Joel Sternheimer - disturbance [ son - végétal ]


Joel Sternheimer interview par contrelapenseeunique
Voici une interview de Joel Sternheimer, l'homme qui fait la promotion des "protéodies" ou "comment activer ou inhiber la production de protéines avec du son et des mélodies ...

dimanche 26 juin 2011

La couleur moyenne du ciel /// The average color of the sky



LA couleur moyenne du ciel de NYC, mise à jour toutes les 5 mn /// The average color of the New York City sky, updated every 5 minutes.


Une sorte de version dérivée du filmosaïque, voire de la synthimage... /// A kind of derivative form of the filmosaic machine and/or synthimage...

(via Flowing Data)

samedi 25 juin 2011

Le catalogue invisible

la liste invisible / le catalogue invisible

On connaît un éditeur par les livres qui figurent à son catalogue, mais on le connaîtrait mieux encore si l'on avait le catalogue de ses livres qui ne se sont pas faits, de ses projets de livres qui n'ont pas abouti.

Le livre de Pierre Lucerné est de ceux-ci pour Caméras Animales.
En 2003-2004, à Tours et Paris, six mois de travail, de rendez-vous de travail avec l'auteur, de rassemblement et agencement de textes et d'images, de combat pour trouver les financements et les aides nécessaires (en partie grâce à certains de ses anciens amis de la revue TXT), de mises en relation, et quand tout est prêt et qu'il n'y a plus qu'à faire la maquette... crise de l'auteur qui annule tout.

(Nous apprenons alors que le cabrement et l'annulation face à toute possibilité d'"accomplissement" sont, chez P.L., une habitude, et ce depuis fort longtemps).

Iceberg, soubassement obscur, infini regret, Pierre Lucerné a créé un "livre invisible" chez Caméras Animales, en "cache".

MR

mercredi 22 juin 2011

Worship The Glitch

Traile^$*r of ****sode (pilot) of the d^$*$igital comics FORME*$

Forme^$rly*$^* High Priesù^$*st of a state and seemingly obscurantist religééè(é'"("_^*he was preaching, as war was waging all ar^**ound. Sincé(è-e sù^$*$t(uggling with"_' an existential and mèl crisis,édecides to transcend his **********^$exile in a spiritual q^$uest for redemption. He could nre then tha*$t t*his journéwouldéy(te-è(èç lead him into reveot figulations that will **********not only his own future, buoop.swf?clip_id=25426812&server=vimeo.com&show_title=0&show_byline=0&shoinhysticèaabitants' one.

dimanche 19 juin 2011

Une lumière quelque part. Le la suit.

Le :

s'étonne de ne pas voir la vigueur du vide. Je suis allé là car, sur Terre, je voulais tuer mais aucun sons ne sortaient. Par là, par ici encore.


La lumière file. Le se retrouve dans le noir complet.

Le :

C'est encore un endroit ou ils viendraient te chercher. Mon créateur avait de drôles d'idées à terre, pourquoi ne pas les satisfaire ? Ce n'est qu'un début pour toi, mais les tête apparaîtront.

Une voix :

Des milliers de têtes nous font face chaque jour. Pourquoi tiendrais-je temps à celle-ci ?

Le :

Hé, c'est le moyen, l'unique moyen que tu as trouvé pour te rappeler de ce qui t'es arrivé. S'accalmer, attendre la pluie, voici mon quotidien. Mais toi, dans ton trépas de fou, qu'attend-tu pour chercher les remparts, huileuses, de ce qui est extérieur à ce qui n'est pas battu par ces cents crabes enchaînés ?


La lumière revient. (la lumière, la voix).


El :

Je ne quitte pas quelqu'un. Ils commandaient ma venue. Les rats, ce sont nous mon ami : ne l'oublions pas.
Les crabes, ces enfants et leurs affaires toute dégoûtées ne peuvent pas me renformer ; car qu'y-a-t-il en moi sinon un ravin et des murmures...


Le (coupant la parole) :

Une fois, j'ai été comme ça. Je n'ignorais pas ce qui m'entraînait par le fond. Un ravin et des murmures ? Hmpf...J'en ai vu des choses...Ne fais pas semblant d'imaginer !
J'ai vu des ravines, d'autres mifflettes, des affo immédiats chassant en bande. J'ai entendu la plus douce musique : elle ramait sur un paysage, enfantée par ce paysage. Il n'y a rien ? Prend garde donc à la porte qui se ferme, elle ne veut pas s'ennuyer d'un miroir.
Tu parlais d'enfants ? Les enfants me tournent le dos. Ils glapissent uniquement. ce n'est pas agréable, mais c'est mieux qu'avant, je sais qu'avant un tonnerre de glapissements résonnait dans ta tête à chaque instant.

El (reprenant voix) :

C'est vrai qu'il y avait ce tonnerre de glapissements ! Il y avait une furieuse très envie de glapissements tournant mon esprit noir.

Le :

Tu ne voudrais pas être rassurant ?


La montagne disparue


On m'a volé ce dessin voici presque un an lors d'une expo, il ne m'en reste plus que sa trace numérique...

jeudi 9 juin 2011

La Montagne Inéluctable

La Montagne Inéluctable est l'épisode pilote de la bande dessinée numérique FORME.



La thématique de La Montagne Inéluctable est éminemment mutantiste : rejets des carcans institutionnels, redécouverte du corps, reconfiguration/mutation de la conscience et, de fait, du corps-vu-par-elle – apposition d’une hallucination sur le réel = réalité augmentée grâce à un logiciel psychique. Mais si le fond de l’œuvre est mutantiste, la forme (sic) se devait de l’être aussi.


Le choix du tout numérique permet à la fois de gérer la genèse et la fabrication de l’œuvre, mais aussi de convoquer à l’intérieur de celle-ci davantage de média de création : écriture, dessin, vidéo, musique. Bande dessinée, bande qui dessine, bande qui SE dessine, bande son, bande qui s’allitère en bobine – pellicule qu’on déroule. CQFD.

Le mutantisme est une exploration de l'imaginaire mutant. Sa production se fait par tous les mediums souhaités (texte / image / son / film / situation / action / autre). Les images mutantistes expriment et arpentent toutes les formes possibles et en particulier toutes les formes de vie possibles (une totalité qui n'est bien sûr jamais atteinte), existantes ou non-existantes (imaginaires) : elles expriment les potentialités du pensable et du vivant. Elles suivent plusieurs voies simultanées : 1/ la représentation du mutant et de toutes les potentialités plastiques fantasmées du vivant (physiologies prospectives), et 2/ la mutation même du processus de production d'image.