mercredi 31 juillet 2013
mardi 30 juillet 2013
lundi 29 juillet 2013
Veille mutantiste 130729
Avant d'entrer en éruption, les volcans se mettent à "crier"
Lors de l’éruption d’un volcan, on observe généralement un séisme volcanique appelé trémor, causé par la remontée du magma. Mais cette libération massive d’énergie engendre également l’émission d’ondes sonores, un phénomène connu sous le nom de "tremblement harmonique" et observé sur un grand nombre de volcans du monde entier. Si la plupart de ces ondes sonores sont proches de l’infrason, bien trop grave pour être perçu, d’autres sont parfois émises à des fréquences plus élevées ce qui les rend audibles à nos oreilles.
Source : http://www.maxisciences.com/...
Tropiques de la haine
J'me visse les écouteurs au plus profond des oreilles pour m'isoler de toute cette merde, y'a la musique de Koyaanisqatsi qui est censée m'apaiser mais hélas, j'peux pas fermer les yeux, et il faut que je souffre tout ce que je vois. [...]
https://soundcloud.com/...
Un nouveau programme, développé par les chercheurs des géants technologiques Google et Microsoft permettra de savoir où vous serez dans quelques jours, et même dans quelques années. [...] Far Out pourra avoir de nombreuses applications. Par exemple, il pourra aider les autorités sanitaires à prévoir la propagation de maladies, aider les municipalités à prévoir l’état de la circulation routière, et même permettre aux commerçants d’adapter leurs offres à leurs clients.
Source : http://www.express.be/business/...
First Virtual Store in Korea
Cybersexe: peut-on faire l’amour sans se toucher
"Contrairement aux idées reçues, les pratiques cybersexuelles contemporaines sur les réseaux numériques ne se limitent pas à la consommation passive et soit disant « aliénante » d’oeuvres pornographiques. Pour une part de plus en plus importante, elles comprennent également des activités d’échange et de communication multimedia sophistiquées de type épistolaire verbales, video, virtuelles, haptiques, cyberesthésiques, qui peuvent parfois nécessiter de la part des utilisateurs, non seulement un assez haut niveau d’équipement et de technicité informatique, mais aussi une expertise cognitive relativement importante en terme de communication, de culture, de sens artistique, de verbalisation, de rédaction et de sensualité."
Source : http://www.tryangle.fr/...
Une équipe de chercheurs en Suisse a réussi à caser 11 011 électrodes sur une seule pièce de deux millimètres par deux millimètre. L’intérêt ? Elle fonctionne comme un cerveau. La meilleure partie de ces puces neuromorphiques ? Elles peuvent ressentir des choses.
Source : http://www.gizmodo.fr/...
Maquillez vous comme une Nabilla Benattia
Source : http://www.flickr.com/photos/97510924@N04/
"Un avion spatial sans pilote de l'armée de l'Air américaine baptisé X-37B s'est posé ce week-end en Californie après un vol d'essai réussi de 469 jours sur orbite [...] La Nasa, qui a initié le projet X-37B en 1999 indique sur son site que cet avion spatial va "tester et valider des technologies dans l'environnement de l'espace et que les résultats vont permettre de construire un vaisseau de secours et de transport d'astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS)."
http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/...
Le 11 mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi avait libéré des particules radioactives suite à un séisme touchant l'Est du Japon. Aujourd'hui, les premières conséquences à cette exposition auraient été remarquées notamment au niveau des fruits et des légumes mais également chez certaines fleurs et animaux.
Source : http://www.gentside.com/...
Cobra Rodriguez http://www.flickr.com/photos/galactuscallampa/
Les Japonais peuvent modifier les lignes de leurs mains grâce à la chirurgie, rapporte The Daily Beast. Le chirurgien Takaaki Matsuoka, à Tokyo, propose aux superstitieux d'allonger leurs lignes de vie, d'amour ou de chance... Le chirurgien a eu l'idée après avoir eu une cliente qui voulait changer son destin. Depuis 2011, il a modifié les lignes de la main de 37 personnes.
Et certaines lignes sont plus sollicitées que d'autres. "Les hommes rêvent d'argent et les femmes d'amour. Je travaille donc en particulier sur ces lignes-là." La plupart des clients ont trente ans. [...]
Source : http://www.7sur7.be/...
Dès qu’il s’expose à la lumière, l’homme se munit d’un large chapeau, de lunettes de soleil ainsi que de gants et protège son visage des fumées toxiques qui s’échappent des voitures. Deux fois par jour, il boit un smoothie « spécial fertilité » et se nourrit de baies, de sucres naturels et de noix, pleins de bienfaits. Il fait également du jogging et des haltères.
Source :
http://www.magicmaman.com/...
Un site pour suivre ses exploits et commander un échantillon :
http://trentdonor.org/
Pour l’ajouter comme ami sur facebook :
https://www.facebook.com/TrentDog
"Extraordinaire, enfin un morceaux de musique engagé qui offre de vraies solutions aux problèmes socio-culturels actuels. Merci Cobra"
"Jeunesse, réveille-toi, COBRA t'offre enfin une alternative crédible à la déliquescence de nos sociétés post-moderne: des cours de judo GRATUITS!!!!"
dimanche 28 juillet 2013
"Vokal_02" Mathias Richard (20 juillet 2013, Marseille) - quelques images
Mathias Richard @ Asile 404 (Marseille)
Première (sauf radio) de la lecture-performance "Vokal_02"
Soirée "Into the Krash"
Samedi 20 juillet 2013
Sélection images (capture d'images sur vidéo) : Claire Cailliez
jeudi 25 juillet 2013
mercredi 24 juillet 2013
mardi 23 juillet 2013
Témoignage de la fin monde #7 - Golden Bridge Revelation
Témoignage de la fin du monde # 7 - Golden Bridge Revelation
Il m’est impossible de mettre le feu à mes vêtements. Après une première tentative, je ressors et sanglote en expliquant que mon jean ne prendra jamais feu.
Ces circonstances me poussent à enquêter du coté du Golden Bridge, en canot, à proximité d’un des pylônes. Vue de haut, j’observe mon petit jeu pour déjouer l’attention d’un drone naval ; sorte de mine dotée d’un système de surveillance et plonge à l’intérieur du pylône éclairé de l’intérieur - il fait nuit. Un grand mécanisme bouge à l’intérieur. Je m’y installe, les pieds sur une structure métallique, les mains sur deux systèmes de ressorts, ça vogue, craque, plie, jusqu’à me déséquilibrer dans un dernier mouvement.
La scène d’après je suis toujours dans le mouvement, dans un restaurant panoramique donnant sur toute la baie en haut du GB, où tous les regards se portent sur moi car je m’agite dans tous les sens. L’un des convives s’aventure à un diagnostic quand je retrouve mes esprits.
Il parle d’une expression latine dont j’ai perdu le nom et qui signifie la perte de contrôle de soi-même quand on plonge au coeur, ou à la base, de son âme.
Je fus pris d’une crise de vie.
[txt Yuri Kane img Doubles V]
lundi 22 juillet 2013
Quinzième histoire anéantie par le très sérieux écrivain
« Bonne nuit mon beau, mon formidable amour », dit l’abeille en refermant les yeux du lézard qui gisait à côté d’elle. Puis elle plongea dans le noir, et n’en ressortit qu’enfant.
Une ruche brillant de mille feux, accrochée à un pommier vert et rouge, sous un soleil d’été. Ca grouille de vie, et la jeunesse joue à qui courra le plus vite pour croquer le ver dans la pomme, tandis que les vieux et les vieilles referment une dernière fois leurs ailes sur le monde. L’abeille sort une timide antenne hors de la ruche pour sonder le territoire qu’elle s’apprête à explorer. S’il y a des couleurs, des bourdons apparaissent aussi et vrombissent et vrombissent et vrombissent jusqu’à la faire désespérer.
« Comment oser sortir si je ne peux même pas m’y préparer ? » se dit-elle, toute confuse.
Alors elle se referma sur elle-même, ne bougea plus de son coin. S’interdisant même d’exercer la fonction qui lui était attribuée à l’intérieur de la communauté. Et, rêvant d’aventures, elle ne songeait à qu’une seule chose : comment se débarrasser des bourdons ? Régulièrement, elle jetait une antenne dehors, et les entendaient, encore plus gros et vilains qu’auparavant. Régulièrement, elle se recroquevillait, et pleurait, pleurait, désirant l’aventure plus que tout.
Il vint une nuit où, n’arrivant pas à dormir, et profitant du sommeil des bourdons, elle alla faire un tour dehors. La lune, et la terre éclairée par la lune, et la ruche éclairée par la lune formaient un fabuleux spectacle de trois univers se fondant dans la même lumière. Les yeux cloués sur ce paysage, l’abeille ne remarqua même pas qu’un léger vent la déportait peu à peu loin dans la plaine. Si bien qu’elle se retrouva juste au-dessous d’un amas de bourdons endormis comme des bienheureux. Inspirant tous ensemble, ils semblaient monter au ciel ; expirants, ils faisaient retomber toute la crasse de leur corps lourd contre terre. Voulant les observer de plus près, l’abeille descendit sans faire de bruit se cacher dans les hautes herbes. A peine arrivée, un furieux claquement de langue retentit derrière elle et une douleur fulgurante se fit dans son aile gauche. Un coup d’oeil en arrière, la gueule interloquée et menaçante d’un reptile qui s’approche, son aile qui tombe et s’effrite. Ses jambes qui se dérobent, le noir se fait.
« Hey, où allez-vous ? », murmura l’abeille avec peine, alors qu’elle émergeait.
Devant elle, le cul d’un lézard s’en allant, cahin-cahant. Il se retourna, et, un bourdon mort dans sa gueule, dit la chose suivante :
« Je vais le manger ». Et, comme pour prouver qu’il ne mentait pas, il brisa, d’un coup de mâchoire, les os qui pouvaient encore rester dans le corps du bourdon. Puis, lui montrant son cul encore une fois, s’en alla, cahin cahant. Était-ce à cause de son cul ? Ou de son geste ? C’est à ce moment que l’abeille tomba amoureuse de lui.
À cause de son aile manquante, elle eut beaucoup de mal à rejoindre la ruche. Mais, dès qu’elle fût arrivée, et au moment où le soleil pointait son nez, elle inonda ses congénères des nouvelles de la nuit. Exagérant avec tendresse leur rencontre, elle fit de tous deux les héros d’une époque déjà révolue. Mais on la regardait comme folle. Les bourdons ne piquaient pas, n’embêtaient pas les abeilles, tout le monde le savait et ne comprenait pas les agissements de l’abeille. Pire, ces informations remontèrent jusqu’à la Reine. Et celle-ci, considérant que ces aventures risquaient de déclencher un trouble qui n’avait pas lieu d’être, décida de tendre une embuscade au lézard pour en finir avec lui. L’attaque préventive étant la meilleure défense contre le trouble potentiel.
Alors, quand la reine en personne se présenta devant l’abeille pour lui dire qu’elle était disposée à rencontrer le lézard, son sang ne fit qu’un tour. Toute la journée, elle ne tint pas en place, s’agitant de ci de là, propageant la nouvelle à qui voulait l’entendre. La reine eut un mal fou à cacher les préparatifs du meurtre du lézard à l’abeille tant celle-ci voletait d’une aile autour d’elle. Alors, le crépuscule arrivant, la reine décida de partir toute seule avec l’abeille. Cette dernière, émue de l’honneur que lui faisait sa souveraine, excitée par cette sortie entre deux copines, stressée aussi un peu, parlait à perdre haleine et à tue-tête. Des caractéristiques physiques, elle avait retenu tout, au premier coup d’oeil ; quant aux qualités morales, tant pis si elle projetait, du moment qu’elle projetait bien, du moment qu’elle le faisait chevalier, en tant que princesse, ça lui suffisait. Et ils arrivèrent à l’orée de la tanière des bourdons, et se tinrent cois en attendant l’arrivée du lézard.
Quelques minutes plus tard, le sol commença à vibrer. D’abord légèrement, puis d’une manière lourde et puissante. Le lézard, majestueux, éventra alors les touffes d’herbes pour arriver en vue des deux copines. Puis, ne les ayant pas aperçus, il continua son chemin en direction des bourdons qui bzibzitaient de sommeil. Arrivé à leur hauteur, la reine éleva d’un coup son fantastique postérieur et plongea son dard dans l’oeil du lézard, qui mourut presque instantanément. Puis elle se retourna, et posa sur la jeune abeille un regard de défi. Et l’abeille, horrifiée, excitée, ne put rien faire que de se soumettre à la reine, sans parler, sans rien dire, comme le voulait la hiérarchie. C’est ainsi qu’après un long cri, elle s’approcha du corps inerte de son aimé et dit :
« Bonne nuit mon beau, mon formidable amour » en refermant les yeux du lézard qui gisait à côté d’elle. Puis elle plongea dans le noir, et le ciel s’éteint.
(source : http://www.guenoleboillot.com/?p=742 )
dimanche 21 juillet 2013
The Last Words of Dutch Schultz
Спілка ЕКстремальної Словесності \ Extreme Writing Community: The Last Words of Dutch Schultz: Statements made by Arthur Flegenheimer (alias "Dutch Schultz") in the Newark City Hospital on the above date between 4 P.M. an...