dimanche 27 juin 2010

Wow! (no, not the one you are thinking about)


The Wow! signal was a strong narrowband radio signal detected by Dr. Jerry R. Ehman on August 15, 1977, while working on a SETI project at The Big Ear radio telescope of Ohio State University. Amazed at how closely the signal matched the expected signature of an interstellar signal in the antenna used, Ehman circled the signal on the computer printout and wrote the comment “Wow!” on its side.

Both the length of the Wow! signal and the shape of the intensity graph may correspond to a possible extraterrestrial origin.

(via FreshPhotons)

samedi 26 juin 2010

vendredi 25 juin 2010

Là où nous sommes, nous sommes seuls, définitivement, seuls, nuls et non avenus.

Seules des particules dans les pierres, dans l'air, dans la poussière, se souviendront de nous.



Le mutantiste se méfie de ce qu'il croit être.
Nous ne disons pas ce que nous voulons. Ce que nous pensons ne sera jamais dit.

samedi 19 juin 2010

Si Anna s'avisait de me quitter, j'éviterais
de ressentir une quelconque émotion
, puisque je n'ai aucune raison d'être moi-même
quand je ne suis pas avec elle
. Je ne n'aime pas me voir pleurer comme je
n'aime pas voir mon père pleurer.
J'irais me fabriquer un monde de manèges
où elle serait là à tout jamais.
En plus, comme les manèges ne cessent de tourner
sur eux-mêmes.
Personne ne peut jamais être plus que la
femme qu'il aime ;
elle le sait. Et, soutenant la charge de mon
corps, je m'approche sans cesse d'elle.

mardi 8 juin 2010

Etre là est extrêmement bizarre, car, à première vue, personne ne s'y attendait. Nous ne savions pas que nous allions vivre, cela nous déstabilise.
L'existence nous est sortie de la tête.
Chaque être doit se réapproprier mentalement son existence : le choc est initial et désarticulé.
Puis comprendre que cela ne changera jamais referme la blessure.
la pupille qui s'ouvre à son Créateur ne se referme que par ennui. Il n'y a rien d'éblouissant à remarquer que nous évitons d'être car cela ne mène à rien. Poil aux mains.

dimanche 6 juin 2010

Moi, la nuit, j'arrête de respirer. Puis je m'endors. C'est la seule façon à peu près saine de passer ces heures-là.
Je trouve que tout est beau, personne n'a à s'inquiéter. Nous ne pourrons pas faire mieux car nos heures sont passées.

Les heures de plongeon n'étaient pas longues, ni importantes quand j'y repense. Je croyais mettre la tête sous l'eau, mais il est évident que non.

Sinon, je n'en serais pas là. Je ne serais pas là.

Je ne savais rien en contemplant les profondeurs, que contempler les profondeurs, et encore ça, je l'ignorais. Je croyais chercher et raconter cette fuite. J'ai réalisé mon erreur quand la fuite fut sans fin.
Je ne dois pas beaucoup dormir, car je déteste ça, et il est inconvenant de faire des choses que l'on déteste. Alors je me soulage.