jeudi 31 mars 2011

TheRiddickParty_r[1/6000] (filmosaic)

This text will be replaced


Reconstitution of a short sequence (20s) of movie The Party (Blake Edwards, 1968) with little squares (area of one square is ~1/6000 of the movie frame area) taken from frames of a same duration sequence from The Chronicles of Riddick (David Twohy, 2004). Use of granular synthesis technique (see emphasis on one single frame in the video "fly2death" : http://vimeo.com/12301589).

The filmosaic mutantist machine : a kind of crossover between two mutantist machines : "the mutantist movie" (http://mutantisme.free.fr/​html/​film_mutantiste.html [fr]) and the "headmixer" (http://mutantisme.free.fr/​html/​melangeur_tetes.html [fr]).

Current efficiency on Intel Core i5-2500 = 0.9 frames/mn, with "r4" settings (can reasonably be upgraded to 1.2 frame/mn). That to say 9 hours running time for a 20s sequence @ 24fps.
Il y a trop de silence en vie.
Il faut être le plus sauvage possible.

La Rivière - scénario


Un théâtre d'ombres chinoises. La scène est une forêt. Une rivière la traverse. Deux ombres de petits garçons apparaissent sur la gauche du décor, l'un est plus grand que l'autre. Ils gambadent vers la droite. Lorsqu'ils traversent la rivière, le plus grand dérape et tombe dans l'eau. Seuls ses bras sont hors de l'eau, il se débat. Le plus petit attrape sa main droite et tire l'autre hors de l'eau, le hissant sur la berge. Au bout de quelques secondes, le plus grand se relève et les deux continuent, main dans la main jusqu'à la droite du décor.


Un homme de 25 ans (OLIVIER) conduit une voiture sur une route de montagne. A côté de lui se trouve une femme du même âge (CIRCE) à qui il fait un baiser. En conduisant, il lui parle de son père, du cancer dont il n'a pas parlé à toute la famille jusqu'à quelque mois avant sa mort, et de la plaie de revenir à la maison familiale pour son enterrement. Olivier lui parle d' EDOUARD, son frère, 21 ans. En racontant à Circé leur enfance, il garde les yeux dans le vide, spécialement lorsqu'il évoque la maladie qui a touchée son frère dès l'age de 14 ans. Il continue en évoquant en quelques mots nostalgiques leur amitié sincère lorsqu'ils étaient enfants. Il a même assisté à sa première histoire d'amour. Édouard, à 13 ans, est tombé amoureux de sa voisine (HELENA).


FLASHBACK :


Un garçon (EDOUARD), 13 ans, cheveux longs tombant sur les yeux, vêtements larges, est devant la cour de son collège. C'est la fin d'après-midi et la sortie des cours. Quelques personnes lui disent bonjour en passant, et la foule se disperse peu à peu. Une fille du même âge (HELENA), les cheveux blonds, une pochette de dessin à la main, un bonnet planté sur la tête et des vêtements amples, l'accoste. Édouard rougit en lui demandant si ça la brancherait d'aller boire un café. Elle acquiesce.

Le soir est tombé. Édouard et Héléna se baladent dans une rue, se tenant main par la main. Ils s'arrêtent devant une maison, il l'embrasse et lui propose de rentrer. Elle l'accompagne, et ils se retrouvent sur le canapé du salon familial, en train de s'embrasser. La porte s'ouvre avec fracas, un garçon de 17 ans entre (OLIVIER), vêtu d'un polo Lacoste, blond, la raie sur le côté. Il apostrophe son frère en lui demandant si ça ne lui dirait pas de sortir dans un café, « lui et sa greluche ». Édouard acquiesce, timidement, en faisant les présentations.

Édouard, Olivier et Héléna sont dans un café. La musique couvre le bruit de leurs paroles. Olivier accapare l'attention d'Héléna par sa gouaille. Édouard boit son café sans rien dire.


Édouard, Olivier et Héléna marchent sur un trottoir, vers la maison des deux frères. Dès leur arrivée sous le porche, Olivier dit à Héléna de ne pas hésiter à l'appeler pour leur prochaine soirée. Il ajoute qu'il est en conduite accompagnée, et qu'il aura bientôt son permis. Puis Olivier les laissent seuls, en amoureux. Édouard fait un long baiser à Héléna, et lui propose de venir à son anniversaire dans 4 jours. Elle accepte. Il propose de la raccompagner. Elle refuse avec une moue boudeuse, puis rentre chez elle.

Le jour suivant, après l'école, Édouard rentre chez lui et voit Héléna dans son salon discutant à bâtons rompus avec Olivier. Quand elle voit Édouard, elle court vers lui et l'embrasse en lui disant qu'elle ne savait pas qu'il avait un frère autant passionné de dessin. Édouard jette un regard à Olivier quand Héléna a le dos tourné. Olivier lui fait un clin d'œil et un geste de la main, lui signifiant de ne pas s'inquiéter.

Deux jours après, Édouard est devant la grille de son collège et discute avec ses amis. Ils parlent d'un concert ayant lieu sur la Grand Place de la ville d'à côté le lendemain soir. Édouard voit Héléna et marche vers elle, délaissant ses amis. Arrivé à elle, il lui propose d'aller voir le concert en question. Elle décline l'invitation, lui disant qu'elle a déjà un rendez-vous de travail prévu de longue date avec ses copines. Il continue de parler avec elle de la pluie et du beau temps.

Le lendemain midi, Édouard, Olivier et leurs parents déjeunent ensemble chez eux. Édouard demande à son grand frère de le conduire au concert. Ses parents disent qu'ils lui laisseront la voiture. Olivier répond qu'il ne peut pas à cause d'un devoir d'économie qu'il doit faire. Édouard râle et lance à son frère un regard noir. Puis il annonce qu'il ira au concert à pied avec ses amis.

Édouard et toute sa bande marchent sur un trottoir, derrière eux se trouve la place où des jeunes s'éparpillent à droite à gauche, le concert touchant à sa fin.

Édouard rentre chez lui, et ferme la porte de sa maison en faisant le moins de bruit possible. Ses parents sont encore levés, ils sont affolés et marchent dans tous les sens. Son père (ROGER) est au téléphone avec l'hôpital, demandant avec insistance comment va Olivier. Sa mère (ANNABELLE) a les yeux en larmes. Son père raccroche le téléphone, il dit à sa femme de prendre sa veste pour filer à l'hôpital. Les deux parents remarquent alors Édouard en train de les fixer d'un air abasourdi. Ils lui expliquent alors que son frère et Héléna ont été victimes d'un accident de voiture. Édouard commence à trembler comme une feuille, et bredouille qu'il ne sait pas comment Héléna a pu se retrouver dans la voiture d'Olivier. Roger lui coupe la parole et enjoint tout le monde à aller dans la voiture pour être à l'hôpital le plus vite possible.

Édouard et ses parents marchent d'un pas rapide à travers le hall de l'hôpital. Ils déclinent leur identité à l'accueil, et l'infirmière les invite à s'asseoir pendant qu'elle va chercher le médecin. Celui-ci arrive, amène les parents à part pour leur parler. Ils reviennent ensuite vers Édouard et lui disent de venir avec eux voir son frère. En chemin, il demande à voir Héléna d'abord. Sa mère se retourne, et, en sanglotant, lui dit qu'elle est morte de ses blessures.

Édouard et ses parents sont dans la chambre d'Olivier. Celui-ci est sur un lit, emplâtré. Son père discute avec le docteur, tandis que sa mère tient la main d'Olivier. Édouard est assis sur une chaise devant le lit d'Olivier, et regarde fixement le lit. Les paupières d'Édouard s'ouvrent et se ferment de manière convulsif, et sa bouche adopte un rictus étrange.



Il pleut. La voiture d'Olivier et de Circé s'arrête devant la maison familiale. Ils descendent et courent vers la porte, Olivier sonne. Sa mère ouvre et leur souhaite la bienvenue. Annabelle prend leurs vêtements et va les accrocher au porte-manteau. Un bruit sourd se fait entendre au premier étage, Circé lève la tête vers l'escalier y menant. Un homme (EDOUARD) aux longs cheveux emmêlés, portant un pantalon et une veste de jogging, apparaît au premier étage. Il descend sur ordre de sa mère. Arrivé au rez-de-chaussée, Édouard, silencieux, serre la main de son frère tout en évitant son regard. Il fait ensuite la bise à Circé. Annabelle invite tout le monde à venir boire le thé dans le salon. Édouard les suit, mais reste en arrière. Édouard est agité d'un léger tremblement quand il porte la tasse à sa bouche. Sa mère, répondant au regard interrogateur de Circé, dit que c'est à cause des médicaments qu'il prend pour ses troubles psychiques. Si leur prise n'est pas régulière, des crises violentes risquent de survenir.


Annabelle, Circé et les deux frères sont à table. Ils mangent un rôti saignant. En se servant, Olivier fait éclabousser de la sauce rouge sur la robe de Circé. Sa propre serviette ne suffit pas à éponger toute la sauce répandue sur la table. Il demande alors à Édouard de lui passer la sienne. Édouard regarde son frère, puis Circé dont la robe est couverte de sauce. Il a alors un mouvement de recul et ses yeux s'écarquillent. Il passe la serviette qu'il a sur ses genoux à son frère, disant que c'est pour Héléna. Circé ne l'entend pas, tandis qu'Olivier jette un regard noir à son frère.

Annabelle monte les escaliers menant au premier étage, suivie d'Olivier et de Circé ; à l'arrière se tient Édouard. Annabelle monte à Olivier et Circé la chambre dans laquelle ils vont dormir ; puis, elle accompagne Édouard dans la sienne. Ce dernier, en se dirigeant vers sa chambre, se retourne vers Olivier et Circé, et jette un bref coup d'œil à la galbe de Circé. Il rencontre le regard d'Olivier qui lui intime de tourner la tête et de continuer vers sa chambre.

Olivier et Circé sont dans leur chambre. Ils discutent entre eux. Circé demande à Olivier si ça ne lui plairait pas de renouer une amitié forte avec son petit frère, comme quand ils étaient enfants. Olivier prend un air pensif et argumente de mille manières le fait que cela ne soit plus possible désormais. Alors Circé le somme d'aller voir son frère et de parler de leurs souvenirs d'enfance, de lui demander s'il a une copine, et plus encore. Olivier maugrée, mais devant tant d'insistance, se lève du lit, sort de sa chambre et se dirige vers celle de son frère en trainant des pieds.

Olivier entre dans la chambre d'Édouard sans frapper. Édouard est en pyjama, sous sa couette. Il lit un livre de Lovecraft. Sur sa table de nuit se trouve des médicaments. Olivier reste debout, les mains dans les poches, plutôt nerveux. Il commence à parler avec son frère d'un ton sec et cassant. Il lui demande des nouvelles de sa vie, en marchant de droite à gauche. Édouard lui répond timidement, visiblement mal à l'aise. Olivier essaye de faire partir la discussion sur des souvenirs d'enfance, mais ça ne prend pas. Rapidement la discussion s'envenime. Chacun reproche à l'autre la déchéance dans laquelle l'a emporté son existence : Édouard, car Olivier a entraîné Héléna dans un accident mortel, et Olivier pour avoir un tel inadapté social en guise de frère. Leur mère, Annabelle, arrive dans la chambre et les sépare comme des enfants. Elle prend Olivier par le bras pour le sortir de la chambre de son frère. Édouard, assis sur son lit, attrape d'une main tremblante ses médicaments sur sa table de nuit et gobe deux pilules.

Olivier rentre dans sa chambre. Circé, assise sur le lit, a manifestement entendu la dispute. Il s'assoit sur le lit. Elle entoure sa taille de ses bras, se collant à lui. Il la repousse brusquement de sa main, puis s'allonge sur le lit en disant que son frère ne peut comprendre que la manière forte. Puis, il se lève et marche de gauche à droite, s'arrête devant un jeu de billes en vrac laissé à l'abandon dans un coin de la chambre. Olivier s'accroupit devant un tas de billes posé là, décoche une pichenette sur un cachalot en direction d'un amas de billes. Elles s'éparpillent. Olivier les regarde de manière pensive, puis rejoint Circé dans le lit.

Au milieu de la nuit, Olivier a les yeux grands ouverts, allongé dans son lit, tandis que Circé à côté de lui dort profondément. Il se lève, sort de sa chambre, traverse le couloir à pas feutrés, et ouvre doucement la porte de la chambre d'Édouard. Celui-ci dort profondément. Olivier s'approche de la table de nuit, prend les médicaments de son frère, lui jette un bref coup d'œil et quitte la chambre pour revenir dans la sienne et se glisser doucement dans son lit.

Plus tard dans la nuit, Olivier est réveillé par une brusque secousse et des hurlements de femme. Il s'assoit sur son lit, et voit par terre, à côté des billes éparpillées, Édouard sur Circé en train de la déshabiller violemment dans le but manifeste d'abuser d'elle. Édouard ne cesse de bredouiller « Héléna !... Héléna !...Héléna!... ». Olivier se précipite sur lui, l'arrache d'elle et le cogne à la tête jusqu'à qu'il s'évanouisse. Annabelle entre dans la chambre précipitamment, visiblement alertée par les cris. Elle sépare les deux frères et prend la tête d'Édouard dans ses bras, pendant qu'Olivier met Circé sur le lit. Olivier et Annabelle soulèvent Édouard par les épaules pour le conduire jusqu'à sa chambre, pendant que Circé reste seule sur le lit, les yeux dans le vague.

Olivier revient dans sa chambre, et Circé se jette dans ses bras en sanglotant. Il la serre contre lui, et ils s'endorment doucement, tandis qu'on entend de manière étouffée un son répété venant de l'autre bout du couloir : « Héléna...Héléna...Héléna... »

Olivier et Circé sont réveillés par le soleil matinal, perçant à travers les stores de leur chambre. Ils s'habillent et descendent à la cuisine, au rez-de-chaussée.

Le petit-déjeuner est préparé sur la table de la cuisine. Annabelle est au téléphone avec l'institution spécialisée dans les soins psychiatriques pour adolescents qui avait prise en charge Édouard. Elle raconte rapidement l'accident de la nuit au docteur à l'autre bout du fil, puis ils conviennent que des infirmiers viendront le chercher dans trois heures. Édouard, Circé et Annabelle s'installent à la table de cuisine et commencent à petit-déjeuner. Après quelques secondes, Circé a un mouvement de recul en regardant la porte. La tête d'Édouard, pâle, cernée, est à entrebâillement. Il regarde l'assemblée avec un sourire timide, va s'asseoir à la table et commence à se beurrer une tartine. Olivier, d'un ton sévère, lui demande s'il a au moins honte pour les événements de cette nuit. Édouard le regarde droit dans les yeux et dit qu'il a passé une très bonne nuit et qu'il ne se souvient même pas de ses rêves. Olivier échange un coup d'œil inquiet avec sa mère.

Puis, l'ensemble de la famille se prépare pour l'enterrement. Ils sortent de la maison familiale et se dirigent vers le cimetière. La cérémonie a lieu et le cercueil est enterré.

Après la cérémonie, Olivier emmène Édouard à part, et lui dit qu'il ne le reverra plus jamais compte tenu ce qu'il a fait à Circé. Il continue en disant qu'il n'a jamais compris pourquoi il est devenu comme ça après la mort de sa copine. Édouard élève la voix et le regarde d'un air fou en lui demandant s'il n'a pas honte d'avoir volé sa copine, puis de l'avoir tué ; et en plus de le nier. Olivier le regarde alors, interloqué, en disant qu'ils allaient juste chercher son cadeau d'anniversaire. Olivier assure à Édouard qu'il n'est jamais sorti avec Héléna.

Olivier, Circé, Édouard et Annabelle rentrent à la maison familiale. Les ambulanciers sont sur le pas de la porte. Ils laissent passer Olivier et sa mère, prennent Édouard par les épaules. Celui se débat un peu, mais rapidement tombe dans une posture apathique.


Un théâtre d'ombres chinoises. La scène est une forêt, une rivière la traverse de part en part. Deux ombres de petits garçons, l'un est plus grand que l'autre, apparaissent sur la gauche de la scène. Ils gambadent vers la droite en se tenant la main. Quand ils traversent la rivière, le plus petit tombe dans l'eau, et se débat tandis que le plus grand le regarde sans bouger.

Une ombre de petite fille apparait à la droite de la scène. Elle marche vers la rivière et tend la main au garçon tombé dans l'eau, et le hisse sur le rivage. Tout deux, main dans la main, s'éloignent en gambadant vers la droite tandis que le plus grand les regardent s'éloigner, sans rien dire.




mercredi 30 mars 2011

mardi 29 mars 2011

CARBON : a camera-less photographic process (Residence at the SETI Institute)

The Mission of The SETI Institute’s Artist in Residence Program is to encourage cross disciplinary artistic expression in order to explore and illuminate the origin, nature and prevalence of life in the universe.

This program seeks to foster a cross pollination of ideas between artists and scientists, where these disciplines may influence each other through personal interaction and the shared adoption of new technologies.



The SETI Institute’s first Artist in Residence is Charles Lindsay. In the last decade he has blended photography, video and sound art in an installation project he calls CARBON. Lindsay received a 2010 Guggenheim Fellowship to further develop this work.
At the heart of CARBON is a camera-less photographic process Lindsay invented. The process begins with a unique carbon-based emulsion on a transparent base, which he then freezes, electrifies and manipulates. The resulting negatives are scanned, digitally layered and printed in large scale or animated for video projection. "CARBON combines my interest in the aesthetics of space exploration, scientific imaging and the evolution of symbols." Lindsay's CARBON installations offer an immersive alternate world, where all the senses are engaged to consider fundamental questions about our place in the universe.
Adding another dimension to the installations, Lindsay creates sculptures from re-purposed scientific devices, introducing motion and touch sensors, audio response circuitry, small video screens and custom led lights. His works include focused soundscapes created by processing a number of sources, including archival recordings from NASA's space research experiments along with audio he records in remote environments.

dimanche 27 mars 2011

mercredi 23 mars 2011

mardi 22 mars 2011

L'Appel des Machines

Le Manifeste mutantiste 1.0 [http://mutantisme.free.fr/] sera publié en 2011 sous forme de livre papier par les éditions Caméras Animales.

Ce message constitue un appel à textes.
Un appel à tous à participation à la section "Machines" de ce livre.
http://mutantisme.free.fr/html/machines_3.html

* VOUS AUSSI, proposez une "machine", c'est-à-dire la description d'un dispositif, d'un protocole de création, d'un format, que vous avez inventé, ou repéré (par "repéré", c'est-à-dire que votre regard l'a "vu", "recréé", formulé).
La tendance des machines existantes est pour l'instant artistique (tous supports et situations) ou littéraire.

* Voir ce rappel "Machinogenèse" : http://mutantisme.blogspot.com/2010/01/rappel-machinogenese.html

* La machine peut être réelle, ou imaginaire. (Cependant, préférence pour celles opérationnelles dans le réel).
Elle peut être accompagnée d'un exemple, mais ce n'est pas obligatoire.

* Il n'y a pas de longueur type pour la description d'une machine (regardez les exemples sur le site) mais la concision est le mieux. (Disons entre 5-10 lignes et une page maxi, à la louche).

* Date limite d'envoi de proposition des "machines" : 30 avril 2011.

* Envoi à : contact@camerasanimales.com

* Toute proposition sera considérée avec bienveillance.

* Nombre : il est possible d'en proposer le nombre que vous souhaitez (1 ou +).

* Si votre machine est acceptée, la machine sera labellisée de vos initiales et d'un chiffre (par exemple "MR-4"), et votre texte (et votre nom) seront dans le livre.
The crack-up

lundi 21 mars 2011

cyborg nanoFactory


Nerve-cell tendrils readily thread their way through tiny semiconductor tubes, researchers find, forming a crisscrossed network like vines twining toward the sun.

Degle Pad Memori


trimonial dysVaschín, th varial conditionmentt. TRĀ-peetch \ playung for >Degeneride-thomes + shy-eare (exitopial Shinogrms©). ssounds-tht "stiph" E&trosianplae epoch! shinandreh pacets ● Belever caravine-a' llurnp, onducctien & We felt Mavard. crofornned*** revitaliZde ~ as ssong, oh, We really Hadn't (that) after I've BEVIND at lart. Praneselk veev'n/s, yr dewablé DULLL • expincial syde-vyin' (not blunchíng me). SUDION red "if someone in here splelled\I detrumanized by "ploy" --- bad spot 4 Horrtcho-glyph(s) i enoch, i impore SUD-WAR start Floríz octopi, bioh-w/ th Enduviaré (thrrunc-vutles). Scoe d'seic! ▼ as we thraughte to BeGel yu; th dumpedFocii (is wht we doubted, this time) • thUquikviar 7-5 stlömbife, its miled roof/ing (very much)'c DERD wilshronide ~ that's Degle Pad Memori, lesten intentlyy, "You have yr triters in-th-beke, millistwaft / it really is th muddauber'z fluke! Mimry-wête gonesh?? They-was filthtimeMugs // blur birds (I depplace) + th ½-an-eye is cordual. fashions Forge 1st: spiritation shalom for its DataBBaser, "what we hadd was ingracial," I see 10 at Dulge as druidnote, calibrant Ebber (some spurient W/ no SUBBS' or — sector-rented Vacuitive[s], bene-schmirltzíng ◆ camptain CUSS & nanyohms'r, see th breze-by.\ & th stiddled-Each¹ — I guarz muddley, proto-Activator, "when as excelled into exClusivité, was u-brailled?" Enfoctien, nearer to nilofrongs, may expectate, raw prawberries (LAXTRO-vaúx && arma reecers, or strened batageri).

3.17-19.11

samedi 19 mars 2011

Identification en cours, . Merci de patienter...

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MM1.0 cherche traducteur(s)

Pour mémoire, nous recherchons des traducteurs du Manifeste mutantiste 1.0 (qui paraîtra en français courant 2011 aux éditions Caméras Animales).
Des traducteurs du français vers d'autres langues.

Le but serait, dans un premier temps, de mettre le manifeste en ligne en plusieurs langues.
Dans un second temps, le texte traduit serait proposé à des éditeurs étrangers.

Il s'agirait d'un travail bénévole. (Mais, bien sûr, si le texte était pris par un éditeur, le traducteur toucherait alors des droits).

jeudi 17 mars 2011

Dans cette maison il y a des choses pour manger, des choses pour regarder, des choses pour s'allonger, des choses pour s'embrasser. (publicité)

mercredi 16 mars 2011

S_H

On voit bien la lune en plein jour.
Pourquoi ne verrait-on pas le soleil en pleine nuit ?



Quoi qu'il en coûte. Whatever it takes.

Je veux marcher dans le soleil. Je veux boire du jus d'orange en marchant vers le soleil. Moi boa soleil orange. Je veux marcher la bouche ouverte dans l'orange. Je veux boire la lumière en m'avançant dans la lumière. Je veux me baigner dans le soleil comme boire du jus d'orange. Je veux boire du jus de soleil par tous mes pores, quasi-nu m'avancer dans l'aveuglement. Je marche la bouche ouverte en dégustant la lumière, chaque grain de lumière se fiche dans ma peau, des javelots se fichent au fond de mon oeil, me gonflent, multiplient et remplissent mes jauges, me nourrissent, lumière et peau et cerveau ne font qu'un, et air et nez et bras levés, le soleil jaune-blanc se déverse sur la bouche ouverte qu'est tout mon corps comme un jus d'orange nucléaire, orange, citron, pamplemousse, citron, citron, j'aime la vie, j'aime la vie, suis une plante-animal nourrie par les aveuglements, je vois avec ma peau baignée, je veux boire des fruits frais, que la terre et les plantes passent dans mon corps, et continuent à pousser en lui grâce au soleil qui passe à travers la peau, ma peau est une paupière qui même fermée laisse passer la lumière et elle devient rouge, rose, orange, blanche au sein d'une dentelle noire.

Toujours depuis petit j'ai voulu marcher dans le soleil. Presque inconscient, souvenir de balancements blancs, de terrasses blanches frappées à midi par une lumière pleine, complète, totale, créant des phénomènes sonores, éloignant tous les sons en une sorte de réverb lointaine, un disque des années soixante-dix joue et ses sons s'intriquent définitivement avec la lumière, au point que depuis les intensités, les variables de lumière, se sont indexées dans mon corps, dans mon âme, à des sons, des syntagmes sonores, des odeurs, des couleurs, un certain blanc aveuglant, un certain bleu à l'arrière-plan, un certain son de synthétiseur, sec et mélodique mais infiniment réverbéré, en se répétant, se déformant, dans une rêverie qui tangue, tranquille et s'engage dans des directions en colimaçon, en courses dans l'indifférencié... Des variations d'intensités de lumière se sont indexées dans mon corps à des pressions atmosphériques, des sensations de l'air sur la peau et dans l'appareil respiratoire, des fraîcheurs, des douceurs, des moiteurs, des picotements.

Je marche comme on boit. Dans la lumière je m'avance comme dans du jus d'orange intense. Je m'étoile dans le jus du soleil. Dans la lumière je bois comme une éponge, je marche comme on boit, s'avancer c'est boire, s'unifier à ce qui sort du sol et à ce qui tombe du ciel. Toujours petit j'ai voulu courir vers le soleil, grand dans les cités sombres toujours en aurai nostalgie, toujours m'arracherai pour me mélanger avec la lumière, la manger, la rechercher, m'en infuser.
Bigarré, tigré, encore je m'en vais loin des toits et des portes vers les stries de lumière, rêvant de m'en baigner dans des piscines, d'ingérer la lumière pour qu'elle traverse les détails du corps par l'intérieur, le transfuse-traverse de l'intérieur vers l'extérieur, dans les deux sens, que ma peau mes pores ne soient plus que des molécules perdues dans la lumière, temporairement rassemblées en un corps mais sentant leur liberté et leur parenté avec toute matière, toute lumière, toute vie en cet univers. Toute matière, vivante, ou inanimée, nous en sommes partie, parents.

J'ai depuis l'inconscience, puis l'enfance, ce tangage, ce balancement, cet écho, cet aveuglement, cette soif, ce sourire vers la lumière, cet appétit les dents blanches, cette joie quand le ciel l'orange explose en citrons, en jus, en pollens, en grains de photons, comme une explosion continue qui respire, un incendie partout qui nourrit, un jus royal qui donne soif et étanche et donne soif encore et donne envie d'escalader les hauteurs les plus haut possible pour aller exploser dans le ciel et intensifier encore plus la lumière que l'on boit qui nous désintègre.
Je bois les rues et marche dans



MARCH DANS LUM.      BOIS RANGE.      TRONS-CITRONS XPLOSENT.      ZYEUX NOURRIS XPLOSION CIEL.      CIEL BOUM LUMIÈRE BON.      SRIRE AU SLEIL      VA TANG VA MARCH, BOUCH OUVRE, CONTENT MIÈRE DANS COR, VEUGLÉ CONTENT VAIS SANS VOIR MAIS GLOAR, MAIS BOAR, MAIS CROAR, CROATR, SAVOIR, SAVOURER, CHÉRIR, JOUIR, SOURIR.      PISCINE AUX CITRONS T'ATTEND, DANS DRAPS BLANCS.      VEUGLÉ CONTENT T'ATTEND D'ENCEINDIE, RESPIRE VIE PAR OEIL QUAND SOLEIL LÀ, RESPORE VA TOUT AIL TOUT-ÎL.      CULES-MÉLO MOLÉ CALES PLISSENT FREMISSEN PLOSENT.      CULES-MÉLO MOLÉ COOL ÉGALE TOUTE TERRE, TOUTE MATIÈRE, TOUTE AIME-TÊTE, TOUTE VIE, TOUT CAILLOU TOUT VERS,      SOMMES TIE, SOMMES PRENTS, SOMMES ZITES,      AGAGE OEIL EMERGE GRAINS SOUFFLE PLLEN',    GLOIRE OEIL BLANC.


NRONES XPLOZ SPLISSENT
                    OMBR FAITE DE NOMBR
                                                  MOMBR     MONDR     NONDR

mardi 15 mars 2011

Je ne peux vivre que dans une grande liberté. C'est ma faiblesse et ma limite. Sinon je dépéris, m'aigris... inexorablement.
http://www.sucabsynthe.net/index.php?id=171

samedi 12 mars 2011

cauchemar viral affamé

amas de voitures, de boue, de maisons en feu, de bateaux, de poteaux électriques, de débris, de corps humains déchiquetés, de containers, de citernes, d'eau de mer, de pétrole, de poissons, d'objets, de poubelles, de camions, de serres, de toits, de poulpes, de fils, de barils, d'avions,

gelée, masse, amas débordant, dégoulinant, noyant, engloutissant, amas affamé, amas chaotique affamé









reconfig., cauchemar viral
échappé
Des disques durs venant de métamorphes morts.

vendredi 11 mars 2011

Nous ne sommes que des petites machines. Nous ne sommes pas des humains, ayant raté le jalon. . Ah, tout est régi par les ombres. Tout est sensationnel et bon, bon, tout ça pour ne pas renverser la vapeur.

Tout est régi par la vapeur, celle qui ne sait pas très bien comment s'évaporer, et finir. Tout est grandeur mécanique. Rien ne commence chez l'homme, rien ne doit commencer. L'histoire du monde s'arrête avec lui ; et c'est une chose fuyante que l'homme.

Comment alors le rattraper, ne pas le rattraper. Qu'il décolle et se fasse mal en décollant, que sa peau s'étire jusqu'à se déchirer, laissant à la vie le soin d'être vie. Elle ne se connait plus.

jeudi 10 mars 2011

Chacun de nous est fait de parties infinies.

mardi 8 mars 2011

moviebarcode


Chaque frame du film est réduite à quelques pixels de large, puis elles sont ensuite toutes mises bout à bout : http://moviebarcode.tumblr.com/

De haut en bas : The Matrix, Tron (1982), 2001: A Space Odyssey


samedi 5 mars 2011

resyntex[amatemp1-10]:stats

L'orbite basse de la Terre est encombrée de 100 000 tonnes de déchets spatiaux faisant redouter les collisions.
500 milliards de déchets plastique flottent dans la Méditerranée.

3 humains sur cent sont dans un jeu vidéo
17 humains sur cent sont dans un vidéo-clip
77 humains sur cent sont dans un film
81% des candidats ont torturé Jean-Paul jusqu'aux punitions supposées mortelles
99% des espèces apparues sur Terre se sont éteintes
L'équivalent d'une ville de 160 000 habitants apparaît chaque jour.
Une espèce vivante disparaît toute les 20 minutes.
L’information sur Internet double toutes les onze heures ; dans cinq ans, toute surface servira d’écran.
100 coups de foudre frappent la Terre chaque seconde
1 avion pour 100 000 réfugiés
les arbres du monde entier se développent selon 22 motifs de croissance
Le nombre d'articles scientifiques a été multiplié par dix en dix ans.
le cerveau consomme 20% de l'énergie de l'organisme
Les savants devenus chercheurs se multiplient par centaines de milliers.
1 humain sur 200 résiste au sida
Paris-New York : 17 minutes
construction d'une tour faite d'1 milliard de crânes humains
chaque trader a été remplacé par un programme effectuant 1000 transactions par seconde
IBM reproduit cerveau d'un chat avec 150.000 processeurs

vendredi 4 mars 2011

amatemp10

qui séparés vivons / Casser un objet en morceaux plus petits en augmente la surface, / "C’est vraiment un cauchemar au sein d’un autre cauchemar que nous vivons." / Ne gaspillez pas vos précieux souvenirs : vendez-les. /
Demain, les chercheurs rêvent de pouvoir / chercher les gens au regard bon / c'est comme prendre un taxi pour aller dans un squat / un ordi craché par les poumons / une machine à injecter des idées dans le monde / langue pourvue de langues acérées et minuscules / Rémi, Jean-Gabriel, Alain et Claude forment le même souhait : que s'arrête ce vacarme dans leur tête ! / Je ne comprends que les êtres entre plusieurs mondes. / Tant de la réalité se passe loin des mots, loin de la parole. / ce morceau a été composé sur un ordinateur qui a explosé /


Imprimer une fontaine, des escaliers, un bungalow... des couronnes dentaires réalisées avec des coquillages marins, des diamants, et des ordinateurs quantiques / cette peinture fixe les sons sur ses surfaces /
Ce qui est nouveau avec la biologie synthétique, c'est la folie pure qu'elle introduit dans la biologie. / créer des modèles comportementaux prédictifs de chauve-souris et les injecter dans le système de pilotage d'éoliennes : les pales des éoliennes bougent et esquivent comme des chauve-souris / motorisation hybride totalement inédite, électrique et vapeur / nombre de systèmes pourraient ne pas exploser ni imploser mais simplement "chaosmoser" / Fin des cigarettes : le tabac est utilisé comme pesticide. / pour soigner ses problèmes d'ego, Jean suit une filmothérapie / "Il semble que ma propre existence soit venue à sa fin quelque part, exactement où, je n'en sais rien." / un chaos organisé entoure la naissance des robots humanoïdes dans les laboratoires du monde entier /

250 milliards de microdéchets de plastique flottent dans les eaux de la Méditerranée. / Les poissons ont disparu, la mer a été vidée par les bateaux-usines. / "plastic vortex" est la plus grande réserve naturelle de sacs en plastique du monde / 1 humain sur 200 résiste au sida / les savants devenus chercheurs se multiplient par centaines de milliers / le nombre d'articles scientifiques a été multiplié par dix en dix ans / Ma mère et ma soeur volent de l'alcool dans les stations-services. / vivant (qui n'a pas de finalité) et artificiel (qui a une finalité) /

je t'en prie, ne respire pas ! Ne respire pas ! / L'art par les bourgeois, pour les bourgeois, dans un monde bourgeois. / Prier et Combattre. / Quand allons-nous arrêter de faire comme si nous vivions ailleurs ? / Ce monde n'est pas à nous. / Notre vie privée ne nous appartient pas. / La peur engendre une restriction de la pensée. / La joie accroît la puissance d'agir, la capacité à être déformé sans être détruit. / Ce n'est pas "moi" qui exprime ces mots, c'est le Monde (la Terre, la nature, l'humanité). Le m'onde. / C'est le M'onde qui produit cet écrit. / Je ne suis qu'un moyen du M'onde pour s'exprimer. /

: texte écrit avec le sang de prisonniers retenus dans la tête / devenus anus-vampires, enfermés dans l'Etat pour être domestiqués / ma respiration mastique / Le coeur liquide de la Terre est animé de mouvements très rapides. / En trente millions d'années d'isolement parfait, ce réservoir d'eau liquide a développé des formes de vie propres, totalement inédites. / Fourmillement de gouttes vivantes, les différentes régions du noyau liquide sous nos pieds ne tournent pas à la même vitesse. Il en résulte une onde de torsion qui influe sur la durée du jour. / quand tous nos corps seront synchronisés_ les idées seront protégées par le ruban des scènes de crime / ma respiration fait un bruit de moustique / Quelles étranges machines surgissent, sur les colonnes et dans les troncs d'arbres ! / l'indice de la présence d'un trou noir nouveau-né qui serait nourri continûment par la matière environnante spiralant vers lui / Il connaît la ville de fond en comble, les murs particulièrement. / Son activité cérébrale crée des gens autour de lui. Plus il pense, plus le monde existe. S'il oublie de penser, le monde diminue. /

Tout au long de la vie d'un individu, le cerveau appuie sur la surface interne du crâne et y laisse des empreintes : creux, bosses, veines... / Le cerveau enregistre les expériences passées sous formes de cartes. / bodybrowser.googlelabs.com / Zoomer à l'intérieur d'un cerveau et se propulser dans l'enchevêtrement de milliards de cellules nerveuses reliées les unes aux autres par des kilomètres de fibres et des milliards de connexions. / numéro de série : effacé. / Ton ADN, c'est ton mot de passe. / Ils ont bloqué ton avenir, tu n'étais pas encore né. / La littérature c'est la recherche de la liberté. / : un mot qui sert à enculer / la lumière se nourrit d'explosifs, les yeux sont des vitraux, ils filtrent la lumière du monde qui leur arrive / mon crâne est un vitrail, il filme et reprojette le monde qui m'environne, avec ses motifs et ses couleurs / enchevêtrement quantique émotionnel / violé par un pitbull, un bébé tueur à gages grandit à la place du cerveau _ dans la boîte crânienne vide d'un lobotomisé _ marchant dans les couloirs blancs d'une ville / @etienneisdead suit 2 utilisateurs qui vous suivent: / Pénétrer les hôpitaux pour achever les malades et les blessés. / Alzheimer, Parkinson et la Tourette se disputent un même corps. / des mains qui ressemblent à des murs /
lien interdit pour télécharger le film d'horreur absolu dont la vision tue : http://tinyurl.com/5usnmog / Cet endroit, à Paris, est le lieu le plus stérile de la planète. / On y imprime les bébés. / M. mycoides JCVI-syn 1.0 est née / Internet aspire les cerveaux et la vie / 23TeraFucks par seconde / je vais vomir ma langue _l'expression d'une impossibilité à exister / le coeur s'effondre en trou noir / Les mannequins sortent des placards comme des cafards. / Mon TGV se fait doubler par un RER. / Apprivoiser les arbres / Comment on dit merci en cheval ? / C'est l'époque de la Recombinaison / On dirait que tu es mort en 1983. / sucer le Web jusqu'à ce qu'il éjacule ses infos les plus précieuses / un atlas prédictif systématisé des mondes impossibles /

texte à trous noirs / carte pornographique 3D / ordinateurs sans espoir / un plafond mais pas de murs / pipeline de gaz hilarant / en fait_ _ _ l'électricité vient d'une autre planète /
aux enchères : trois bulles d'air vieilles de 140 000 ans / Paris-New York : 17 minutes / les corps veulent se libérer du graphisme /

jeudi 3 mars 2011

c'est beau le wifi la nuit


(via Korben)

Grandrieux - Un lac

D'abord, il y avait le désir de la langue, commente le cinéaste. Je ne voulais pas d'un français bien articulé mais "attaqué" par les difficultés de prononciation des acteurs. Une langue brute, maladroite. C'est un parti pris poétique ou disons musical. Cette envie était claire dès le départ, elle a fabriqué un dispositif puissant. C'était la tour de Babel sur le tournage ! Il y avait des des Suisses allemands, des Russes avec un traducteur russe qui parlait anglais, des Tchèques avec une traductrice tchèque qui parlait français, le petit garçon flamand avec ses parents qui traduisaient aussi... Les acteurs ne pouvaient pas communiquer entre eux. Je pouvais à peine leur parler...

/Des choses doivent mourir pour que l'on puisse grandir.
Comment on se sépare de ce qui nous entrave, de ce qui nous soumet./

morso2

Ce n'est pas moi "saihtaM" qui exprime ces mots, c'est le monde entier.
C'est le monde qui m'a produit. C'est le monde qui produit ce que j'écris.
Je ne suis qu'un médium, qu'un moyen du monde pour s'exprimer.
Par "monde", j'entends la Terre, la nature, et le monde humain,

Comme est-ce possible qu'il y ait des choses qui travaillent contre moi
à l'intérieur de moi ?
Il faut que je sois plus uni.
C'est le comble.
Une partie de mon intelligence s'emploie exclusivement à me contrer,
me ralentir, me mettre des bâtons dans les roues.

Tout à coup je sens physiquement, dans les pensées, mes réflexes, ma tête,
mon corps, cette part en moi qui semble s'ennuyer et conspire contre moi-même.

Par jeu ? Pour prendre le pouvoir ? Par bugguerie dysfonctionnelle ? (le plus probable)

Il faut que tout mon corps, toute ma tête, soient unis dans la même direction.

Là j'ai l'impression de traîner constamment une autre personne qui traîne la patte,
comme lorsque l'on tire par la main un vivace enfant qui pleure et veut aller dans une autre direction, ou un chien par une laisse, qui veut absolument galoper
dans la direction opposée à celle nécessaire.

morso1

Des obstacles mentaux m'empêchent de me concentrer.

Tant de la réalité se passe loin des mots, loin de la parole.

J'ai une pensée qui saute, réellement, elle sort tout le temps de ses rails, contre mon gré.
Après on appelle ça rêverie, distraction, coupage de parole, coq à l'âme...
Mais avec l'âge je m'aperçois que je n'ai aucun contrôle dessus.
Mais que c'est ça, "mapensée", qui me contrôle.
Et que je ne peux arriver à réfléchir à rien sans constamment changer de sujet.

fort dans le casque


mardi 1 mars 2011

http://micgadget.com/11358/chinese-steel-master-brings-transformer-megatron-into-life/