dimanche 9 janvier 2011

La balançoire et la bête dans le champ

Une gorge ciselée dans la roche ne satisfait aucuns des gouvernements des Six nations. Ne pas croire ça. Vous apprendrez que les montagnes sont si interdites, que le secret ne peut être apparu comme ça. Monter à travers ces pains – non. Prendre le chemin qui commence à flan de coteau, pour ensuite serpenter dans la montagne jusqu'au ruisseau. Dieu sait qui s'arrêtent au ruisseau, et qui continue. Des tas de gens, d'après les dires, passent et repassent dans ces coins.

Mais qu'en savons-nous, nous, nous qui sommes fatigués ?

Nous araisonnons de drôles de pensées à nos thorax malades. Allant à la guerre pour cela, pour aspirer à un peu de paix, nous nous apercevons que les mêmes choses sont à l'intérieur de nos thorax. Ca purule, et ça fuit – non – pour le croire.

Rendez-nous, rendez nous nos gloires, celles qui nous faisaient jaillir jusqu'aux ciels, d'après nos mères. Nous n'y avons jamais vraiment goutés, mais qu'importe. Les dires sont là pour nous éduquer. De semblables sauterelles passent au vent, toutes chargées d'un venin différent.

Les venins passent, et même dans le sang le plus intime ils ne s'arrêtent pas. Ces animaux sont là pour nous divertir, nous, les rares, les ciselés. Ces animaux sont là pour mourir, et quand ils mourront, Dieu, mes amis, Dieu. Mon âme est sombre, je ne puis dire ce qu'il se passera après.

Tout est dans l'épiement d'un champ de maïs, mes amis. Le geste transporte de la lumière avec lui.

Mais qu'importe. Qu'importe ? Après tout, je ne suis même pas sûr que cela soit ça. Tant pis, après tout, le mal qui vous ronge, mon ami, est un soleil trop grand. Tant pis pour les danses – vous voulez danser. Tant pis pour le feu que vous voulez passer autour de vous.

Un « crik », se fait entendre sans interruption depuis tout à l'heure, une balançoire et une bête. « Dès fois, je te dis.

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