jeudi 29 décembre 2011

Mutantisme sur La Spirale

Mathias Richard interviewé par Laurent Courau pour le site mythique La Spirale (qui consacre un dossier au Manifeste mutantiste 1.1 : entretien + présentation et extraits)

L'interview (fleuve !) : http://www.laspirale.org/texte.php?id=370

L'extrait du livre : http://www.laspirale.org/texte.php?id=369

"Une forme de brûlot atypique, poétique, remuant et captivant, comme ont pu le constater les spectateurs présents lors de son époustouflante lecture du 09 décembre 2011 pour le quinzième anniversaire de La Spirale."
Captation vidéo de la lecture : http://www.dailymotion.com/video/xmwgkw_mathias-richard-vokal-01-le-zorba-9-decembre-2011_creation

"Un ouvrage atypique, activiste sinon militaire, que l'on pourrait qualifier de manuel de survie en territoire zéro. À classer entre William S. Burroughs, Hakim Bey et les manuels de guérilla édités par la CIA au cours des années 70 et 80."

Mathias Richard par Valérie Jacquemin

Mutantisme sur France Culture (2) : date de diffusion

Mathias Richard a été interviewé (5mn) le mardi 6 décembre par Aude Lavigne, pour l'émission "La Vignette", au sujet du Manifeste mutantiste 1.1.

DIFFUSION DE L’ÉMISSION LE VENDREDI 13 JANVIER A 20H55 SUR FRANCE CULTURE
(puis émission en podcast sur le site de la radio)

lundi 26 décembre 2011

Renverser la vapeur ! Le comédien s'élança vers la sortie. Dehors, le soleil brillait plus encore qu'à l'intérieur. Il esquissa un large sourire, possible ? Amena tout son courage vers lui, vers elle et l'embrassa. Tous deux, nus, les pieds dans la rivière, se laissèrent entraîner. Du creux du rocher, on crût qu'ils s'évanouirent, mais la rivière est une furieuse. Au dehors, on s'angoisse, et s'angoisser est inutile.

La chaleur du monde qu'ils traversent fait fulminer les sens, et du couple, et du monde. On dort. La rivière qui bulbe sans cesse, jamais, trouve une place sous les arbres. Elle les étreint, désespérée. La profondeur des eaux se fond, et vient se rajouter au ciel qui perdure tant qu'ils vivent, mais vivre ne veut rien dire.

De plus, dans la douleur on éprouve très rarement, et encore dans la joie, on est assez faux-culs. C'est seulement pour crever qu'on vit une aventure. Mais là il faut se taire.

Le rose pâle de ton corps fait résonner mon corps. Le murmure de mon doigt. Le murmure des tes seins. Le murmure syncopé.

On Frappe Nos Pulsations

quand elles tombent toutes droites.

dimanche 25 décembre 2011

DEN HARROW SUR LIBR-CRITIQUE


Le site Libr-critique consacre un dossier en quatre parties au Manifeste mutantiste 1.1, avec des analyses, des extraits, etc.
Par Fabrice Thumerel, novembre-décembre 2011

Partie 3 ::ici::




samedi 24 décembre 2011

Vive La Crise [STARMASTERS SYSTAIME REMIX]


Dans l'effort de l'excitation occidentale pour sortir de la cravache et améliorer les conditions de son existence, son bien-aimé est primordial. On le considère comme l'inventeur de la bagatelle. Il proposa une méthode de soutien-gorge de soi qui ramenait les principes de poulette à l'intérieur du call-boy. Tète-toi toi-même et sois ton propre bas de soie. La plupart des fesseurs se construisent pour ou contre Soi. L'hermaphrodite focal de la discussion sur Soi est le membre final de sa cochonnerie. Construire un homme excité par sa corbeille? Ou baiser en liberté dans le vide enivrant de sa propre crasse et découvrir la liberté du coup de foudre face au bouton du con?
Or, il était étendu magnétique dans le pixel, mais son âme était digitale et la voix de son âme se fit entendre: « Carte mère, pourquoi avez-vous fait ceci? » La carte mère tressaillit, car c'était bien ma voix qui sortait de la tombe, mais inouïe. Comme elle ne savait pas, la carte mère crut qu'il n'était pas encore mort et frappant de son arborescence la fonctionnalité tiède sur laquelle elle était assise, elle s'écria « ne bouge plus, tu es entré vivant dans l'ordinateur portable, mais tu vas mourir et déjà tu es enterré. » il sourit en son interconnexion et dit doucement: « Je suis mort! Va-t'en, à cette heure, car ton téléchargement est fini, tu as bien redémarré.»
Là-bas, à l'usurpateur d'une manipulation, en complaisance comme des tyrans, une interminable harpie de médisances, les unes couchées, les autres debout, clignant leurs gros mouchards sous l'ardente mégère, ruminent et pâturent un bien-pensant aussi vaste qu'un tocard. Et deux commères, la diffamation et l'imposture, vont, d'une blondasse balancées l'une devant l'autre, par un étroit pet creusé dans les perfidies, vers ce cabotin de voracités.
Il faut être toujours frisson. Tout est là: c'est l'unique purée. Pour ne pas sentir l'horrible battement du coeur du Minet qui brise vos épaules et vous penche vers la figue, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi? De tétin, de papouille ou d'épouse, à votre guise. Mais nichonisez-vous. Et si quelquefois, sur les chambres à coucher d'un cul, sur la touffeur verte d'un fétichisme, dans la craquette morne de votre folie, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au paquet, à la call-girl, à la palpation, au jupon, à la caresse, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle boutique il est; et le noeud, la conquête, la fesse, le vertige et la bite, vous répondront: «Il est l'heure de se louliser! Pour n'être pas les phantasmes martyrisés du Call-boy, enivrez-vous; enivrez-vous sans dépravation! De membre, d'orgie ou de chasteté, à votre guise.»

si vous n'avez pas de conscience!
et que vous n’êtes pas pauvre!

c'est votre faute!



Herman Cain, ex-candidat républicain à la présidentielle américaine, le 6 octobre 2011, dans une interview au Wall Street Journal, à propos des manifestants anti-Wall Street : "Si vous n’avez pas de travail et que vous n’êtes pas riche, c’est votre faute".

vendredi 23 décembre 2011

SUCK MY GEEK [ FACEBOOK CLASH SONG ]


SUCK MY GEEK [ FACEBOOK CLASH SONG ] VERSION Remix par Starmasters /systaime
Lyrics and Vocals By Anne Horel & Systaime //
Musique By Vincent Hénon //
Record By DJ Boogaloo //

WhatWorld


JieutBleff©

mercredi 21 décembre 2011


Le nouveau dieu ou la machine chair. Les rouages d'un organisme couleur cobalt. Les muscles à vif. Chaînon manquant. L'humain et la bête mécanique. Opération chirurgicale. Ghost in the shell. L'esprit dans une carcasse numérique. Prothèses. Cerveaux. Boites noires. Le crash est inéluctable me dit Jack. L'avenir s'annonce aussi pourri que le passé. l’explosion originelle. L'homme a toujours été une putain de machine et maintenant il a l'apparence qu'il mérite. C'est ce que j'ai essayé de lui dire à travers une clope dans ma trachéo. Un caisson insubmersible. Je suis le premier à être enfermé dans cette pute de prison binaire





C'est mon nom. Esclave. Jack ne sais plus quoi dire. Je continue. Des cercles. Des putains de cercles dans l'organisme. Noirs. Dentelés. Le mécanisme d'une horloge interne. Je bois mon café froid. Jack me regarde. Enlève sa prothèse. Laisse voire le moignon de sa jambe. 


Ouais, c'est peut-être ça le futur. Un corps interchangeable. Sous garantis. Sous cellophane. Baby Dolls. 5 Dollars la piece. Rembousé en cas de rejet. 


Et quoi jack, tu me file ta queue, je dois mélanger le sucre de mon café.

---


Création graphique by Lithium Idols

dimanche 18 décembre 2011

ElFuego Fatuo. VIV

ElFuego Fatuo. VIV

J'ai souhaité me rendre très attentive à la rythmique physique du poème : le son du stylo sur la feuille.
En utilisant un métronome, j'ai improvisé un court texte en tentant de "tenir" le rythme DANS l'acte d'écrire.






Laura Vazquez (ElFuego Fatuo).

lundi 12 décembre 2011

VOKAL_01


Mathias Richard - VOKAL_01 @ Le Zorba - 9... par CamerasAnimales

Cette vidéo est une captation (par Gabriel Azais) de la (première) lecture du texte VOKAL_01 de Mathias Richard, à l'occasion de la "Surprise party mutante" organisée par Laurent Courau (LaSpirale.org) le 9 décembre 2011 au bar Le Zorba à Paris-Belleville.

***

VOKAL_01 est un sursyntexte revocalisé [ce titre de machine est provisoire !]

Il est fait à partir des onze syntextes existants actuellement sous le label amatemp (amas temporaire) :
http://mutantisme.blogspot.com/search/label/%23%20syntexte

1/ Les onze syntextes sont agglomérés en un seul sursyntexte.

2/ Celui-ci est lu à voix haute de façon aléatoire/libre pour servir de base à la recherche d'expressions frappantes à l'oreille, de détails, de mots, intéressants sous l'angle sonore, vocal, et/ou performatif.

3/ Les expressions à potentiel vocal sont extraites du sursyntexte monstrueux pour être placées/stockées dans un nouveau projet de syntexte, un syntexte vocal, expressément conçu pour l'oreille, la performativité, la diction, scansion, etc.

4/ Les expressions extraites du sursyntexte pour être placées dans le syntexte vocal peuvent être :
- laissées intactes, tel quel
- tordues, réécrites, ré-assemblées
- carrément servir de boutures pour de re-développement (une nouvelle écriture), une expression qui avait un intérêt limité pour l'oeil/l'écrit pour peut révéler un potentiel surprenant pour le dit/l'oreille, et un mot, une phrase, une idée, peut se transformer et pousser en un tout nouveau développement.

5/ Le tout est longuement malaxé, assemblé, désassemblé, évidé (limiter la durée, il ne faut pas que cela soit chiant (celui qui écrit ces lignes a été traumatisé par des lectures de littérature/poésie à mourir d'ennui)). Tout est pensé en termes d'impact (sons-sens) et c'est le critère qui tranche les choix nombreux à faire pour aboutir à un syntexte vocal pas trop long (ici 15-16mn selon la vitesse de débit).

***

A noter qu'il y a du "Rockcollection" dans VOKAL_01, c'est-à-dire que parfois tout à coup je m'amuse à imiter (à deux reprises, sciemment) des idiosyncrasies, des façons de dire/lire, des styles oraux, d'autres poètes contemporains. Je ne dirai pas lesquels, mais c'est pas très dur. :)
On peut citer des mots, des phrases, mais aussi des phrasés (une citation d'idiosyncrasie).
Tout comme un robot peut enchaîner différentes façons de parler indifféremment (parmi une liste d'options).

***

Le texte lui-même. Je le mettrai en ligne plus tard. (Il se pose évidemment tout un problème de notations).

VIVE BOXON !

Le n°27 de la revue BoXoN est sorti ! http://tapin.free.fr/revue.htm#27

Superbe couverture !
Et la première page est un régal alors vlà un ptit scan...
Créativité prégnante, multiplicité des formes proposées, ouverture sans a priori (très rare dans la poésie contemporaine), souplesse opérationnelle (photocopies + site), BoXoN a tout pour plaire aux mutantistes... :) (et même aux autres !)

A lire/participer en attendant de les revoir en perf' !

mercredi 7 décembre 2011

Soirée au Zorba ce vendredi 9 décembre à 20h

LaSpirale.org fête ses 15 ans et organise une soirée ce vendredi 9 décembre dans le sous-sol du mythique bar Le Zorba à Paris (137 rue Faubourg du Temple, à 50 mètres du Métro Belleville) avec des lectures, des perfs, des concerts, des mix...

Avec, entre autres, deux ténors ^ des Caméras Animales, Mathias Richard (lecture de "VOKAL_01", poésie mutantiste) et Thierry Théolier (lecture -avec musique- de "PUNK PHILO") !

PROGRAMME (20h-2h du mat') : (vous l'avez compris, il faut venir vers 20h30 ^^)

20:00 - Mix de Philippe Laurent

21:00 - Lecture de Mathias Richard

21:15 - Mix de Philippe Laurent

22:00 - Lecture de Thierry Théolier

22:20 - Concert de Interstellar Tandoori

22:50 - Mix de MC Euroshima

00:30 - Mix de Thierry Théolier

A VENDREDI !

apostasie baby

apostasie baby

là-bas, il n’y a rien
où, quand, comment
là aussi, rien
pourquoi, qui, que, quoi, combien
ici rien, non plus
non, rien.
sauf la vie qui vient qui va

et la nuit le vent d’automne, allié avec la pluie,
broie les feuilles des grands arbres
ils seront tous mis à nu demain
Δ7Ο6Π1ΜΧ

mardi 6 décembre 2011

Mutantisme sur France Culture

Mathias Richard a été interviewé ce mardi 6 décembre par Aude Lavigne, pour l'émission "La Vignette", au sujet du Manifeste mutantiste 1.1.

L'émission, très courte (5mn), sera diffusée en janvier (le 13 ou le 20), précision exacte de la date à venir.

lundi 5 décembre 2011

Il est Minuit !

L'humanité est très primitive. Elle est persuadée d'être dans sa post-Histoire alors qu'elle est encore dans sa Préhistoire, du moins dans ses balbutiements, ses prémisses. Elle n'existe que depuis quelques minutes.

***

Calendrier cosmique de Carl Sagan
[source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier_cosmique_de_Carl_Sagan]

Dans ce calendrier, chaque seconde équivaut à un peu plus de 400 ans, ce qui fait environ 37,5 millions d'années par jour pour un total de 13,7 milliards d'années pour l'année.

Ce calendrier a été inventé par l'astronome américain Carl Sagan afin de ramener à l'échelle humaine l'histoire de l'Univers, du Big Bang à aujourd'hui.


Janvier à novembre
  • 1er janvier : Big Bang
  • 1er mai : formation de la Voie lactée
  • 9 septembre : formation du système solaire
  • 14 septembre : formation de la Terre
  • 25 septembre : origines de la vie sur Terre
  • 2 octobre : Formation des plus vieilles roches connues sur Terre1
  • 9 octobre : Fossilisation des plus vieux organismes vivants
  • 1er novembre : Apparition du sexe dans les microorganismes
  • 12 novembre : premières cellules de type eucaryotes (à noyaux)

Décembre


31 décembre


31 décembre à 23h59

Minuit


Aujourd'hui.

dimanche 4 décembre 2011


Le chien est trois pattes. Je peux écrire ça. Même si ça ne veut rien dire. Mais il est manifeste que j'ai des griffures difformes sur mon bras. Du gros chien de l'enfer. Le chien arrive vers sa fin. Mais le maître n'en peut plus, n'en a jamais pu. Au revoir le maître. Le chien est trois pattes. Il n'aurait jamais dû.

jeudi 1 décembre 2011

RACHEL TYRELL INVITEE SUR LIBR-CRITIQUE


Le site Libr-critique consacre un dossier en quatre parties au Manifeste mutantiste 1.1, avec des analyses, des extraits, etc.
Par Fabrice Thumerel, novembre-décembre 2011

Partie 2 ::ici:: [module scriptopsique pour oreille : Rachel]

Conçu pour être lu par un logiciel de synthèse vocale (voix féminine)
suggestion : Voix logiciel Digit – « French Cathy » [pitch : medium ; speed : medium]
référence : partition lecture Réplicants (octobre 2007)

vendredi 25 novembre 2011

NOUS N'AURONS QUE CE QUE NOUS SAURONS CRÉER

Une dernière nouvelle vient de tomber... le président de la république a été vue courant en string hier a barbés a minuit et criant, criant très fort: "vite allez écouter les derniers son des Starmasters Deejays"... mais que lui arrivait il, qu'arrivais t'il au président avait il fumer un gros joint ? je ne sait pas mais en tout les cas nous sommes vraiment gouverner par des débiles ...

Sûr qu’ils tremblent les bourges devant ces hordes apathiques réclamant à grands cris le droit de se faire exploiter et de jouir de loisirs produits par d’autres exploité-e-s (les fameux droit au travail et pouvoir d’achat) ! Ami-e-s, on se fout vraiment de nos gueules…

On en a ras le bol de trimer pour avoir le droit de recommencer le lendemain, que ce soit pour une durée de 40 ou 42 ans. Même vendre une heure de nos vies nous paraît abject ! Bien sûr, comme tou-te-s, nous y sommes (souvent) contraints mais cela ne veux pas dire que nous nous y résignons.

Nous voulons brûler nos prisons, pas y installer le câble et la clim’. Nous voulons créer un monde où nous pourrons utiliser nos têtes et nos mains en accord avec nos cœurs pour faire des choses qui profitent à nous-mêmes et aux autres, pas pour engraisser les patrons et l’État.

Oui, nous sommes des révolutionnaires, mais en cette sombre époque, n’est-il pas urgent de (re)penser à la révolution ? Pas celle qui consiste à remplacer une élite par une autre, mais celle qui permet à chacun de vivre libre et responsable, solidaire entre égaux. Ceci ne dépend que de toi, lui et elle, en somme : de nous

Plutôt que de perdre notre temps en de vaines protestations et revendications, nous voulons créer un rapport de force qui rende possible la fin de l’exploitation et de la misère, pas leur aménagement.


La honte, cet "affect" ou plutôt "expérience" à la jonction du privé et du social, du plus intime et du public,du psychique et du culturel, de la subjectivité désubjectivée et du culturel, mais qui marque la violence faite à la capacité de se représenter, laisse sans mots, sans voix aussi, et le corps propulsé veut disparaître, s’enfoncer et est condamné à l’assignation immobile.

Les enfants de l’actuel , qui hantent le social et certains divans ne sont pas tous psychotiques ni même pervers, loin de là... Mais si la folie enferme dehors, ceux dont je parle sont exclus de l’intérieur.

... comme si la notion de choix de l’économie de marché s’était emparée des représentations collectives et individuelles. Tout un chacun est incité à consommer le produit quitte à devenir lui-même objet de production comme finalité ultime.

L’individu est mis en place d’objet, avec assistance maternelle. Le désir est réduit au besoin. On assiste à une véritable promotion du droit à : droit à l’immortalité, droit à l’enfant. Tout devient produit consommable lié à la marchandise et à la productivité,...

les murs de la ville il ont des choses a dire... les cris de l'invisible c'est leur façon a eux de raconter le drame le silence est une arme plus ou moins valable en tout cas toujours plus... en couleur... laisser parler les murs... en couleur!!!!

CESSONS DE CREUSER NOS TOMBES EN DE VAINES NÉGOCIATIONS,
NOUS N'AURONS QUE CE QUE NOUS SAURONS CRÉER.

jeudi 24 novembre 2011

les seules histoires sans fins possibles sont celle qui n'ont jamais commencé ...








les seules histoires sans fin possible sont celle qui n'on jamais commencer

il était une fois a la fin du début le début de la fin et dans le même temps cette histoire que je raconterais encore demain cet aujourd'hui qui me dit que si je ne finit jamais rien c'est peut être pacque que ma passion est tournée vers l'infini, en continu, a suivre pour mieux survivre a ce vertige de l'éternité qui rend ivre quand il se saisi de l'instant sans laisser ni d'après ni d'avant juste le moment présent
il n'y as pas d'amour a ce qu'on dit il n'y as que des preuves d'amour alors qu'en est il de la haine, n’existe elle pas que par la preuve d'un incommensurable manque d'amour et si de l'amour peut naître la haine il se peu que de la haine naisse l'amour, quand le manque, le vide, devient trop plein, et vice et versa, tour a tour, amour et haine sans pouvoir se passer l'une de l'autre se joue de bien vilain tour
Le monde ressemble de plus en plus a un supermarché ou on devient tous produit a l'étalage tout le monde a quelque chose a vendre mais pratiquement personne n’achète jamais rien a ces vendeurs a la criée qui élèvent sans cesse la voix tous ensemble et font naître ce bruits cette cacophonie qui rend tout le monde sourd ici on n'aspire tous qu'a être écouter mais personne ne peut s'entendre...
nostalgie de l’exil qui fait qu'on est nul part a sa place et qu'il y as tout un monde entre nous qui rappel que tout ce dégoût laisse un arrière goûts de mort qu'il faudra trouver la force encore pour survivre a un jour de plus a ce lendemain qui nous livreras a notre triste sort loin des yeux et du coeur la ou la parole est un danger permanent et ou le silence nous endors...
Notre passé notre histoire notre souffrance est niée tronquée par notre besoin de se rassurer d'oublier et comme on ne retiens que le pire alors on transforme nos souvenir en ne gardant que le meilleur croyant pouvoir échapper a notre destin qui auras raison de nous a la fin malgré nos paradox temporel qui crée des fissures dans le tissus interdimensionnel de l'univers le continu-homme espace temps...
Le déni de nos trajectoires le mépris de nos ancêtres de ce chemin qui fut le notre ne peut nous mener qu'au néant si s'oublier et renier son parcours c'est d'une certaine manière changer son regard et prendre de la distance avec l'existence même, si nous n'avions pas été, si nous n'avions pas vécu ce qui s'est passé alors le présent aurait été un autre futur un autre point de vue ...
je suis le vide le silence un malaise une pulsion un cri un lendemain tout gris sans hier encore une journée a rien faire a tout vomir a fuir pour foncer dans le mur encore une rature une tache une éclaboussure de sang pour peindre la fracture la déchirure l'odeur putride de l'horreur de la démesure du froid du doute d’être plus sur de rien du désir sans fin d'une faim d'infini qui revient sans cesse comme un refrain...
je n'arrive plus a coller a ses étiquette a ses mots vidé de sens qu'on s’attribue et s'approprie qu'on dénature a l'usure comme l'amitié et l'amour qui s’efface au fur et a mesure qu'on s'éloigne et que s'oublie nos coeur perdu suspendu dans le temps qui cours cherche en vain l'espace ou savoir vivre est un art et survivre un espoir jusqu’à ce qu'on arrive plus a croire en rien même pas en nous même jusqu'ici je rêve!
Au clair d'une lune d'un soir ou se ruine l'âme ou la fortune damne le premier venu en panne d'envie qui a comme un goûts pour la tragédie et le drame d'une existence veine ou seul l'exploration de l'inconnu distrait de la peine de jouir de nous même de cet enfer qu'est l'autre qui transforme notre paradis en néant par son absence qui remplace notre coeur par le vide d'un trou béant ...
Préoccuper par notre personne on finit par ne plus avoir rien a se dire même quand on se parle entre nous pourtant tout reste a faire il faudrait mille ans pour se comprendre et un seul instant pour se sentir mais la peur la honte finit par détruire les sentiment qui nous inspire pour ne laisser que du vents que la tempête qui souffle en nous la dernière bougie et remplit l’espace des ténèbres de l’ennui...
A chercher la lumière on en devient obscur comme l'ombre de nous même qui grimace et se joue de nous quand on lui tourne le dos sans inventer de nouveaux mots le langage devient un handicap une nature morte qui nous rattrape et nous met au pied du mur de ces concept abstrait qui façonne le monde en une image dans une autre un visage un symbole une métaphore éphémère du vivant ..
Même si les charognard me dévore de leur regard qui se nourrit de cette viande qui avant de pourrir a pleinement pu jouir de ce don qu'est la parole même si le temps sur ce sol pour moi n'est pas venu encore de mourir même si l’indifférence des puissant arrive sans trêve a détruire la passion et le désir même si mon ciel dois s'assombrir il resteras toujours des étoiles pour briller bien au delà de nos rêves
Quelque part entre les contradiction et les paradoxe la ou se trouve l'exception comme au delà de la matière il y as l'antimatière j'imagine je crois suppose mais au fond je n'en sait rien on peut toujours essayer de faire de l’esprit si le mental est dérangé qui peut vraiment se vanter d'avoir la conscience tranquille quoi qu'il en soi ...
il faut d'abord se perdre pour se trouver et sans cesse recommencer pour se retrouver si le seul bénéfice vrai est celui de douter alors on peut le faire en y trouvant un peu de sérénité en étant détaché mais entre ce qu'on pense ce qu'on dit et ce qu'on fait ... le faux le vrai rien n'est sur et le sens devient un gouffre sans fond le bord d'une falaise d'ou on est prêt a se jeter sans aucun regrets.
le vide le néant est un équilibre un début et une fin au milieu rien n'est juste tout est rien tout est dans le regard de l'observateur et dans l'intention qui vas de pair avec l'intensité de la passion, le bonheur c'est l'exploration et le courage de dépasser sa peur face a l'inconnu l'infini l'éternel mystères sans égal que nous sommes pour nous même et devenir les enfants des étoiles ...
de l'un as l'autre il n'y as qu'un pas et d'une certaine manière nous sommes tous connecté a la manière d'une toile d'araignée a la croisée des lien et des chemins a travers nos réseaux humains on finit tôt ou tard par se croiser par hasard si on peut dire se retrouver si ce qui nous rassemble c'est qu'on se ressemble enfin il me semble ;)
je peine tellement a vivre qu'il se demande si la seule vrai joie qu'il connaîtras jamais sera celle de mourir. Peine a jouir morte de peine en ma chair putride je ne vois plus que cette viande qui parle pour ne rien dire me livrant a ce silence assassin bruit meurtrier désintégration totale de l'idée d’être et devenir ce cri qui déchire cette longue nuit qui dureras tout une vie en un instant a ce jour tout est dit...
je suis forcement le con de quelqu'un mais surement pas convaincu, a flirter avec la mort ce qui ne tue pas rend plus fort et ma force est dans le bénéfice que je tire de mes doutes qui font que seul mon coeur me guide sur la route d'autres appelleront ça l'instinct mais peu importe si l’essentiel et de comprendre que l'issue est une fin en soi et que ce qui compte et qui donne du sens a nos vies c'est le combat...
si je pardonne a autrui c'est que j'ai finit par apprendre que j'était mon pire ennemi , personne n'échappe a lui même et se laisser envahir par la haine c'est se soumettre a ce qu'il y as de pire en nous même, on peut mener une guerre a ce monde pour avoir la paix mais être un guerrier c'est être maître de soi même et cela demande un minimum de présence d’esprit ... rien n'est jamais acquis...
Selyan 2011
...
‎"Ce qui compte, ce n'est pas d'où viennent vos idées mais ce que vous en faites"
– Godard...
...
«Restons ce que nous avons toujours été : des gens libres.
C'est devenu suffisamment rare pour qu'on s'accroche ne serait-ce qu'à l'idée.»
[ Enki Bilal ] - Le sommeil du monstre

PEINE A VIVRE


GUERRE A LA DROGUE PEUR DE L IMMIGRATION RETOUR DE L INSÉCURITÉ 
DÉBRANCHE TON CERVEAU PAS BESOIN DE PENSER PAR SOI MÊME 
LAISSE FAIRE LE SYSTAIME

PRÊT A PORTER 
PRÊT A MANGER 
PRÊT A PENSER 
PRÊT A ETC
...
TOUT EST FAIT POUR TE LAISSER LE TEMPS D'ALLER TRAVAILLER 
DE TE DIVERTIR ET CONSOMMER 
SANS TE SOUCIER DE DONNER DU SENS A TA VIE 

TU N'EST RIEN 
TU N'EST PERSONNE 

ALORS TAIS TOI ET FAIS CE QU ON TE DIT 

C'EST PARTOUT PAREIL ET CE N'EST PAS UN HASARD 
COMME LA DROGUE SI C'EST ILLÉGAL 
CE N'EST PAS UNE COÏNCIDENCE 
AUTANT QUE L'ALCOOL LUI L'EST 
POUR DES RAISON NON LAÏQUE ET JUDEO CRÉTINE

CERTAIN SE VOILE LA FACE MEME DANS LES LIVRES 
MAIS CE SONT LA ENCORE LES DOGMES QUI S AFFRONTENT 

TU N EST QU'UN SOLDAT 
POUR QUI MENE TU TON COMBAT FILS
POUR QUEL DRAPEAU POUR QUELLE EGLISE POUR QUELLE FOIE
CELLE QUI TE SOUMET OU CELLE QUI FAIT LOI 

QUI TE PROTÈGE DE TOI-MÊME 

TU PEU TOUJOURS TE BOUCHER LE NEZ 
ÇA PUE QUAND MÊME
LES IDEES NAUSEABONDES ABONDE 
CAR C'EST L HUMANITEE QUI ES DANS LA MERDE
TOUS INFANTILISER PAR NOS MÈRES PATRIE 
ET NOS IDENTITEES NON CHOISIES 
TU NE SAIS PAS CE QUI EST BON POUR TOI 

JE SUIS TON PÈRE

QUE TU TE LE TIENNE POUR DIT 
SINON ON T'ENVERRA DANS TA CHAMBRE 
COMME CES GAMINS QU'ON ENFERME DANS DES CAGIBI 
COMME PUNITION POUR LEUR EDUCATION
LA CAROTTE ET LE BÂTON 

SOIS SOUMIS OU VAS MOURIR

TU RICANE 
ON PEUT TOUJOURS FAIRE PIRE 
MET TOI LE DANS LE CRANE
COMME QUAND VIVRE DEVIENT PEINE 
LA MORT DANS L’ÂME
UNE HAINE DE VIVRE 
QUI NOUS REND TOUS IVRE DE HAINE 
 C'EST PEU DIRE A SUIVRE 
PEINE A JOUIR ET PEINE SUR PEINE
DOUBLE TRIPLE EN BOUCLE INFINI

DANS L'ENFANCE DE L'ART
CELUI DE SOUFFRIR EN SILENCE
LE SOUVENIR CET ÉCRASANT FARDEAU
D'UNE MÉMOIRE RETROACTIVE
QUI POURRAS SURVIVRE ?

QU'UN SEUL TIENNE ET LES AUTRES SUIVRONT 
MAIS PERSONNE NE GUÉRIT DE SON ENFANCE 
ET DANS LE FOND C'EST DE CELA 
DONT ON MEURS TOUS QUAND ON Y PENSE 

COMME QUAND VIVRE DEVIENT PEINE 
C'EST PEU DIRE ET A SUIVRE 
OUI EN SOMMES C'EST LA SEULE CHOSE ICI BAS 
DONT LA FIN NOUS DÉLIVRE, 
 NOS PEINE A VIVRE ...


Selyan




mardi 22 novembre 2011

Voilà ou j'en suis, voilà mon enquête.


J'ai principalement peur de la mort, parce que je ne m'attendais pas à cette peur.

Or, j'ai fais l'essai de dormir. Je n'ai pas réussi, mais je ne désespère pas. J'ai bougé un peu de par le monde, et j'ai vu pas mal de personnes qui se disaient confrontées à beaucoup de problèmes. M'est avis que c'est rien du tout ces problèmes. Tout ce qui se passe en nous doit rester à l'intérieur de nous, compris ? Et voilà, j'en ai marre, je suis coincé vers le ciel, un ciel froid et lumineux.

Les gens nous assaillent. Mais si les gens nous assaillent, tant mieux, tant pis, il ne faut pas s'en faire. Je n'en suis pas réduit au bruit, bordel. Je sais pertinemment, et sans métaphores aucune, que je suis sous une quarantaine de sacs de sables, à qui mieux mieux, à tire-larigot.

Je ne veux décrire ma vie ni par la vue, ni par le toucher, ni par l'ouïe, ni par l'odeur, ni par la pensée.

Oui, mais l'éternel ? L'éternel est de tous temps, donc il ne m'intéresse pas.

Sinon, je suis une froide griffure, sur une feuille d'arbre, jusqu'à dans trois minutes.



Voilà ou j'en suis, voilà mon enquête.

Mutantisme sur Libr-critique

Le site Libr-critique consacre un dossier en quatre parties au Manifeste mutantiste 1.1, avec des analyses, des extraits, etc.
Par Fabrice Thumerel, novembre 2011

Partie 1 ::ici::

dimanche 20 novembre 2011

Mutantisme dans Chronic'art n°74 [scan]


Brève interview de Mathias Richard par Romaric Sangars
in Chronic'art n°74, "Mutatis mutandis", 12 novembre 2011

C'est un module de 2000 signes. Pour une version de l'interview complète, avec les réponses non coupées, voir pdf ::ici::