vendredi 30 novembre 2012

Konsstrukt @ Data (Marseille) + chaussures in the sky



Excellente lecture de "La place du mort" de Christophe Siébert (Konsstrukt) à Data (44 rue des bons enfants, 13006 Marseille) ce jeudi 29 novembre 2012.




Il était accompagné de Kirov [Slaughter Politics - Leningrad], sombre à souhait. (J'espère que je ne me gourre pas de nom, c'était pas très clair).


***

En fin de soirée, certains voient la Vierge Marie, d'autres le Serpent Cosmique ou une patrouille d'ovnis. Moi j'ai vu des chaussures flotter dans les airs.




jeudi 29 novembre 2012

Passagers nocturnes

Adaptation de "Rouen est une fiction qui ne s'invente pas" (en cours d'écriture) par Slogan X. Avec la participation de C-Real. Slogan X -- Passagers nocturnes by Slogan X

mercredi 28 novembre 2012

mardi 27 novembre 2012

lundi 26 novembre 2012


Je ne suis pas humain
Je suis le nerf du monde

Mais je ne ressens rien
serais-je alors humain ?

Non, car je suis le Ténébreux, -le Veuf, -l'Inconsolé, Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie
Mais, pour dire vrai, je ne suis jamais allé en Aquitaine.
Je suis né en Savoie.

Puis-je alors me proclamer Prince de Savoie à la Tour abolie -
ma Tour est bien vaillante, Demoiselle, Merci.

Je ne suis donc rien
Rien qui vaille un nom propre
Mais cent oui.
Je tombe mille masques et n'en garde qu'un pour mourir.

vendredi 23 novembre 2012

Lecture Mathias Richard au Batofar pour Freak Wave

La revue Freak Wave sur un bateau le vendredi 7 décembre au Batofar (Paris) à partir de 19h
Entrée libre

Avec la participation de :

Vidéos
> Yves Pierog
> Jules Freakwave

Expos
> Dom Garcia
> Chloé Mathiez

Lectures
> Cheval Blanc
> Mathias Richard

Performance masquée
> Fantasmik monsturs
> FBR – Isa Kaos

Folk psyché
> Butch McKoy

des surprises !

Port de la Gare - Face au 11 quai François Mauriac (face à la BNF) - 75013 Paris
Métro : BNF ou Quai de la Gare - Bus : 325, 89, 64

mercredi 21 novembre 2012

c'était une erreur.

C'était une erreur by OsloDeauville création sonore basée sur Lautréamont - Les Chants de Maldoror (Chant 1 Strophe 5)

dimanche 18 novembre 2012

Ichtyor Tides mutantiste dans Obsküre Mag #12

Clin d'oeil au mutantisme et aux Caméras Animales à l'occasion d'une chronique du Mortisle Elytrion d'Ichtyor Tides dans le numéro 12 du magazine Obsküre :


"Nikola Akileus ne nous est pas inconnu : présent dans les Éditions Caméras Animales, il offre ici un disque mutantiste sous le nom d'Ichtyor Tides. [...] Le contenu est noir. Très ; quelque part il rejoint le cri bouche fermée d'un Serge Teyssot-Gay reprenant Georges Hyvernaud. Dans Ichtyor Tides, rien n'est fait pour danser. Les rythmes répétés (« BM »), un temps groovy (« PQRsux ») ne débouchent que sur les réflexes d'un corps agonisant. Lointains signes d'une vie créatrice masqués par les vents du drone (« Soreilles Guines ») ou occultée sous les saturations (« Acherno »). Étouffement progressif de la voix, psalmodiée pour feindre la vie. [...] Les parasites électroniques se lient avec des bruits d'animaux (« Wooise Perkage ») pour des ambiances de jungle post-exotiques. [...]"

samedi 17 novembre 2012

WIP 1


Un snare clair éclate les lignes des trottoirs. La pluie glisse dans le caniveau. Une voix, ta voix ?, résonne et se confond avec les gyrophares hirsutes. La pluie grésille comme un vinyle. Je m'entends battre. Non ce n'est pas ta voix, tu dors déjà et tu n'es plus là. Il y a le désert dehors. Et dedans. Bless up, la basse grasse racle, racle et racle ce qu'il y a au fond sûrement. Des os, des bouts de sonneries poussiéreuses, des textos décharnés, usines délabrées. Les toits en tôle vibrent. Tintent. Assourdissent. La ville qui s'endort en lumières là-bas.
Je suis des guitares andalouses en delay. Des infra-basses graves-acides. Hydre. Un sample au piano. Tu m'as quitté la nuit dernière je crois. Toutes les nuits sont la dernière maintenant. C'est de manque maintenant le sulfurique ; la tête, ma, résonne sur le carrelage froid, des, mes, cris déchirent la nuit de l'immeuble, les missiles m'ont touché, je saigne, me vide, sur le parquet, la moquette de la télé, les films qu'on avait fait sur la route, la route tout juste disparue : je te vomis. Mais pas encore assez.
Lady Capulet sous ta capuche de crapule tu m'as/ Les supermarchés sont interdits aux dissimulés, mais pas, non pas les nuits. Code-barre. Effleurer ta bouche, ta bouche, le soir en rentrant je sais pas où tu es. L'oracle reste mystérieux. L'interface gelée. Tout semble serein. Plein. Et vide.
Une tête de serpent domine la coupole illuminée par les sodiums de la ville. J'imagine que Jah est à mes côtés en fumant mon joint, tu dois te souvenir de ce que c'est.

L'autoradio était allumé, les basses bien à fond, tu tirais de longues taffes oblongues pendant que je conduisais vers l'autre versant luisant. « Pourquoi lutter ? » m'avais-tu dit. « ...tu es seul, tu es en panne d'inspiration et,... je crois comprendre : le succès, ça peut être intimidant. C'est tout à fait naturel que tu te mettes la pression. Laisses-moi t'aider. » Feu rouge. J'ai fait : « Tu sais ce que je veux ? » Feu rouge. Essuies-glaces. Tu m'as répondu, « ...plus vite tu auras fini ces pages et plus vite tu me verras. »
Express hurlant. Brûlant. Aéroport de nuit. Café désert. Tu sais comme un rêve, une insomnie douce, floue, enfumée - je suis des guitares andalouses en delay, des samples de guitares andalouses en delay - un truc que tu connais, les arcanes du mal, un glide sur une basse, les racines du spire, ton programme inné, l'impression aiguisée, une voix proche murmure, ta voix ? bip, Fondu noir.
Noir et blanc.
Ton corps doux en plastique. Papier numérique. Mots doubles. Chiffres chiffonnés. Combinaison tactile. Codes secrets dans la matrice. Ton, notre ADN enlacé, mutant, palpitant, skank & sirène dub, l'écho, ici, d'où nous parlons la même langue. Sans hasard. Le glide sur la basse, au cœur du siphon solénoïde, vortex astéroïde récite le chant spirale, takit ez, l'inscription en vieille acmée numérique sur la face nord du disque dur, 1.0, la route est comme tu t'en souvenais, les toits en tôle vibrent, les nuages passent, un semblant de vie dans la machine, antique pulsion remontée des abysses, le kit parfait sorti d'une petite boîte à opium oubliée sous les cendres :
→ les heures lentement, visions, salle d'attente bondée, néons blancs, foule perturbée, rues instables, tangibles.
→ Les espace-temps décalés.
→ Sous la lune-skunk, des lampadaires oranges, des masques à gaz et des usines décharnées, des courbures intersidérales, phares, battements Alpha-programme, mot de passe ; couloirs évanescents, fatums aux parois transparentes, vitres thêta-opaques, faux-miroir numérique, la brèche se répand en pixel sur le mur, des passages arachnoïdes et des souterrains familiers,slogans sur mesure, j'ai l'impression de te connaître depuis longtemps, mon cœur binaural, scanner aléatoire, nos voix synchrones, ouverture et fermeture automatique des portes.
→ Toutes les nuits sont neuves®. La pluie crépite comme un vinyle.

Promeneur solitaire, écarquille les arcanes. Fouille les canaux. Écrase les têtes grasses et collantes. Monte dans le bus underground, Top Secret. Climatisation et vitres teintées. Repoussez les limites de vos exigences. Les ambiances s'irradient. Connexes.
Lady, les crypto-photos grésillent. Des roues dans les flaques. La buée et l'incandescence de ta bouche et le crissement des feuilles. Comme un vinyle. Lady, la pluie sillonne les tarmacs quand tu n'es pas là. Rayés. Nous ne prenons plus les chèques, merci de votre compréhension. Ferme les yeux.
Ferme les yeux et aspire le road-movie. Monte. Sniffe. Garde l'autoroute désert. Le kick régulier, vortex palpitant, philtres et fumée titane. La ligne blanche. Et toi. Toi. Toi. À côté.
Promeneur dans la nuit. Snakant les rabatteurs. Poussières en delay dans les dunes de ciment. Le vent métal. Les vagues d'asphalte. Flash. Derrière le pare-feu, l'interface secrète de Vénus. Le bruit d'un sabre. Le froid blanc. Le son à fond. Tu avais fait : « Viens, approche-toi. Plus près... tiens, mon numéro...etc... ».
Nous regardions sous cape le bus underground ouvrir une brèche dérobée dans les codes fous. Tous les nous, deux. Enregistrer sous. Raie de lumière, la porte reculée, la nuit. L'interface secrète de Vénus. Tous les nous, deux. Conspirateurs dissimulés. Vases communicants sous les arcades en néon. Les lampadaires oranges. Sliders cryptiques, kaléidoscope de connectiques occultes dans le cosmos digital. Je m'entends battre. Vivant en bêta-version. Fondu noir.

Noir et blanc.
Promeneur nocturne dans les néons, les flaques, les reflets flasques et gondolés. Les sillons. L'eau racle dehors. Ondule sur le vinyle. Sur le banc. La lune trou de vers. Ton œil fatal sous ligneur numérique. Un snare clair éclate les lignes des trottoirs. Éclaire et crève d'insectes grouillant le caniveau mystique. Élastique. Détrempé. Sulfurique. Les toits en 3D résonnent. Clignotent. Cliquettent et martèlent. Je suis un sample au piano. Le premier soir. Je suis le soir dont le delay ne s'arrête jamais.
Gros plan : première taffe. Vous êtes dans un réseau social. Zoom : tes lèvres : la fumée. Vision subjective. Traces western rouillé, enchevêtrées, l'azimut grince à moins de 80 bpm. Black domina Haze. Le grain 16mm griffe le sable sépia. Tu avais dit :
« Pourquoi lutter ? On a trop de choses en commun.  » Système d'exploitation requis : port autonome classique. La version légale de ce métavers est gratuite.
Tu avais ajouté : «J'ai l'impression que je te connais depuis toujours. » Monde persistant. Branché dans la salle immersive. Au loin, la nuit globale était tombée sur le machinima urbain. Sécurité : aucune. Aucune.
Le premier soir Lady Cape où notre séquence s'était achevée... Le bruit blanc persistant. Déconnecté. Le retour, seul dans le fauteuil du salon. Débranché. Sourd dans la pièce obscure. Étourdi. Et face à moi, les écrans affichaient :

VOUS GAGNEZ DEUX MILLE CREDITS.
FAITES EVOLUER VOTRE PERSONNAGE.


jeudi 15 novembre 2012


Le Général s'élança d'un trot joyeux vers le bureau pour annoncer la nouvelle.
Avant d'entrer dans son bureau, il remit de l'ordre dans sa tignasse, frappa deux coups brefs. La réponse ne se fit pas attendre, il fut accueilli sourire aux lèvres. Tout le bureau s'était réuni pour l'occasion, on avait acheté quelques bouteilles. Les hommes se frappaient l'épaule en riant, les femmes qui le faisait avaient l'air suspectes. Mais soit, l'heure était à la fête, le chianti circulait et sa chaleur illuminait tous les visages.
Après ¼ d'h de bavardages, le Général demanda qu'on laisse place au silence. Il se fit immédiatement. Après quoi, il leva son verre, et, le regard pointé sur la porte d'entrée du bureau, le fit clinquer.
Deux esclaves firent leur entrée, avec, dans leurs bras, des plateaux chargés de victuailles. « Hourra ! Hourra ! », entonna la salle toute entière.
Les plateaux furent posés à même le sol. Trois femmes d'un certain âge conduisirent les esclaves vers un coin de la salle, et s'occupèrent d'eux. Des bruits de mastication résonnaient de tout côté.
« Hourra ! Hourra ! Le dîner commence déjà ! », entonna la salle toute entière.
Et en effet, les trois femmes furent les initiatrices fortuites d'un mouvement qui se propagea comme une traînée de poudre. Poliment, chacun attendit son tour pour mettre sa gueule dans un des plateaux. Ressortir avec un morceau d'organe, c'est rare, mais ça arrive. Et quand ça arrive, on parade comme un coq. C'est ainsi que quatre, cinq personnes émergèrent du lot, provoquant la jalousie de leurs collègues. On se groupait derrière ces fausses idoles, jusqu'à les abattre, presque sans s'en apercevoir. De ces trophées, bien vite, on récupéra des morceaux de bras, de jambes, de torses, que les plateaux ne contenaient pas. Cela créa une dissension, que les trois vieilles femmes réglèrent d'un tour de main en intimant à l'assemblée d'entreposer tous les morceaux au milieu de la salle, pour les embraser.
Ce fut un beau feu de joie, vraiment. Le Général en personne avait l'arme à l'oeil. Il prit la parole. Le discours qui s'ensuivit était un panégyrique du monde entier, une ode à tout ce qui l'avait formé, et à tout ce qu'il laisserait une fois partie. Une fois prêt, il laissa l'assemblée enthousiaste l'allonger près du feu qui se consumait. On porta délicatement sa nuque, de façon à ce que sa tête soit posée et bien prise dans les braises fumantes.
« Hourra ! Hourra ! », entonna la salle toute entière, « nous vivons pour toi Général ! ».

mercredi 14 novembre 2012


Tout maudire
absolument tout

Puis aimer
tout aimer

raconter l'avenir
les saisons

puis tout d'un coup
ne rien dire
faire croire à la mort

mais la mort n'existe pas
tout comme la vie d'ailleurs

Le monde n'est nulle part
alors pourquoi penser
Le Jurassique a encore de beaux jours
pourquoi ne pas en rire

Je rage depuis que je n'ai vu naître le monde
J'en suis devenu froid
distant


mardi 6 novembre 2012

Il n'y a pas de chat dans cette pièce, bien sûr.

A côté du livre, mon oeil l'attrape.

Je ne pense à vous,
ma mie, mon oeil le voit.

Bien sûr, quand la nuit tombe, tout tombe.

Mais je voudrais encore être là
pour vous
et le chat.

AdolescenZ [EP.1 - mutexturge putopique]

AdolescenZ (worlds' ends) from phipoepsy on Vimeo.

... s'agirait -nonobstant les obstacles exorbitants- de. gisant rats. pi de. grain de graal gond de train tri vallons graalvitons aargl gras largue l'org vite vit grave long art dard râle ile divaguons. s'agirait -nonobstant les obstacles exorbitants- de. acc. espaces sombres partis depuis longtemps. dans le firmament interstellaire. pipes hack d'oxy nano plug connect in enter waaaaaaw w w w triturant son gros godilaton, expliquant au natif de l'exoplanet 169 l'usage des peaux bitoniques en vie en vue des orgasms supraluminaux. lui, bandant de tous ses dermes pores suant, t'écoutes excité si présent cypr in t'y prend mais le voyage doit. quoique. et puis orifices avides ses bites ses. n r git noire aspire ses. et puis. glisse, gisse. jaillissant. si visqueue que... son frère pissant pour fluidifier le foutre de l'extraterrestre puissants jets j j j pixels in your face planète Terre, Voie lactée, matrice X, futur proche. tu t'extirpes -étripé, détrempé- des detritus triturés de sa texture spectres de peaux de pigeons bidons cryogénisent capteurs photonhaptique pour l'app. lux imprégnée de sperme mouillée dégoulinante jouiscence. ure. [changer c'est prostituer l'humanité][changer c'est prostituer l'humanité][changer c'est prostituer l'humanité] tas cite tournis sa tu roulis tard fut TACITURNE fuck orbe de motière verbes turgescents ruine nuit tu fait face aux zombinaires aux vampirobos aux. tu et tes. narrats mutants scriptoxiques txt marrants nus tant sciptoxiques ext. planète Ether, Voie mutée, matrice Y, futur proche. lueurs diaphanes opalescentes limbiques images dévastées au phosphore radioactif et ces morves fukushimiques secouant les survivants les autres, ceux. c eux. bizarre ambiance ici. semblerait que les. bleutés sales verse. abri neoniques dildactifs. superbrachyons au loin. et elle holo les externets flous low tohu-bohu -l'eau sortant suintant lue- tubes qubits. [changer c'est prostituer l'humanité][changer c'est prostituer l'humanité][changer c'est prostituer l'humanité] lambris de brouillards embryons débris transis ambre bizarre infinie antre entrouillard t'es foutu t'es fou t toux solaire volutes et puis nous qui voulons lovons le désastre le ch le q le putain de. la. CHAosTARSIS