.

Lien direct pour écouter uniquement la lecture de "Vokal_02" (25'35'') lors de cette émission :

mercredi 19 juin 2013

Spam de Thierry Théolier sur Machine dans tête

"SEUL contre tous. Seul avec quelques mutants. Nous sommes le présent en dehors du marché."

Spam de Thierry Théolier en réaction à Machine dans tête et l'article de Hugues Marchal

Spam complet ici

Thierry Théolier et Mathias Richard

R3PLYc4N "Tu as mis toute une vie à ne pas t'adapter"

mardi 18 juin 2013

Témoins #3 : Dites oui à l'apocalypse




Témoignage de la fin du monde #3

Dernière sortie avant les ténèbres : Dites OUI à l'apocalypse
Tout ceci va s'arranger en désastre ! En attendant la catastrophe. D
étruisons nos intérieurs bourgeois avant que d'autres s'en chargent.
Puisque coudre les lèvres ne suffira pas _ prendre l’ascenseur pour les profondeurs

Pour faire disparaître cet homme _ tapez sur la touche entrée
Pour faire disparaître ce monde __ tapez
Le ground zero, c'est moi, c’est vous. Brulez vos icones, détruisez vos idoles, chargez vos bagnoles.. J'ai besoin d'un accident. L’enfer dure une éternité ___ jusqu’au moment où l’on accepte d’en sortir.
Se détruire ___ pour survivre.
J'étais né pour
- détruire,
- me détruire
- et me sauver.





txt Yuri Kane / img Doubles V

"Un trip et des tropes", article de Hugues Marchal sur Machine dans tête

"On se perd en chemin comme au sein des foules dansantes ; on stagne dans des bus, dans une maladie imprévue ou sur des bords de route improbables ; on ne trouve un ami que pour le quitter, une promesse d’aventure sexuelle que pour la fantasmer, un lit que pour s’endormir sur l’herbe."

"Il survient énormément de choses dans ce texte hypnotique et prenant, auquel la formule employée par Ricardou pour décrire le nouveau roman rendrait justice, si elle n’était devenue aussi banale : ici, « l’écriture de l’aventure » cède le pas à « l’aventure de l’écriture »."

"Les ondes que dessinent ses mouvements (car on ne cesse de monter et descendre, accélérer et ralentir, accidents de terrains ou étapes du trip) sont redoublées par celles d’une langue plastique, qui change, dérape et rippe à vue."

"S’il faut lire Machine dans tête, c’est pour savourer cette ondulation et apprécier les exercices d’un grand souffle d’air, une langue libérée, aventureuse et jouisseuse, qui cherche à se saisir de la singularité banale du monde contemporain, avec ses usages, activités, idées forces, préoccupations et productions culturelles, sans que l’ambition de trouver des formes littéraires adéquates à un tel projet ne se fasse barrière, ou marque de condescendance."

Hugues Marchal, "Un trip et des tropes", 17 juin 2013, Syndicatduhype.ning.com

Article complet ici