mercredi 19 janvier 2011

quelques mutations rafinées de Dead Space 2

THE PUKER

1// The Puker's hands have become elongated talons.
2// The original legs have entwined, and a clump of nerves and muscles have grown down to form an additional leg.
3// The wretch gets its name from the acidic bile it sprays through a widened esophagus. The fluid is formed in the mutated lungs, which swell to hideous proportions when full.
4// The Puker's body bears the ravages of the acid it spews: The jaw and torso are disintegrating, and eventually the whole body will become a soupy mess.

THE LEAPER

1// The arms have elongated to become the primary means of locomotion. The hands are capable of gripping and scaling most surfaces.
2// The infection has forced the Leaper's head open and has split the jawbone into fearsome fangs.
3// The Leaper's spine and back muscles have grown stronger to accommodate the other bodily changes.
4// The leg muscles and intestines have fused to form a scorpion-like tail that can deliver a piercing strike.

(from Wired)

Réponse à une question posée par personne

"Moi je réponds que nous sommes tous en état épouvantable d'hypotension, nous n'avons pas un atome à perdre sans risquer d'en revenir immédiatement au squelette, alors que la vie est une incroyable prolifération, l'atome éclos en pond un autre, lequel en fait immédiatement éclater un autre. Le corps humain est un champ de guerre où il serait bon que nous revenions. C'est maintenant le néant, maintenant la mort, maintenant la putréfaction, maintenant la résurrection. Attendre je ne sais pas quelle apocalypse d'au-delà, l'éclatement de quel au-delà pour se décider à reprendre les choses est une crapuleuse plaisanterie. C'est maintenant qu'il faut reprendre vie. "

Artaud, 1946

dimanche 9 janvier 2011

La balançoire et la bête dans le champ

Une gorge ciselée dans la roche ne satisfait aucuns des gouvernements des Six nations. Ne pas croire ça. Vous apprendrez que les montagnes sont si interdites, que le secret ne peut être apparu comme ça. Monter à travers ces pains – non. Prendre le chemin qui commence à flan de coteau, pour ensuite serpenter dans la montagne jusqu'au ruisseau. Dieu sait qui s'arrêtent au ruisseau, et qui continue. Des tas de gens, d'après les dires, passent et repassent dans ces coins.

Mais qu'en savons-nous, nous, nous qui sommes fatigués ?

Nous araisonnons de drôles de pensées à nos thorax malades. Allant à la guerre pour cela, pour aspirer à un peu de paix, nous nous apercevons que les mêmes choses sont à l'intérieur de nos thorax. Ca purule, et ça fuit – non – pour le croire.

Rendez-nous, rendez nous nos gloires, celles qui nous faisaient jaillir jusqu'aux ciels, d'après nos mères. Nous n'y avons jamais vraiment goutés, mais qu'importe. Les dires sont là pour nous éduquer. De semblables sauterelles passent au vent, toutes chargées d'un venin différent.

Les venins passent, et même dans le sang le plus intime ils ne s'arrêtent pas. Ces animaux sont là pour nous divertir, nous, les rares, les ciselés. Ces animaux sont là pour mourir, et quand ils mourront, Dieu, mes amis, Dieu. Mon âme est sombre, je ne puis dire ce qu'il se passera après.

Tout est dans l'épiement d'un champ de maïs, mes amis. Le geste transporte de la lumière avec lui.

Mais qu'importe. Qu'importe ? Après tout, je ne suis même pas sûr que cela soit ça. Tant pis, après tout, le mal qui vous ronge, mon ami, est un soleil trop grand. Tant pis pour les danses – vous voulez danser. Tant pis pour le feu que vous voulez passer autour de vous.

Un « crik », se fait entendre sans interruption depuis tout à l'heure, une balançoire et une bête. « Dès fois, je te dis.

mardi 4 janvier 2011

Ne pourrions-nous pas considérer que tout ce que nous voyons autour de nuit est un système de référence visuel amenant un petit paysage ? Ne pourrions-nous pas voir cela ? Les retors de la tête sont nombreux.
Ne jamais être d'après
nos faces images constituées
d'après les cristaux de nos propres cerveaux
dématelés,
car alors nous serions fous.