dimanche 27 avril 2014

samedi 26 avril 2014

Mathias Richard, "Lectures plus ou moins lues" @ Asile 404 (Marseille)


Ce samedi 26 avril 2014
20h45
soirée de clôture de "La Cabane" (incroyable installation de Manu Morvan)
à l'Asile 404
135 rue d'Aubagne, Marseille
Prix libre

Avec de nombreuses performances, lectures, concert (voir programme ci-dessus)
dont des gens à poil (jolis, en plus) qui feront de l'escalade

et dont "Lectures plus ou moins lues" de Mathias Richard
qui regroupera 4 mini-lectures-performances de tonalités et durées très différentes
1/ "Là-bas, c'est pas là-bas." (1-2mn)
2/ "alphabet" (2-3mn)
3/ "Kairos brutal" (7-10mn)
4/ "Chaque seconde" (7-10mn)
(pour une durée totale de 20mn environ)

vendredi 25 avril 2014

Murs (47) - la troisième porte

Chantiers (7)

Slayer 2/3 (Reign in blood)



A la naissance nos poumons sont refermés sur eux mêmes. La première inspiration ne réclame aucun effort. Dans le yoga on apprend les notions de prana et apana. Le mouvement d’inspiration est naturel, celui d’expiration nécessite un effort, et conformément à la tradition numérologique, le souffle alterne chiffres pairs et impairs.
0 = une inspiration = le monde s’ouvre = non action (ou plutôt laisser faire).
1 = une expiration = le monde est mis à l’écart = dualisme de l’intelligence analytique.
On alterne jusqu’à 9 et l’on revient à 0 et ainsi de suite. 
Lorsque je médite j’utilise cette technique qui me permet de garder ma concentration (le manque de concentration, la procrastination et les digressions intempestives sont des défauts contres lesquels j’essaye d’opposer la résistance la plus ferme). Si l’on trouve le point d’équilibre entre expiration et inspiration, l’on atteint le point ternaire (ne cherchez pas sur google c’est un concept personnel) et l’on ouvre une porte sur un autre monde. En assimilant inspiration et expiration en un seul mouvement, c’est l’inverse, l’on pénètre dans le monde de la non dualité. Avec Slayer, n’espérait atteindre aucun de ces deux états. Vous êtes dans la version binaire de l’univers holographique. Si la première inspiration de votre vie ne réclame aucun effort elle vous brûle les poumons. C’est le baptême du feu. Le seul que je conçoive. S’ensuit votre premier souffle. La première parole. Le premier hurlement. La première vibration humaine de l’album Reign in blood est l’archétype du cri primaire. Je l’ai vu de mes yeux le cri primaire. L’accouchement d’une femme n’est pas un moment unique car il marque la naissance ou la venue au monde. Non, au bout de neuf mois, le foetus a eu tout le temps de se faire une idée du monde extérieur - bruits, langages, impressions tactiles, jeux d’ombres et de lumières lui sont familier. Il s’attend à tout sauf à une décharge d'oxygène qui viendra lui enflammer un organe encore inconnu pour une saison dans les abysses programmée pour durer le temps d’une vie. La naissance est une forme de sacrifice. Le ventre de la femme s’ouvre. Elle se livre entièrement laissant de côté toute autre émotion que la souffrance et la fatalité du parcours de l’enfant qui cherche à rejoindre la lumière en grappillant centimètre par centimètre / Pulsation / Contraction / Pulsation / Le corps de l’enfant doit passer. Coûte que coûte. La chair de la mère comme le crâne de l’enfant seront marqués à vie par le sceau du passage de l’utérus. L’innocence n’existe pas et je n’ai qu’une confiance relative dans les personnes nées par césarienne. D’un point de vue symbolique il y a quelque chose de malsain, de presque diabolique dans ce détournement des fonctions naturelles. Avant que l’idée de sacrifice ne soit inhibée par le christianisme sous la forme d’un rituel on en peut plus ennuyeux que l’eucharistie, il était courant, dans l’antiquité, d’égorger des bêtes, des béliers, des taureaux - la symbolique variait selon le cycle temporel. A l’ère du Poisson, forcément, nous sommes revenu sur des pratiques nettement plus soft core : rompre le pain le pain et boire le calice jusqu’à la lie. Je ne sais pas ce que nous réserve l’ère du Verseau, mais dans l’antiquité, disions-nous, il existait un rituel portant le nom de taurobole dédié à honorer la déesse Cybèle. Le candidat à l’initiation - une sorte de prêtre - était enfermé dans une cage au dessus de laquelle l’on venait placer le taureau. L’animal sacrifié, perclus de coups de lances, ployant l’échine sous une pluie de lames, chacune portant le poids d’un pêché à expier et la promesse d’une vengeance à venir, l’animal se vidait de son sang sur l’homme-prêtre-nouveau-né sous la forme d’une pluie dont il ne pouvait s’extraire sans être marqué lui aussi par la perte de son innocence. Il avait vu. Il avait accompagné l’animal jusqu’à sa dernière pulsation. Homme devenu animal regardant la mort à travers les yeux du sacrifié. Animal devenu homme regardant le dernier souffle de vie s’échapper à travers les yeux de l’initié. L’animal s’en va et l’homme revient au monde sous le regard hébété de ses congénères qui redécouvraient après chaque sacrifice la révélation sans cesse renouvelée de la Mort et de la Vie.

v.u. 030

jeudi 24 avril 2014

mercredi 23 avril 2014

mardi 22 avril 2014

lundi 21 avril 2014

liaisons / performo(t)sonance

"encorps...des liaisons...déliaisons...des..."



Murs (46)

dimanche 20 avril 2014

v.u. 026 - la bonne blague du facteur




Le paquet, légèrement plus grand que la boîte, est parfaitement enfoncé et coincé, insortable. ^^

samedi 19 avril 2014

vendredi 18 avril 2014

<< ARMY OF CHAOS >>

EV0_02


Panneaux (51) - je veux acheter des vidéos et des automatismes



JE VEUX ACHETER DES AUTOMATISMES



 


JE VEUX ACHETER DES NOUVEAUX AUTOMATISMES

je veux acheter
des alarmes
des vidéos
et des automatismes

je veux
des alarmes
des interphones
des vidéos
des automatismes

Slayer 1/3 (God hates us all)



Ma mère collectionne les chats. Les petits chats en bibelots. Moi je collectionne les gif animés. Je vous vois déjà hurler à la mort qu’il ne s’agit pas d’une collection, ce n’est pas physique, ce n’est pas {blablablablablablablablabla} et je vous laisse parler parce que le disque est déjà lancé et que vos paroles se perdent dans le bruit du générique d’introduction. Ma mère collectionne des chats alors qu’elle n’a jamais eu de chat : what else ? Dans ma petite collection de petites vignettes animées j’ai un dossier “Gore” lui même classé en plusieurs sous dossiers dont un porte le doux nom de “Chirurgie expérimentale du dimanche”. Je chérie l’idée que des hommes s’initient à la chirurgie dans leur garage le week-end comme d’autres s’essayent au bricolage, au jardinage, à la pâtisserie ou à la couture. Dans un film inconnu : un type se fait exploser le cerveau dans un micro onde (pas la peine de jouer au cinéphile en me donnant le titre du film je ne vous entends toujours pas). La qualité dégradé du plan, l’explosion de douleur, le feu d’artifice sanglant, le rythme qui semble s’accélérer à chaque passage, à chaque fois que l’on cherche à capter un détail et que l’image redémarre à zéro - la destruction méthodique répétée à l’infini serait une bonne approche pour formuler une allégorie de ce disque que la zone de mon cerveau dépositaire de la gestion des mes accès de nihilisme me force à écouter. C’est une façon comme une autre pour mon néo cortex de se dédouaner de l’existence de mon cerveau reptilien. Un jour il existera des programmes de réalité virtuelle où l’on pourra frôler la mort, simuler l’impact d’une balle traversant votre crâne. Ce jour là Slayer arrêtera de sortir des albums studio pour créer des programmes en 4D. Le groupe jouera dans ton salon avec un avatar de Jeff Hanneman pendant 45 minutes en tirant des balles synchronisées à une vitesse oscillant aux alentours de 250 BPM avec des guitares mitrailleuses. Une sécurité bloquera toute tentative de déconnexion. Obligation contractuelle de servir de cobaye jusqu’au bout. Les veines de ton salon IKEA/CONFORFORAMA se vident de leur sang. A 5 contre 1 dans un utérus artificiel carbokevlar acceptant chaque impact de balle comme une offrande. En plus de te voir percer de toute part / la chair repoussant vitesse réelle façon salamandre / c’est là que le chirurgien du dimanche intervient : chaque cri du chanteur s’inscrit sur ta peau avec des coups de scalpels vengeurs. Tu peux toujours crier. Je ne t’entends pas. Je suis le voisin sympa qui te torture dans son garage le dimanche après midi à l’heure du café. Je suis la victime consentante et le bourreau désolé. Quand rien ne va je deviens mon propre bouc émissaire. Pas le temps de réfléchir entre les balles. C’est comme cela que l’on croit prier DIEU et que l’on fait ami ami avec des entités démoniaques. Nous nous voyons éjecté dans ce monde de la pire des manières. Dans les larmes. Dans les cris. Dans les sangs. Le sien. Et celui de sa mère. DIEU nous hait tous et DIEU a tout mis en place pour qu’on lui le rende bien.

v.u. 025



jeudi 17 avril 2014

Mathias Richard - ALPHABET


woman with a big M 
man with a big W 
woman with a big M 
man with a big W

l'homme avec un grand F 
la femme avec un grand H 
l'amour avec un grand Q 
la haine avec un grand M 

a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 

la Terre avec un grand R 
la Mer avec un grand O 
le café avec un grand T 
la solitude avec un grand E 
la défaite avec un grand V 
la perte avec un grand G 
la bouche avec un grand A 
a a a lalala lalala 

je tire avec un grand D 
ton pis avec un grand K 
je tire avec un grand L 
ton cul avec un grand P 
ton cul avec un grand X 
I i i I i i I i i 

ton sexe est un Y 
le sien un W 
le mien est un Z 
nous sommes des E.T. 

a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 

woman with a big M 
man with a big W
woman with a big M 
man with a big W













Autre version audio

Dialogue avec mon ombre (4/5/6)


mercredi 16 avril 2014

Hoo


AdolescenZ [ep. 13 - CLITtérature BIotopuTE]
































sortant &
bandant FORT

p l p bl b pl p pal p bl palpa.bl

co-orps-donnés all over the place ass

souverainetoucher t shoot .boot shit fuite t t

tr tr fr fr fruire bruit br br bris

ri
re

re
repas repos repus répit répète
repas repos repus répit ré-

x/x/x/x/x/x/x/x/x/x/x/x/x

exaltant exultant excitant exilant ex-


[sper.mets] [fillettres] spir s.ou.pir oupire mou. asp.

y jOUIt spermousses de mer.ci lucides acids  
piss miss s s s suiciDIRE ire lui.re

ruins

fLUIds

usie in public live video ado divx

collégiennes agui.lé.chantes des galaxies paill.h.ardes


tragic.le des simulac.res cr ogr ocr cr 

org gr orgsm elsew.here ai.ci.lleurs

ts
ts
ts


[sper.mots] [fillettres] sur.sis mys.ter. hyper pyr.

pop porn 
machine @
maturiT fant@s.th.
matique


soudain inondant 
sa main vagues du
vagin geint son bout 
étant plein d'envie de
tachatte juteuse joueuse


gl gl glousse le gl gland glissant gluant suant le cuni cunu le f humusc sf frottant sentant le foutre se faisant défoncer défioncer dépioncer sous la touffe fondant se fouillant mouillant violarmes aux lèvres luisant de fièvre ouverte trou béant boire à sa fente suintante à son anus noir noyêtre de l'étang antre des cris liquides des queues rapides pinant si puissamment qu'ivre de salive elle pissa sur ses seins torrides ruisseaux caressant son clito riant rougi lavolcanique prise par tous les baisée branlée mise en geysers g g g gisant dans sa mare cyprineuse heureuse 


[sper.morts] [fillettres] os.or opencorps poemcore

tum
tum
tum

#mutantails

biosfaire fou.tue

bi.os.ée po.è.te

oh
oh
oh

BIOTOPUTE







v.u. 024

JE VAIS BIEN

(...) / MERCREDI 16 AVRIL 2014. "Je vais bien bordel" Vroum Vroum Project la suite Je/vais/bien/. Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien. Bordel/ je vais bien BIEN bordel ! Je vais bien ouais bien BIEN BIEN BORDEL ouais ouais je vais vais vais bien bien BIEN !!!! Mais BORDEL Bordel bordel mais je vais bien Bordel bien bordel ! Je vais bien bordel bien bordel BIEN mais est-ce que tu sais que je vais bien ? Je/vais/bien/. Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien bordel, je vais bien BIEN bordel ! Je vais bien ouais bien BIEN BIEN BORDEL ouais ouais je vais vais vais bien bien BIEN !!!! Mais BORDEL Bordel bordel mais je vais bien Bordel bien bordel ! etc. (TH/ a la flemme de chier de la poésie subvenfionnée par le Comité). Ok/ ça vous a plu ? vous en voulez encore... Là, on met à la suite et on reprend sa respirafion en loose-d c'est technique on s’entraîne dans son pavillon : je vais bien au bordel, le bordel c'est bien bordel, il est bien le bordel alors je vais bien bien au bordel bordel je vais au bordel bien bien BIEN BORDEL, le bordel est BIEN BIEN c'est bien le BORDEL je suis un bordel bien bien qui va au bordel et je suis bien avec le bordel que je suis alors, c'est bien d'être le bordel, bien le bordel putain mais la pouésie est un vrai bordel qui ne va pas bien parce que ce sont des putes qui font semblant d'être au bordel/ bordel bien noté par le faux bordel alors moi je suis un curé au bordel avec mes chansons d'amour mais je vais bien Je vais bien bordel, je vais bien BIEN bordel ! Je vais bien ouais bien BIEN BIEN BORDEL ouais ouais je vais vais vais bien bien BIEN !!!! Mais BORDEL combien tu payes la lecture au bordel ? TH 06 62 66 98 59 je fais une facture et tout c'est pas le bordel/ c'est bien pas le bordel bordel alors tu book le TH au bordel ou TH continue à chanter l'amour et les ortolans bordel c'est quand même bien de ne pas être subvenfionné par ce petit bordel...."2merde" alors je vais mal/ je/vais/mal. Je vais mal. Je vais mal au bordel car le bordel c'est aussi un truc de curés qui vont mal dans le monde qui n'est pas un bordel mais une putain d'église bordel sans murs sans clochers sans curés sans bible sans mode d'emploi bordel mais ce monde bordel est bien c'est une église invisible qui régit le bordel et tous les petits curés du faux bordel qui ne va pas bien sont des putes au bordel ouais je vais mal au bordel je vais mal je vais mal je vais mal Jamal dans ce bordel bien visible d'ici et il y a des comités pour régir ce faux bordel et je leurs dis allez continuez de faire semblant d'être le vrai bordel dans le faux bordel qui va bien moi je chante mal je chante mal je chante mal je chante mal mais je chante et je vais bien Je/vais/bien/. Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien. Bordel/ je vais bien BIEN bordel ! car sous la voûte céleste de l'église invisible je suis seul dans le bien avec le vrai bordel régi par le bon bordel. Bon alors tu me book tu me book tu me book ? Bon ça me fait chier ce bordel je vais aller chier mon bordel dans le trou noir de l'église sans murs. c'était "Je vais bien" bordel du Vroum Vroum Project." (...)

Photo : Jamal Jamale

mardi 15 avril 2014

lundi 14 avril 2014

For the love of DaiZh Music

La DaiZh Music est un style musical dont les partitions sont constituées par des volumes ou des labyrinthes virtuels en 3D au long desquels s'impriment des textes/poèmes/patterns littéraires ou non. Les aires/surfaces de la grande base et de la petite base d'un volume indiquent la hauteur relative des notes, alors que les diamètres et rayons déterminent les durées. La musique est donc contenue par des proportions géométriques, et l'on connaît le sens sexuel des proportions. La distance entre différents volumes symbolise les rapports au sein du groupe (solo, duo, trio...) Le texte, quant à lui, agence différents ethos associés à des tempéraments, des modes, des altérations selon une clef. Si vous préférez écoutez de la DaiZh plutôt que de lire ses partitions allez à : http://matthieulebrun.weebly.com/music.html  /// le morceau "GRATIN DE KRAKEN" par le groupe Apolune.
Une ZDM (Zone de Distorsion Mutantiste) par labyrinthe textuel est en cours de programmation.




ZAM #3 - Base de réception de missiles solaires [Machine mutantiste Espaces libérés]

[Plugin] ZAM (Zone Mutantiste Autonome)
Machine mère : Espaces libérés
 

Plugin ZAM :
http://mutantisme.blogspot.com/2014/03/machine-mutantiste-espaces-liberes-zam.html
Espaces libérés :

Panneaux (50)

mutantisme 1.2

mutantisme 1.2