samedi 30 juin 2012

Ma famille s'est tournée contre moi, car je suis idiot. Ils m'ont trouvés sur la terre meuble d'un champ. J'avais seize ans. J'en ai vingt huit maintenant, et je sais ou j'étais avant.

Qu'est-ce qui différencie un rêve d'un rêve ? Nous vivions sur la terre qui, autrefois, nous séparait du ciel. Je courrais à travers terres à la recherche de nourriture, et je ne savais pas le froid. Je dormais à l'intérieur de mon nid et je ne pouvais rien pour vous, fous.

Vous vous barricadiez, nous ne vous approchions pas : nous vous encerclions encore et encore. Le vieux allait uriner dehors, il y laissait la vie... J'attaque le premier, j'hurle et il se bouche les oreilles. Je vise le nez, j'arrache le nez. Je réduis la figure. Je ne vous suis plus ? Qui réduit la figure ? Il est encore vivant ! Un coup dans l'estomac pour le récupérer. Mon premier. Les fluides sortent...
Mais nous vous aimions bien, nous ne vous craignions pas. Notre vie était organisées autour de vous, singuliers petits chanceux.
Vos maisons ont tremblées. Les explosions provenaient de l'intérieur de vos maisons. Vous n'aviez que ça pour mettre fin à vos vies. Ca a duré six jours. Après cela, nous ne voulions plus rester ici sans vous. Ca n'aurait pas eu de sens.

J'étais celui qui décidait, qui régentait, d'une main de fer dans un gant de velours, la vie de notre communauté. Ils m'ont abandonnées sur cette terre meuble, pour ça.
Seul, trop longtemps, j'ai perdu mes facultés cognitives. Sans forces, ni vie, vous m'avez trouvé.
Qui sait ? Je ne vous parle peut-être pas en ce moment.

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