mercredi 6 mai 2015

Une de ces histoires avec des monstres de série B qui se terminent toujours dans un bain de sang - Episode pilote (Prologue + Chapitre 1)

/ Une de ces histoires avec des monstres de série B qui se terminent toujours dans un bain de sang
/ Épisode Pilote : Et l’inauguration du pédiluve Diego Maradona tourna au drame
/ Prologue + Chapitre 1



« A la clinique, lorsque j’étais interné, certains se prenaient pour Robinson Crusoé, d’autres pour Napoléon, et moi, personne ne me croyait lorsque je leur disais que j’étais Diego Maradona. »
Diego Maradona

Prologue

La quasi-intégralité partie des pages de cet épisode pilote et des prochains épisodes d’Une de ces histoires avec des monstres de série B qui se terminent toujours dans un bain de sang contiennent des scènes pornographiques ultra détaillées et ultra bandantes, de l’ultraviolence gratuite bien violente, des meurtres ultra horribles qui font mal, des agressions psychologiques dignes d’un scénario de film d’action écrit par l’atelier d’écriture d’un hôpital psychiatrique dirigé par un pervers narcissique en manque de cocaïne, et surtout des putains monstres bien méchants venus tout droit des enfers pour faire couler le sang de victimes aussi innocentes d'expiatoires, et ceci de la première à la dernière ligne. 
Il y aura aussi un flic, vous verrez, pas tout de suite, mais un putain de mauvais flic comme on les aime. C’est une de ces histoires avec un flic bizarre un peu intello sur les bords mais avec du sang sur les mains qui se termine toujours par une réflexion sur le sens de la vie, l’iniquité du destin et la nécessaire rédemption des âmes souillées.
Bien que la majeure partie des rôles soient joués par des grands noms du show-business français et international (le genre de vedette qui s’autocongratulent tous les dimanches après-midi sur le canapé de Michel Drucker, je le sais, je les vois, je les ai vu, le dimanche quand je passe dire bonjour à mon papy et ma mamy. Je bois mon café - un peu léger le café, il va sans dire, par rapport aux doses de caféine que je m’envoie à longueur de journée - alors oui je l’ai vu, Hugues Aufray, chantant Renaud sur le plateau de France 2 pendant que Jean Reno - lunettes rondes, aigle impériale gravé dans le bronze, d’une autorité implacable, axe imperturbable de la violence à la française, tout en nuance, tout en coup de crosses dans les côtes - savoure ce moment en tête-à-tête avec Carla Bruni et le fils d’un comique lambda des années quatre-vingt), je n’hésite pas à le redire, malgré tout mes efforts pour approcher Jean Reno, comme ce lendemain de solstice où je caressais l’image de Jean sur l’écran de ma télévision avec toutes les facettes de mon visage, sous le coup d’une gueule de bois dont l’origine se perd dans les méandres d’un calendrier parallèle, ce livre, disais-je, bien que vous le teniez dans vos mains, n’a pas encore trouvé son public. 
À ce niveau de lose, je ne cherche même plus à vous convaincre de poursuivre votre lecture. À ce niveau du texte nous avons déjà franchi la barre symbolique des mille cinq-cent signes espaces compris, ce qui veut dire que j’ai déjà perdu l’attention d’environ 93.48% des lecteurs potentiels (sources des statistiques disponibles sur simple demande) et qu’il ne s’agit plus pour moi que de remplir le reste de cet épisode pilote avec quelques autres milliers de signes éparses et équitablement répartis entre voyelles et consonnes en espérant qu’un lecteur influent réussisse à faire le « buzz » en retwittant l’extrait d’une scène sulfureuse de sexe entre deux stars du grand écran avec pour commentaire : « Olivier Warzarvska est le “insérez-ici votre référence culturelle” de la littérature 2.0 ». 
Ainsi, avec un effort d’imagination pour transformer ce livre virtuel en un « vrai » livre avec du beau papier qui sent bon le papier qui sent bon, ce bouquin trônerait fièrement dans votre bibliothèque ou sur la table basse de votre salon pour signifier à vos amis votre niveau stratosphérique de « hype » (Je préfère vous l’avouer tout de suite, je voue un véritable culte aux tables de salon, un fétichisme domestique dépassant la raison. Vous pouvez me croire si je vous dis que ma maison ne contient d’autre mobilier que des tables de salon, de toutes sortes, des toutes tailles, j’écris, je mange, je dors, je baise, je chie sur et dans des tables basses de salon). 
Alors oui, lisez ce livre s’il vous plaît. Un livre écrit après une étude de marché très poussé - qu’est-ce que le public attend ? Des héroïnes sexy et intrigantes, des super-héros violents, charismatiques, des affrontements entre le Bien et le Mal dans un contexte littéraire incertain, des destins qui dérapent sur des peaux de bêtes écorchées. Une de ces histoires avec des monstres de séries B qui se terminent toujours dans un bain de sang contient tout cela et encore plus, jusqu’à la nausée, ce qui  serait aussi une excellente raison pour stopper votre lecture. Ce qui ne serait pas plus mal, tous comptes faits, vous pourriez me laisser le privilège d’être le seul et unique individu à la surface de la Terre à en jouir par la bouche et les oreilles ; je me contenterais de le lire à voix haute dans mon salon, une page par jour, debout sur ma table basse faisant office de bar-tabac, hilare et désinvolte, plus agile qu’un orang-outan en chaleur dans la forêt de Bornéo, profitant du plus beau spectacle que m’offre la conclusion de la civilisation technique : les tronches hallucinées de mes voisins à l’annonce de l’ouverture du Vortex aux journal de treize heures. 
Souriez, l’histoire vient juste de commencer.


Chapitre 1
(Placer ici un générique genre Star Wars repris au marteau piqueur) 

Pour une raison inconnue et qui n'intéresserait probablement pas les lecteurs, Léa s'enferma à double tour dans la salle de bains. La lumière blanchâtre de la petite pièce avait l’étonnante particularité d’exposer à merveille son pubis rasé avec précision. Son petit trou du cul rosé se montrait au jour lorsqu'elle se baissa pour tourner le bouton d’eau chaude et ainsi régler au plus juste la température de la baignoire. Le plus chaud possible. Plongée dans la baignoire brumeuse - situation qui n'était pas sans évoquer l’ambiance des forêts sombres du nord de la Picardie une nuit d’automne - on s'attendrait à ce que Léa, interprétée par Léa Seydoux elle-même, longue crinière de cheveux ondulés colorés corbeaux-brun-noir, se caresse les cuisses avec le pommeau de douche. 
La caméra remonta lentement depuis les pieds jusqu'aux seins : son corps frêle, presque enfantin, se tortillait, non pas sous le plaisir de quelque doigt manipulant son clitoris avec assurance, mais par l'effet de la tendre douleur d'une lame de rasoir - les veines du poignet fendues dans une calligraphie d’inspiration elfique. 
Un fluide pourpre se diffusa dans l'eau tandis que Jean Reno (dans son propre rôle à la ville comme à l’écran) sonna à la porte du numéro 24 de la rue Alain Bashung du lotissement Daniel Balavoine. Le regard vif, il observait un couple de corbeaux qui l’avait suivi depuis le dernier échangeur d’autoroute. Les volatiles amplifiaient la fréquence de leurs rondes autour de la maison, les vibrations lui apparaissent tout à coup d’une négativité malsaine - son crâne rasé à blanc se plissait à la vue de la danse aérienne qu’il considérait comme un signe seul connu d’une ancienne divinité perdue. Le souvenir d’un vieux chamane des steppes mongoles lui revint en mémoire. Son visage, son regard frappeur, son doigt enseignant la destination des étoiles, la leçon de vie sur la conjuration des volatiles, tout était lié, tout était là, devant nos yeux. 
Telle était sa définition de la réalité. 
Jean Reno escalada la barrière / champ contre champ / et utilisa sa longue veste gothique comme une échelle de corde et entra dans le salon par une fenêtre qui était restée ouverte (une facilité de scénario compensé par un gros plan sur ses muscles saillants). 
L'intérieur de la maison ne déparait pas du style local. Meubles en chêne foncé, un héritage de famille, papier peint style NEW YORK déniché à la Foir’fouille un dimanche après-midi, grand cadre de deux mètres de large avec une photo d’un pont de NEW YORK, cheminée en briques fauves téléviseur Samsung ue65f6400 65 pouces et photos de la famille en voyage à NEW YORK sur le buffet. 
NEW YORK ! NEW YORK ! aurait-on envie de chanter en claquant des talons sur le carrelage !
Le sourire de Léa se recouvrait de volutes de fumée gothique : un incendie causé par une chaudière mal entretenue ? une crêpe party qui aurait mal tournée ? un signal de fumée par son maître chamane ? se demandait Jean Reno en remontant la source de la vapeur d'eau jusqu’au couloir menant à une porte elle-même située au bout d’un couloir lui-même menant à une autre porte entichée d’un petit panneau à la signalétique très précise quant à la nature de cette pièce. Il était écrit “Salle de Bains” sur un élément de décoration en forme de bateau à voile. Le texte se détachait très nettement du bois clair de la porte en chêne massif, bien que la police d’écriture, dans un style italique sorti des flots*, ne soit pas d’une clarté de lecture optimale.
(* Un professionnel du graphisme a souhaité corriger cette information en précisant que cette police était dans le style Calligraphie, une précision d’importance pour comprendre le soin avec lequel cette famille de vampire souhaitait se fondre dans le paysage - note de l’auteur).
Sans attendre, Jean Reno dégonda la porte avec une fureur surhumaine. Le corps de Léa, translucide, un ton plus pâle qu'au début du chapitre - si cela était humainement possible - tranchait avec la saumure noirâtre dans laquelle son corps gisait. 
Jean hurlait, pleurait, hurlait à qui voulait entendre son désarroi et retira le corps de son amie de la baignoire, il coula de sang et tomba sur le sol, ses genoux fracassèrent le carrelage en faïence ton clair. Son regard changea. La tristesse fit place à la colère qui à son tour laissé place à la stupéfaction. 
Il bandait. 
Une érection plus forte que lui.
Le cadavre de Léa lui apparut alors comme une offrande. Il ne put reculer devant ce sacrifice et pénétra avec violence l'intimité de la jeune fille qui se laissa manipuler comme une poupée de chiffon. Les veines continuaient à couler de ses avant-bras au rythme des vas-et-vient qui semblaient pomper ce qui pourrait rester de fluide à l'intérieur du corps. Dans la fureur de l'orgasme, il se retira et se transforma en loup-garou : poils, griffes, longs crocs sortirent un à un de sa mâchoire. Des poils plus durs que ceux d’un sanglier des Ardennes à la sortie d’un hiver sans neige. Des griffes plus acérées qu’un dinosaure sortie de l’imagination d’un clone de Steven Spielberg. Et des crocs encore plus grands que ceux d’un tigre du Bengale veillant sur une demi douzaine de tigresses en période de chaleur. 
Jean Reno hurla la rage de son désespoir à qui voulait bien l’entendre sur des kilomètres à la ronde.
Ce fut un loup-garou de deux mètres de haut et cent cinquante kilos de muscles poilus qui se déchaîna sur la pauvre enfant. Il éjacula un bon litre de foutre de ses grosses couilles en 3D sur le visage de Léa. 
Jean Reno hurla encore comme un fauve, d’un long cri qui durait déjà depuis une demi-heure comme une alarme branchée sur une fréquence interdite. 
Il détruisit le mobilier. Le miroir se brisa dans une pluie de réalités parallèles. Le chauffe-eau explosa d'un coup de patte, des litres d'eau fumante envahirent la pièce avant de courir dans le reste de la maison. Jean - toujours en mode loup-garou - se tenait sous cette douche brûlante, mortelle pour un humain, en espérant masquer ses larmes aux esprits invisibles de ses ancêtres qui devaient sans nul doute se régaler du spectacle. 
Son regard quitta le vide pour remonter le long des cuisses de Léa, elle frétillait, ce qui pourrait être interprété comme une réaction nerveuse classique d’un cadavre qui n’avait toujours pas amorcé sa phase de putréfaction. Ici, un auteur sérieux aurait accompagné cette description morbide d’un propos précis sur les aspects médico-légaux de l’affaire. Ce genre d’exposé de sciences naturelles avec des histoires de mouches que l’on retrouve dans un polar sur dix. Sauf que Léa, la pauvre Léa, était de nouveau vivante, sauvée par une goutte du fluide magique qui avait pénétré sa bouche. 
Gros plan sur son visage : des doigts apparurent dans le cadre, elle se barbouillait le visage de sperme et s'enfonçait une main dans le gosier en toussant, elle avait vue ça dans un film de cul sur internet, une sorte de jeu sexuel à la mode dans son lycée, elle reprenait des couleurs à vue d'œil tandis que son mascara lui coulait le long des joues à la manière d’un test de Rorschach ; une clé d’interprétation de ses sentiments les plus cryptés.
L'érection de Jean n'était pas retombée, et malgré l’état de la salle d’eau, Léa comprenait ce qu’elle devait à son ami lycanthrope. Elle s'empala sur sa grosse bite de quarante centimètres de long et de huit centimètres de largeur et baisa son ami avec la fureur d’un loup affamé qui viendrait de découvrir la porte d’entrée d’une usine à steaks hachés Charal.
La scène se termina dans des cris animaux et dans le chaos de la salle d'eau dévastée.

Le père, joué par Gérard Jugnot (Kad Merad n'était pas disponible et Danny Boon n’avait aucune crédibilité pour le rôle), rentra en vitesse à la maison au volant de sa 406 break, décorée d’un autocollant « THE 406 TOUCHE » acheté d’occasion sur leboncoin.fr par la production qui trouvait que cette voiture était un marqueur très « populaire », exprimant de manière très significative la volonté d’intégration de cette famille de vampires dans un petit coin de banlieue picarde.
Gérard avait été averti par un voisin du drame qui se tramait. Entrant dans la salle de bains, pantalon mouillé jusqu'aux genoux, il découvrit le couple enlacé sur le sol parmi des morceaux de faïence et de métal encore fumants. 
Ses petits bras boudinés doublèrent de volume en autant de temps qu’il me faut pour l’écrire, son polo Arthur Vicomte vert olive se déchira sous la pression. Il ne s'attendait pas à un tel bordel, lui qui avait quitté son lieu de travail pour régler un simple problème de fuite d'eau. 
Deux grandes canines sortirent de ses lèvres dans un sourire effrayant. 
Il se saisit de Jean Reno, revenu, post-coïtum, à son état humain, le souleva dans les airs, brisant au passage le plafonnier VITEMÖLLA1 (référence IKEA fournie à la fin du chapitre) et le jeta dehors à travers la fenêtre double vitrage qui ne put résister à la charge. 
Par un savant mélange de traveling et d’effet spéciaux, nous suivons le fol envol de Jean Reno qui atterrit dans la pelouse taillée façon fairtail, entre deux nains de jardin aux sourires satiriques. 
QUIPROQUO ! 
Béatrice Dalle, la maman de Léa, fit une entrée fracassante dans la maison :
— MAIS C'EST QUOI CE BORDEL PUTAIN !!!, hurla-t-elle en direction de la moquette recouverte de bain moussant couleur sang. ON FAIT UN PUTAIN DE SACRIFICE ET ON M’INVITE MÊME PAS ! NON MAIS ALLO QUOI !!!
Elle ne chercha pas à entendre les explications de son compagnon totalement nu. Même son slip n’avait pas résisté à la violence de la mutation. Il faisait face à sa fille, gisante sur le sol, tout aussi vêtue que lui, dans les décombres sanglants. Comme un petit air de malentendu flottait dans les ruines. Béatrice se jeta sur Gérard et lui croqua l'épaule avec ses dents de vampire, elle restait encore accrochée sur le membre quand Gérard lui retint le cou et les bras pour la bloquer avec une prise de Jiu-Jitsu Brésilien. 
— Non mais espèce de salope, tu veux pas savoir ce qu'il s'est passé avant de t'enflammer, dit Gérard, en essayant de garder son sang-froid. L'excitation était telle que les seins de Béatrice Dalle avaient doublés de volume. Ce furent des dents sanglantes qui s'arrachèrent de l’épaule avec un morceau de chair, ses yeux ne laissaient aucun doute sur ses envies, son regard réclamait une belle grosse queue bien dure. 
Jean Reno, traînant la patte, refit irruption dans la petite pièce alors devenue un poil trop exiguë pour quatre personnes.
— Il n’y aura pas assez de place ici pour nous quatre. Cette pièce est devenue un poil trop exiguë, ajouta-t-il avec un rictus moqueur avant d’assommer Gérard à l'aide d'un grille-pain MP3 trouvé dans la cuisine. 
Il résista à l’idée de déboîter la mère de famille de la même manière et resta en arrêt devant la croupe, offerte par Béatrice. Sa jupe s'était relevée pendant la bataille et comme à son habitude, elle ne portait pas de culotte - pour éviter les traces, se justifiait-elle. Jean Reno savait pertinemment qu’il s’agissait d’une excuse bidon. Béatrice Dalle savait qu’il savait. Et Jean Réno savait qu’elle savait qu’il savait. 
Climax !
Jean lui chopa les bras dans le dos, lui cassa les genoux sur le sol d’un bon coup de botte à l’ancienne et enfila sa grosse bite de loup-garou dans son cul sans autre forme de préliminaires que cette enchaînements de coups violents. Béatrice aimait ce genre de traitement. Un cadrage savant mit en perspective son orifice défoncé et le chauffe-eau arraché pour souligner l’analogie de déstructuration, la politique de déconstruction volontaire à l’œuvre dans ce livre, sentence maximale pour amatrice de « fais-moi-mal, y’a encore du beurre dans le frigo ». Léa s'interposa dans le plan. La bave aux lèvres, elle s'empara des gros nichons pendouillant de sa maman et lui frotta le clitoris avec une vigueur incontrôlée. Elle finira par lui enfoncer un doigt dans la chatte, puis deux, puis trois et enfin quatre bien profond dans ce vagin caractéristiques des femelles vampire dont on dit qu’il y a toujours de la place pour un pote en cas de coup dur. 
La fine équipe jouit en hurlant, alertant tout le quartier. Si avec ça l’armée ne pointait pas le bout de son nez, l'on pouvait sagement attendre la chute ultime de l'Occident.
Gérard ouvrit un œil, se caressa mollement la bite, il éjacula presque instantanément face à la puissance érotique dégagée par la scène, et soupira un grand coup avant de retrouver le pays des songes.

Trois pompiers entrèrent dans la maison sans frapper, ils décoincèrent Béatrice Dalle, laissée en plan par Jean Reno, la tête coincée dans un parpaing, mais Béatrice, une vampire (si vous n'avez pas suivi), leur sauta dessus. Et c’était parti pour un suçage de sang en bonne et due forme. Les effets de la contamination ne se firent pas attendre. Les pompiers ne se réveilleront que dans quelques minutes, mais avant cela, ils devenaient instantanément tout raide, de partout, et leurs sexes exploseront des uniformes conçus pour résister aux conditions les plus extrêmes, aux incendies, aux avalanches, aux tremblements de terre, à la chute d’un avion de ligne, bref, à tout, sauf à une érection de vampire. 
Béatrice se posa sur la queue d'un des pompiers pendant qu'elle branlait les deux autres, une bite dans chaque main, telle une routière de l'apocalypse de passage à la station-service.
Profitant de ce coup de théâtre, Jean Reno avait déjà pris le large avec Léa Seydoux. Tous deux nus comme des Shai-Hulud, tous justes recouverts de serviettes de bain qui surnageaient à la surface du dégât des eaux. Ils savaient qu’ils auraient bientôt la moitié de la ville sur le dos et décidèrent que le meilleur endroit pour se cacher serait la piscine municipale Diego Maradona.

1 Référence de l'article : 902.387.38 
Plafonnier/applique, porcelaine. Lumière diffuse procurant un bon éclairage général dans la pièce.
14,95 € (Ampoule vendue séparément)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire